Où dormir, hôtels et hébergements Japon

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Si l’hôtellerie est globalement chère dans tout le pays, plusieurs formules d’hébergement bon marché s'offrent au voyageur.

En 1er lieu, les auberges de jeunesse (ouvertes à tous sans restriction).
Mais il y a aussi les ryokan, auberges traditionnelles comparables à nos chambres d’hôtes.
Dans les grandes villes, on trouve, enfin, des business hotels à prix relativement sages.

- Taxes et service : une taxe de 5 % et un service de 10 à 15 % sont ajoutés au prix des chambres. En supplément, une taxe de séjour est prélevée localement pour chaque nuitée : les montants varient sensiblement selon que l’on est à Tokyo, Kyoto ou Osaka. Les prix incluent ou pas la taxe.

- Réservations : il est conseillé de réserver à l'avance soit par Internet (e-mail), soit en passant par les centraux de réservation ou par les offices locaux de tourisme. Dans une ville comme Kyoto, en haute saison (de mars à mai et de septembre à novembre), les hôtels et les ryokan peuvent afficher complet, surtout dans les adresses de charme prisées par les voisins chinois.

Les auberges de jeunesse

Le Japon compte plusieurs centaines d'auberges de jeunesse (autrement appelés hostel), réparties à travers le pays. C’est probablement la formule d’hébergement la plus économique et sans limite d’âge au Japon, de surcroît.

Celles d’entre elles affiliées au réseau de la Fédération internationale des auberges de jeunesse (Hostelling International) proposent des réductions à leurs membres. On assiste, dans les grandes villes, à l’arrivée de quelques ovnis technologiques qui ne peuvent que ravir : salles communes avec prêt de tablettes, décoration moderniste, télécommande connectée pour gérer complètement la domotique de sa chambre... Qui dit mieux ?

Les dortoirs comprennent en général des lits superposés, dans des box fermés par un rideau d’intimité. Parfois, les dortoirs s’alignent à la japonaise, sur tatamis. Certains hostels réservent des dortoirs exclusivement aux femmes. Les chambres pour 1 à 4 personnes sont moins chères que dans les hôtels ou ryokan. Les salles de bains sont communes, et certaines disposent d’onsen (source d’eau chaude naturelle) ou de sento (bain public).

Ces hébergements proposent aussi de nombreux services à leurs occupants : cuisine plus ou moins équipée, petit déj, repas, coin cafétéria (ou thé), laverie (pas toujours), location de vélos, informations sur la ville ou la région, tours organisés. Consulter le site jyh.or.jp des auberges de jeunesse du Japon, dépendant pour la plupart du réseau Hostelling International. Possibilité de réserver en ligne.

Également intéressants, les réseaux d’auberges kshouse.jpj-hoppers.com, et hanahostel.com, qui proposent des lits en dortoirs mixtes et pour filles.

Compter 2 000-4 000 ¥ (17-34 €) le lit en dortoir, et à partir de 7 000 ¥ (58 €) la chambre double.

Logement dans les temples (Shukubo)

C'est une des originalités du Japon. Il est possible de séjourner dans des temples bouddhiques, sans pratiquer leur religion. Il est important de connaître à l'avance les us et coutumes des moines qui y vivent et d'accepter les conditions de séjour (horaires, mode de vie). Tous les temples bouddhiques n'hébergent pas de voyageurs.
Les hôtelleries des temples sont très propres et très bien organisées.

Les offices de tourisme des villes et les bureaux d'information des préfectures publient des listes détaillées avec toutes les infos et tarifs.
Habituellement, le voyageur dort seul ou en couple dans des chambres aménagées dans le style traditionnel. Dans tous les cas, les salles de bains se trouvent hors de la chambre ou du dortoir.

Sans être obligatoire, on peut se restaurer sur place (ça tombe bien, car certains temples sont sacrément isolés). La cuisine des moines est végétarienne (savoureuse et diététique), par respect pour la vie animale. Les adeptes du vegan opineront du chef. Le déjeuner est rarement proposé, mais le dîner très souvent, ainsi que le petit déjeuner (végétarien lui aussi). Les prix incluent ces options. Si l’on souhaite assister et participer à la prière du matin (vers 6h ou 6h30), il suffit de le signaler au moine hôtelier la veille. Séjourner dans un temple reste une expérience riche en enseignements.

Quelques temples bouddhiques à Kyoto, qui disposent d’une hôtellerie. Mais l’une des plus grosses concentrations au Japon se trouve au mont Koya (Koyasan), où une cinquantaine de temples proposent l’hébergement (dîner et petit déjeuner inclus). Expérience à ne pas manquer.

Réservation à l'avance requise, soit auprès de l'hôtellerie du temple, soit par une agence locale.

Les capsules-hôtels (capseru oteru)

Généralement situés au cœur des villes, près des gares ou des grandes stations de métro ou dans les aéroports, ce sont des hôtels plutôt bon marché. Encore faut-il ne pas être claustrophobe : on ne dort pas dans une chambre mais allongé dans une sorte de casier en plastique mesurant un peu plus de 2 m de long sur 1 m de large. On n'y entre pas debout mais à 4 pattes. On atteint les capsules élevées par des échelles.

