Découvrez notre sélection d'incontournables à découvrir lors d’un voyage à Coimbra au Portugal :
- La vieille université : en entrant dans la cour des écoles, on parvient au cœur de l’une des plus vieilles universités du monde, fondée le 1er mars 1290 par le roi D. Dinis. La physionomie actuelle de l’université date du XVIIIe siècle, époque à laquelle le roi João III entreprit de grandes réformes. Dès l’origine, on y enseigna la théologie, le droit canonique, les lois et la médecine. Aujourd’hui, seul le droit est encore enseigné entre ces murs vénérables. Les autres disciplines ont pris leurs quartiers dans différents bâtiments à l’extérieur de l’enceinte. Ne pas manquer la bibliothèque Joanine, au bout de l’aile droite des bâtiments, vers la balustrade surplombant la ville ;
- Le Museu Machado de Castro : incontournable ! Ce splendide palais épiscopal du XVIe siècle, avec galerie à double arcade plongeant sur la ville et ornée de frises d’azulejos, renferme l’un des plus beaux musées du pays. Très vaste, il rassemble des collections d’une telle richesse que chacun y trouvera largement son compte ;
- Le Mosteiro de Santa Cruz : fondé en 1131 par les Augustins, largement remanié au XVIe siècle. Église de Santa Cruz à nef unique couverte d’une voûte manuéline et d’azulejos retraçant la conversion de saint Augustin. Outre la finesse du travail sur la chaire que l’on doit à Jean de Rouen, remarquez le splendide orgue baroque à tuyaux horizontaux. Dans le chœur, tombeaux des 2 premiers rois portugais : notez celui d’Alphonse Ier à mettre au crédit de Nicolas Chantereine, dans un style manuélin qui « s’italianise » si l’on peut dire, caractéristique de la 1re Renaissance française. En effet, Chantereine fut l’un des 3 sculpteurs français appelés à la cour du Portugal par Manuel Ier, le grand instigateur des conquêtes océaniques. Quant à la vaste sacristie, elle est ornée d’azulejos aux motifs persans sous un plafond à caissons de pierre de style Renaissance ;
- La Sé Velha : son architecte français, Maître Robert, commença à l’édifier en 1162, alors que l’on apercevait encore au loin les cavaliers maures en fuite. Coimbra était encore sous la menace guerrière. Il fallait se protéger. D’où son allure d’église-forteresse ! La grande sobriété de sa façade principale, révélant des influences islamiques, contraste singulièrement avec le portail latéral gauche, de style Renaissance (XVIe siècle). À l’intérieur, quelques belles découvertes, comme cette Vierge de la conception du XVIIe siècle en équilibre sur sa sphère, ou encore ces toiles du XVIe siècle représentant le martyre de saint Sébastien. La chapelle du Saint-Sacrement a été réalisée par Jean de Rouen dans un pur style Renaissance ;
- Le Convento de Santa Clara a Nova : cet ensemble monastique de style baroque, sobre et utilitaire, commencé au milieu du XVIIe siècle, fut achevé 50 ans plus tard. L’église est impressionnante par son volume et par la profusion de ses talhas douradas (sculptures en bois doré) au niveau du chœur. Au centre trône la statue polychrome de la reine Isabel et, dessous, son tombeau en argent et cristal. Sur les côtés, de grands panneaux encadrés par des colonnes salomoniques évoquent la vie de la reine. Ces peintures datent du XVIIIe siècle. Côté chœur des nonnes, 2 tombeaux de facture gothique, dont celui d’origine de la reine Isabel. Le cloître, œuvre de Carlos Mardel est de style baroque et date de la 1re moitié du XVIIIe siècle.