Trois semaines en avril au Maroc

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Nous venons de passer un peu plus de 3 semaines au Maroc.
Trois semaines en itinérant au départ de Marrakech en Logan de location.
Nous avions choisi de partager ce voyage en 3 temps forts: le bord de la mer d’abord, une semaine à Aourir au nord d’Agadir, Aït Baha et Tafraoute pour une semaine également, puis une semaine dans la palmeraie de Skoura suivie de 3 jours à Marrakech avant de repartir.

A notre arrivée, nous avons été surpris par les températures, beaucoup plus élevées que les années précédentes et nous avons été étonnés et émerveillés par les quantités de fleurs, et ce, tout au long de notre parcours. Les Marocains nous ont expliqué qu’ils avaient eu beaucoup d’eau cet hiver, une eau bienfaitrice, pas une eau qui détruit tout sur son passage.

Première étape : AOURIR.
Installés au Bab Aourir, on a pu rayonner dans ce secteur
Belle découverte de cette année, la grotte de Assif El Had, au-delà d’Imouzzer. Une belle route pour s’y rendre. Un calme absolu quand on y est. Un bel espace pour pique niquer au bord de la séguia, à l’entrée de la grotte.

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Autre belle promenade, la vallée du miel et la vallée du paradis.
C’est toujours un plaisir.
Faire halte pour profiter des petites piscines naturelles, observer quelques instants les apiculteurs au travail, se promener dans les jardins du paradis. Que du bonheur.

Le lendemain ce sera plage et baignade, le soleil tape très fort et on se met bien à l’ombre du parasol. Indispensable.

Puis après cette journée consacrée au farniente, on décide de grimper sur les hauteurs de Taghazout. On domine toute la baie de Taghazout.

On partage ces instants magiques avec un monsieur du village qui garde ses quelques chèvres. Intrépides, elles montent à l’assaut des arganiers tandis que le petit âne se régale, inconscient de la chance qu’il a de vivre dans un pareil endroit.

Autre retour, on profite un peu de la mer.
Le village de Taghazout s’habille de bleu petit à petit.

Le souk d’Aourir, le mercredi, est riche en couleurs et en animation. C’est le rendez-vous hebdomadaire des gens de la région et il dure toute la journée.
Repas grillade au Bustro. Sympa.

Escapade à Agadir, promenade sur le front de mer.
Et voilà une 1ère étape de ce voyage qui se termine.
En route pour Aït Baha.

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Et le but de cette journée,c’est la visite du grenier d’Inoumar. Grâce aux informations précises de Michel Terrier on finit par le dénicher. Au bout d’une piste entourée de champs d’orge et de quelques arganiers, on arrive dans un petit village et là, on rencontre un groupe de touristes français accompagné de leur guide, on se joint à eux pour la visite. Sympa, très sympa. On ne découvre le grenier qu’au tout dernier moment, il surplombe l’oued qui coule, ou qui ne coule pas, en contrebas. C’est superbe.

Entre l’ancien village et le grenier, on voit de nombreuses citernes qui récupèrent les eaux de ruissellement. Certaines d’entre elles sont pleines. Certaines sont isolées, d’autres sont en enfilade.

Le soir on fait étape à Aït Baha.
Et le lendemain matin, on repart en direction de Tafraoute.

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Après une bonne nuit réparatrice, on va s’acheter nos viennoiseries, guidés jusqu’à la pâtisserie par le petit marchand de légumes du coin de la rue. Deux croissants et deux pains au chocolat, 6dh. Puis on va prendre 2 cafés cassés au bar,16dh les 2. Et voilà un excellent petit déjeuner.
Prêts pour affronter la route de montagnes jusqu’à Tafraoute… Et là, tout le long de la route, on va en avoir plein les yeux.

La moisson a déjà commencé. C’est d’une beauté à couper le souffle.
On s’approche tranquillement de Tafraoute, un de nos sites préférés au Maroc.

Le lion veille toujours sur la vallée des Amelnes.
On s’installe à L’Arguenier des Amelnes, accueil toujours aussi sympathique et la piscine nous tend les bras.Super.

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Nuit très calme, nous craignions l’arrivée tardive d’un groupe de 17 participants à un rallye en 205. Mais ils ont " oublié " de venir…Majid était déçu , ils les ont attendus jusqu’à 3h du matin…Nous, on a bien dormi.
On prend notre petit-déjeuner messemen, amlou, miel, confiture, beurre, pain frais, bon thé à la menthe et café…Tout ce qu’il faut… Ils avaient prévu pour les 17 absents…

Puis, avec notre pique-nique, on va jusqu’aux rochers peints et on emprunte la piste qui rejoint le village d’Aday.

Autre retour, quelques longueurs dans la piscine et le dîner nous attend. Cuisine toujours excellente.

Le lendemain, c’est jour de souk, le mercredi.
Le souk a déménagé mais il est toujours en pleine ville et n’a rien perdu de son charme.

Achat de sfenj pour le goûter et petit repos en terrasse au Tanger pour profiter du spectacle de la rue avant de faire un petit tour dans les boutiques du centre.T de retrouver la quiétude de notre petite auberge.

Le lendemain on ira marcher autour de la ville, dans la palmeraie, à la découverte des façades de maison si typique de Tafraoute.

On ne résiste pas à la tentation de partir pour la énième fois marcher dans la vallée de l’Ait Mansour et ensuite à filer jusqu’au village de terre de Gdour, village qui tombe en ruine, tranquillement, année après année.

Une grande marche dans les villages de la vallée des Amelnes, un peu tous les mêmes, mais tous différents et nous quitterons Tafraoute pour d’autres cieux.

