Irlande Dunluce Castle
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Carte d'identité Irlande

L'île d'Irlande

- Superficie : 84 421 km².
- Division politique : l'île est partagée entre la république d'Irlande (Éire) et l'Irlande du Nord, qui fait partie du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord.
- Divisions administratives : 26 comtés dont 23 dans les provinces du Leinster, du Munster et du Connaught et 3 dans la province d’Ulster (les 6 autres comtés d’Ulster faisant partie de l’Irlande du Nord).
- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : en république d'Irlande (Éire) : l'île Skellig Michael et l'ensemble archéologique de la vallée de la Boyne ; en Irlande du Nord : la Chaussée des Géants.

La république d'Irlande (Éire)

- Superficie : 70 274 km², soit près de 84 % de l'île.
- Population : environ 5 millions d'habitants.
- Capitale : Dublin (ville seule, 554 500 habitants ; avec l’agglomération 1,417 million d’habitants).
- Langues officielles : le gaélique et l'anglais.
- Monnaie : l'euro.
- Régime : démocratie parlementaire à 2 chambres.
- Chef de l'État : Michael D. Higgins (depuis novembre 2011).
- Chef du gouvernement : Leo Varadkar (Fine Gael, centre droit).
- Religions : 78,3% de catholiques et 4,2 % de protestants.

L'Irlande du Nord

- Statut : l'Irlande du Nord est une nation constitutive du Royaume-Uni, avec l'Angleterre, l'Écosse et le pays de Galles.
- Superficie : 14 130 km².
- Population : environ 1,893 million d'habitants.
- Capitale : Belfast (ville seule : 341 900 habitants ; avec l'agglomération : 671 600 habitants).
- Langue officielle : l'anglais.
- Monnaie : la livre sterling (pound).
- Régime : monarchie parlementaire. Une assemblée locale de 108 députés donne à l’Irlande du Nord une sorte de semi- autonomie dans certains domaines. La Première ministre est Michelle O’Neill, du parti républicain Sinn Féin.
- Chef de l'État : le roi Charles III (pour le Royaume-Uni).
- Divisions administratives : 6 comtés (province d'Ulster).
- Religions : environ 48,4 % de protestants et 45,8 % de catholiques environ.

Économie

Dans les années 1990, l’Irlande – ancien parent pauvre de l’UE – a connu un boom économique sans précédent. On parlait alors du « miracle irlandais » ou du « tigre celte ». L’avantageuse fiscalité sur les entreprises (un taux d’imposition de 12,5 %, contre 22 % en moyenne dans l’UE) avait attiré dans le pays bon nombre de sociétés multinationales du tertiaire. Et l’Irlande s’imposait alors comme un paradis fiscal !
Mais la crise financière de 2008 est passée par là, et l’Irlande a été le 1er pays européen à entrer en récession, emporté par la banqueroute des subprimes américaines... Si la faillite des banques a été évitée en 2010 grâce au plan de sauvetage de l’UE et du FMI, le chômage a explosé. Il s’est ensuivi une politique d’austérité sévère (2009-2013), avec diminution des salaires, hausse des impôts et coupes budgétaires radicales.
Puis les indicateurs économiques sont repassés au vert en 2012-2013, attirant à nouveau les investisseurs. Dès lors, les taux de croissances du PIB ont été miraculeux pour un pays de la zone euro, dépassant 25 % en 2015 et accompagnés du retour au plein-emploi.
En 2020, alors que la crise sanitaire et ses confinements successifs plombent les économies européennes, l’Irlande affiche une insolente croissance à contre-courant de 3,4 %, dopée par les multinationales œuvrant surtout dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) et la pharmaco-chimie. D’origine américaine pour la plupart, elles ont implanté en Irlande leur siège social européen, voire mondial, profitant ainsi des largesses fiscales devenues légendaires !
Ce paradoxe souligne aussi la dualité de l’économie irlandaise. Car les entreprises servant le marché national sont moins productives et travaillent sur des secteurs plus traditionnels. Elles sont fragilisées par la pandémie et les conséquences commerciales du Brexit. L’économie intérieure profite finalement assez peu de la très bonne santé des multinationales. Sa reprise est lente malgré les aides financières de l’État aux entreprises et aux travailleurs, qui voient le chômage exploser (20 % en 2021), notamment dans les domaines liés au tourisme. Source importante de rentrée de devises, le tourisme compte pour 2,5 % du PIB, intégré dans le secteur des services qui, lui, représente au total 57 % du PIB du pays, employant 77 % de la population active, essentiellement dans la banque et la finance. Dublin s’impose d’ailleurs comme un grand centre financier mondial. De son côté, le développement de l’industrie est soutenu par la mise en avant des entreprises de pointe (textile, chimie, électronique) orientées vers l’export. Ce secteur compte pour 36 % du PIB et emploie 19 % des actifs. Enfin l’agriculture, qui représente 1 % du PIB et 4 % des travailleurs, demeure un secteur clé que le gouvernement tend à renforcer.

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