Carte d'identité Nouvelle-Calédonie

- Statut : collectivité sui generis d'Outre-mer, qui compte 3 provinces et 33 communes.

Après un référendum d’autodétermination en novembre 2018, la Nouvelle-Calédonie a dit non à l’accession à l'indépendance et la pleine souveraineté, et a ainsi choisi de rester dans le giron français. Le second référendum organisé à l'automne 2020 conduit au même résultat. L'ultime référendum de décembre 2021 a confirmé le refus de l’indépendance, et un projet constitutionnel est en train de s'élaborer.

- Superficie : 18 575 km².
- Population : 271 400 habitants, d’origine mélanésienne, européenne, polynésienne et asiatique.
- Densité : 15 hab./km².
- Chef-lieu : Nouméa.
- Langues : le français est la langue officielle et l´on compte plus de 30 langues et dialectes mélanésiens.
- Monnaie : le franc pacifique aussi appelé franc CFP.
- Religions : catholicisme en majorité (60 %), protestantisme (37 %).
- Site inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco : les lagons (diversité récifale et écosystèmes), inscrits en 2008.

Économie

L'économie de la Nouvelle-Calédonie est l'une des plus dynamiques de l'outre-mer français et des îles du Pacifique. Le PIB par habitant y est l'un des plus élevés des États insulaires de la zone pacifique.
L'agriculture (café, miel, coprah...) et l'élevage (bovins, porcs, crevettes...) constituent un secteur peu dynamique, dont les pratiques sont restées traditionnelles. Les surfaces cultivables sont limitées et ne permettent qu'une agriculture vivrière. La viande de boeuf se contente du marché local, tandis que l'aquaculture est exportatrice.
La Nouvelle-Calédonie est un grand producteur de nickel, dont elle détient le quart des ressources mondiales. Ce métal représente près de 20 % du PIB, variable selon les années et son cours en bourse, et plus de 90 % des exportations.
De manière générale, le sous-sol est riche, ce qui donne à l'industrie minière un certain dynamisme. L'archipel exploite également le magnésium, le fer, le cobalt et le manganèse.
Le secteur tertiaire (commerces et services) est prépondérant dans l'économie (75 % du PIB et le tiers des emplois). Les transferts financiers représentent près de 15 % du PIB. Le tourisme, essentiellement métropolitain, austral et japonais, ne contribue que très faiblement au PIB. Après les effets dévastateurs du Covid avec le retrait de la clientèle nippone, ce secteur connaît une reprise timide. L'archipel tente de concilier développement économique et développement durable, avec un tourisme qui développe la randonnée et les logements écolos.