Carte d'identité New York
- Population : 8,9 millions d’hab. (l’équivalent de Londres), dont 1,7 million à Manhattan. Près de 40 % des habitants sont nés à l’étranger.
- Superficie : New York est composée de 5 boroughs (quartiers) que sont Manhattan (58,8 km²), Brooklyn (184 km²), le Bronx (106 km²), Queens (290 km²) et Staten Island (148 km²).
- Maire : Eric Adams (démocrate ; depuis 2022).
- Nombre de visiteurs : 61,1 millions en 2023, dont 10,8 millions de touristes internationaux (plus de 800 000 Français !). C’est la 6e ville la plus visitée au monde.
- Taux de chômage : autour de 5 % en 2024.
- Site classé au Patrimoine mondial de l'Unesco : la statue de la Liberté ; un ensemble de 8 œuvres architecturales du XXe s de Frank Lloyd Wright, parmi lesquelles le Guggenheim.
Économie
Passé 1er centre financier mondial devant la City de Londres depuis le chaos du Brexit, Wall Street reste plus que jamais le 1er moteur économique de New York, employant près de 300 000 personnes (soit 3 % des New-Yorkais), même si elle fut aussi l’épicentre de la crise des subprimes déclenchée en 2007, celle qui a plongé le monde dans la tourmente. Le secteur financier s’y est fortement contracté, mais la ville a paradoxalement mieux résisté que le reste des États-Unis, créant même des emplois !
Quant à l’arrivée au pouvoir de Trump, elle semble ne pas avoir trop chamboulé le marché, malgré les inquiétudes de départ.
1er secteur florissant, les nouvelles technologies, devenu le 2e pôle économique de la ville. On parle même de Silicon Alley, en référence à la Silicon Valley californienne, pour désigner le coin autour du Flatiron Building, où se sont installées au début nombre de start-up du high-tech.
Les géants de l'Internet (Facebook, Google, Twitter) ont installé leurs bureaux à New York et Amazon a ouvert plusieurs librairies et boutiques en ville... En 2017, New York a aussi inauguré sur Roosevelt Island le campus le plus cher du monde (financé en partie par le philanthrope Michael Bloomberg, l’ancien maire de la ville) : l’université technologique Cornell Tech, destinée à rivaliser avec le célèbre MIT, dans le Massachusetts.
Autres secteurs moteurs, y compris au niveau mondial : les assurances, la santé (recherche, biotechnologies et services) et l’immobilier. Mais New York c’est aussi la plus grande concentration de médias et éditeurs aux États-Unis, sans parler du marché de l’art, du marketing, de la mode, du design, de l’architecture et même du film (après Hollywood).
Parallèlement, si de nombreuses entreprises n’ont pas résisté à la crise, de grandes marques en ont profité pour multiplier leurs boutiques. Pour certains entrepreneurs, c’est même le moment de s’installer à New York ! Au même titre que les États-Unis, la Grosse Pomme jouit d’une hausse ininterrompue du nombre d’emplois créés ces dernières années...
Mais à quoi donc carbure New York ? Elle s’appuie avant tout sur un formidable vivier de jeunes diplômés en provenance du monde entier.
Ajoutons à cela son fort pouvoir d’attractivité, son nouveau visage « green » (New York est en tête du classement mondial des places financières « vertes » !), une gastronomie en pleine révolution et l’effervescence culturelle... Tout cela se traduit par une fréquentation touristique toujours en hausse, dépassant aujourd’hui les 56 millions de visiteurs, dont un quart d’étrangers.
Comme toujours, la médaille a son revers. Si New York détient la plus forte concentration de milliardaires au monde derrière Pékin, presque 2,7 millions de New-Yorkais vivent en dessous du seuil de pauvreté et autant n’en sont pas loin, soit près de 40 % de la population ! Un phénomène qui touche en priorité la population asiatique, talonnée par les hispanophones. La mairie a fait du combat contre ces inégalités son cheval de bataille... Outre les problèmes évidents liés à la langue, c’est le prix exorbitant de l’immobilier qui est visé, certains propriétaires exigeant des garanties insoutenables pour les petits revenus. Les classes moyennes fuient les prix de Manhattan pour s’établir dans les secteurs les plus reculés de Brooklyn, l’eldorado des bobos étant devenu le nouveau foyer artistique et nocturne de la ville. Une des conséquences de la pandémie de Covid est le véritable exode urbain auquel est confronté la ville, les New-Yorkais quittant la région pour s’offrir un cadre de vie plus favorable ailleurs. Aussi, les loyers baissent, et le loyer médian s’est établi à... 4 050 $ à Manhattan.
Un New York « à 2 vitesses » donc, selon les mots du maire. Le salaire minimum a déjà été sensiblement relevé à 14,50 $/h. En 2020, c’est la crise sanitaire du coronavirus qui, mettant le monde entier à l’arrêt, a pointé New York comme épicentre de l’épidémie sur le sol américain... Mais la Grosse Pomme n’est pas ville à se laisser abattre et tout se reconstruit, se réhabilite, à l’image d’un World Trade Center flambant neuf sorti de terre en seulement 10 ans !
Avec le mandat de Joe Biden, l’économie américaine est au beau fixe, portée par des dépenses publiques au plus haut et une consommation des ménages qui a largement retrouvé, en 2024, son niveau pré-Covid. Ainsi, mis à part un déficit budgétaire vertigineux (près de 7 % du PIB), les voyants sont revenus au vert et, contrairement à la situation en Europe, l’inflation galopante liée à la guerre en Ukraine a été maîtrisée (après un pic à 9,1 % en 2022, elle est retombée à 1,8 % en 2024). Un bilan que Biden ne manquera pas de mettre en avant pour tenter d’être réélu.
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