L’île de France de gare à gare, randos d’un jour
Les oiseaux de Saclay en hiver
Aller : RER B4 Paris - Bures-sur-Yvette (91). Compter 40 mn depuis Châtelet-Les-Halles.
Retour : RER C8 Vauboyen-Paris.
Rando : 16 km, 4 h, balisage blanc-rouge, jaune-rouge.
C’est l’hiver, il fait froid, beau et sec, un temps pour observer les oiseaux migrateurs sur les étangs glacés du plateau de Saclay. Ne pas oublier de mettre des jumelles dans mon sac et surtout un pique-nique, car sur ce plateau isolé, les cafés sont rares…
Dès la sortie de la gare RER, je rejoins l’Yvette et la Mérantaise, deux cours d’eau qui survivent depuis le début des temps, au milieu des grandes institutions. à Gyf, un coup de chapeau aux bâtiments du CNRS, et me voilà à pied d’œuvre.
Le balisage jaune-rouge conduit alors à un canal, puis en sous-bois, le long d’une ancienne rigole, jusqu’au Centre d’études nucléaires de Saclay. À la fin du XVIIe siècle, Vauban avait imaginé récolter l’eau de pluie grâce aux rigoles de l’Étang-Vieux. Il fit construire alors, à côté, un deuxième étang, l’Étang-Neuf, avec un pavillon et un rendez-vous de chasse pour le roi. Le côté Étang-Vieux est classé réserve ornithologique. Fuligules milouins, canards col-vert, oies sauvages et bien d’autres oiseaux migrateurs s’en donnent à cœur joie dans les roselières. Envols, plongeons, surf au ras de l’eau, tout n’est que grâce naturelle. Quel sera leur avenir ?
Par ce temps glacé, je les observe de plus près en longeant la nationale qui sert de digue entre les étangs, avant de revenir à la gare RER de Vauboyen.
Texte : Anne-Marie Minvielle
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