Empilées les unes sur les autres comme des alvéoles dans une ruche, ces capsules dégagent une impression étrange qui se situe entre le four à micro-ondes, la niche pour chien et la couchette d’un vaisseau spatial. On exagère, bien sûr !

En réalité, les capsules-hôtels répondent à un besoin très pratique : ils permettent aux salariés japonais ayant manqué leur dernier métro de passer une nuit dans leur quartier d'affaires sans avoir à regagner leur domicile en lointaine banlieue.
Les chaussures, les valises et les sacs restent dans des casiers fermés à clé. On ne garde sur soi que ses petites affaires : trousse de toilette, papiers, lunettes, montre.
Les salles de bains sont collectives et très propres. On se lave et on se prélasse dans le grand bassin rempli d'eau chaude en compagnie de ses voisins de capsule.
Pour résumer : le capsules-hôtel est une formule de dépannage qui sort de l'ordinaire.

Les minshuku

Ces petites pensions de famille sont l’équivalent de nos chambres chez l’habitant et constituent une formule économique pour partager la vie des familles japonaises. Ce ne sont pas nécessairement des maisons traditionnelles, mais la façade moderne peut cacher un intérieur de style japonais. Cela reste néanmoins comparable aux ryokan, mais avec plus de simplicité dans la décoration et le confort. Les salles de bains y sont souvent collectives, et la chambre double, sans le petit déjeuner ni le dîner (facultatifs et à la demande seulement), y est un peu moins chère.

Les ryokan

Un ryokan est une auberge traditionnelle, souvent une petite maison basse dans un quartier tranquille. Sans doute le meilleur rapport qualité-prix pour se loger, et qui permet d’être en contact avec les Japonais. Même en plein cœur de Tokyo et Kyoto, les ryokan conservent leur place au sein de l’urbanisme moderne, répondant à un désir de dormir chez l’habitant plutôt que dans des hôtels, impersonnels et plus chers. On y est accueilli par le propriétaire, qui vit sur place.
Habituellement, les propriétaires parlent quelques mots d’anglais, et ils acceptent les cartes internationales de paiement.

Les chambres du ryokan témoignent du mode de vie traditionnel. Le plancher est recouvert d’un tatami en paille de riz. Les portes sont coulissantes (shoji) avec treillis de bois et papier de riz (rarement du verre). Dans le ryokan, on marche en sandales ou en chaussons, mais on laisse les chaussures à l’entrée de la maison.

Puis on laisse les chaussons à l’entrée de la chambre, pour fouler le tatami pieds nus ou en chaussettes sur le tatami. Le mobilier se compose d’une table basse et de quelques petits meubles de rangement. On y trouve aussi parfois un petit frigo et toujours la clim, très utile durant l’été. Pour dormir, il faut sortir le matelas (futon) et la couette, rangés dans un placard, puis on les déroule sur le tatami. Le matin, l’hôte doit ranger le futon dans le placard ou le replier dans un coin de la chambre.

Un yukata est fourni (kimono). On le porte pour se rendre à la salle de bains commune. Dans la majorité des ryokan, les sanitaires sont à l’extérieur de la chambre, sur le palier ou à un autre étage, avec les toilettes séparées de la salle de bains. Dans chaque salle de bains, il y a 2 parties : celle où l’hôte se lave sous la douche assis sur un petit tabouret en plastique, et celle où, après s’être bien rincé, il se plonge dans un grand bassin intérieur ou extérieur (parfois semi-couvert) pour se détendre et se relaxer. Mais jamais pour s’y laver !
Les hommes et les femmes peuvent dormir dans la même chambre, mais les salles de bains sont séparées. Dans les stations thermales, la plupart des ryokan sont construits autour d’une source chaude (onsen).

Un autre plaisir du ryokan consiste à y prendre, vers 18h30, le dîner, que l’on a réservé à l’avance (en option et en sus au prix de la chambre). Les repas peuvent être servis dans la chambre ou dans une salle à manger pour les hôtes.
Le petit déjeuner est souvent compris dans le prix de la chambre, le dîner en supplément.

- Il existe près de 65 000 ryokan au Japon, regroupés au sein d’une association dont le site fournit tous les détails : ryokan.or.jp.

- L'office national du tourisme de Japon délivre le petit guide Japanese Inn Group-Hospitable and Economical, avec la liste des ryokan affiliés à cette chaîne.

Les business hotels

Ce sont des petits immeubles modernes, proposant de petites chambres propres, correctement équipées (souvent de style occidental) et en principe de bon rapport qualité-prix. Les business hotels s’adressent aux hommes d’affaires, mais aussi aux touristes disposant d’un budget moyen, bref à tous ceux qui ne veulent pas dépenser trop. Situés au cœur des grandes villes, ils constituent une alternative intéressante pour les voyageurs. Ils sont parfois aménagés d’une cuisine où l’on peut se préparer le petit déjeuner.

Habituellement, les chambres sont pour une seule personne, mais certains proposent un 2e lit.

WWOOFING

WWOOF (de l’anglais World-wide opportunities on organic farms) est une organisation qui dans le monde entier met en relation des fermiers et des bénévoles.

Au Japon, cette organisation regroupe des centaines de petites fermes dans tout le pays. Parler quelques mots de japonais est évidemment un plus, et le séjour n’en sera que plus enrichissant, même si la plupart des hôtes parlent un peu l’anglais.

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