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Au lever du jour, on est réveillés par une cacophonie de pépiements d’oiseaux. Ça dure peu de temps mais c’est d’une intensité extraordinaire.
Aussitôt après le petit déjeuner on part en direction d’Igherm.
La route est magnifique.

Imouane avec son grenier au sommet du village.

Et c’est toujours aussi fleuri.

Ça monte et ça descend, on traverse et on retraverse l’oued Tata.
La route suit souvent les oueds qui étaient les 1ères voies de communication utilisées par les nomades depuis la nuit des temps.

Des plissements impressionnants.

Des scènes de vie superbes.De vrais tableaux.

Et toujours des fleurs.

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Quelques photos.

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Et notre étape à Skoura n’aura rien à envier aux précédentes.
Arrivés en soirée au gite Kasbah la palmeraie, on retrouve Mohamed, Ghizlane et leurs petite famille. On s’installe sur la terrasse pour bénéficier de la vue sur la palmeraie et sur l’Atlas.
Dès le lendemain, Mohamed nous accompagne dans la palmeraie, à l’autre bout de la palmeraie. Les palmiers sont en fleurs. Fleurs mâles et fleurs femelles sont différentes, c’est la main de l’homme qui intervient pour la fécondation qui ne se fait

Les premières fleurs de grenadiers commencent à apparaître.
Les roses parfument les chemins.

L’eau est toujours présente pour irriguer les jardins à l’ombre des kasbahs majestueuses.

Retour au gite pour lire, bien installés sur la terrasse.

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Le lendemain, là encore comme pour l’Aït Mansour, pour la énième fois, on ne résiste pas à l’appel de la vallée des amandiers. C’est tout près et c’est géant. Et en plus, en avril, des versants entiers de montagne sont fleuris.
Après le petit déjeuner et les délicieuses crêpes au miel préparées par Ghizlane, on va acheter notre pique-nique et on s’enfonce tranquillement dans la vallée des amandiers.
Les roseaux et le bois sèchent en bordure de route, tout comme l’herbe coupée pour nourrir les animaux.

On pourrait penser qu’il a neigé à la sortie de Toundoute, mais pas du tout, c’est le sel qui affleure.

Un point d’eau, au milieu de nulle part, et on partage un moment avec le berger venu faire boire ses bêtes. Il pose pour la photo. Sympa.

On poursuit notre route vers le fond de la vallée. On suit ou on traverse des oueds géants. C’est époustouflant de beauté.

Ensuite contrebas de la route, un rûcher collectif qui s’abîme un peu mais qui semble encore être en activité. Juste derrière un petit marabout parfaitement intégré, on le devine à peine. Et plus les oueds, la montagne…

A l’heure du pique nique, bien installés à l’ombre des oliviers, on se croyait seuls dans ce petit coin de paradis. Eh bien pas du tout, on a soudain entendu des bêlements derrière nous, un troupeau de moutons et de chèvres arrivait dans l’oued et s’apprêtait à escalader la montagne. Et ce fut fait en un rien de temps. Le berger, expérimenté, avait pris un raccourci et il arrivait en même temps que ses bêtes au sommet de la montagne. Bravo.

Et partout des fleurs, des rûches… C’est le printemps.

On va jusqu’au bout de la vallée, jusqu’au village de Cantola. On y gare la voiture et on part marcher dans les jardins au-dessus du village. Ici aussi, l’eau court dans les séguias et irriguent généreusement les parcelles cultivées.Tout y calme et sérénité.

Un rythme de vie qui laisse rêveur.

Magnifique journée,

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Quelques photos. …

Fleurs de palmiers mâles et femelles.

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Lundi, jour de souk, l’animation bat son plein à Skoura.
La circulation n’est pas facile dans la rue principale surtout en matinée.
Heureusement, à pied, on y est rapidement.

Chacun vend ce qu’il a: légumes, outils,poteries, bijoux, bois,viandes,épices, roses séchées , amandes,dattes,poudre de perlimpinpin … ou répare ce qu’il peut : outils, théières,montres,téléphones…

Et chacun son moyen de locomotion : ânes,mules, vélos,voitures,tuk-tuk, vélomoteur. …C’est très varié.

Avant de quitter le souk on s’offre un thé à la menthe dans une des petites gargottes du souk, un thé délicieux. Un lieu tout à fait extraordinaire où chacun peut arriver avec son thé, son sucre, sa viande, ses légumes et n’acheter que la braise. On a adoré ce moment et l’atmosphère qui y régnait faite de bienveillance, de sérénité et de partage.

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Le souk

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lendemain après le petit déjeuner pris sur la terrasse, sous la pergola, les enfants de la maison viennent nous chercher pour aller cueillir les roses du jardin. On les mettra dans un petit panier pour parfumer le salon.

Dans la matinée, on verra arriver un groupe de musiciens qui vont de maison en maison pour jouer un morceau et ainsi gagner de quoi vivre. Mohamed nous explique que ce sont des descendants des Abids, des esclaves noirs, qui, une fois affranchis, ne possédant ni maison ni terre, étaient partis de ville en ville et de maison en maison pour gagner leur vie. Intéressant.

Et l’après midi, avec des amis venus nous rejoindre pour quelques jours, on va visiter une kasbah. De la terrasse, on domine la palmeraie et les oueds, on découvre le riad qui accueillait les invités…

On rentre tranquillement en flânant dans la palmeraie.

Et on s’installe au jardin, sous la tente, pour partager un thé.
Les orangers du jardin nous surprennent, ils ont encore des fruits mais déjà des fleurs. Et quel parfum.

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Photos

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Le lendemain, avec nos amis et leurs enfants, ce sera "plage "et baignade, dans le Dadès, à Sidi Flah, petite oasis pleine de charme à 7 ou 8 kilomètres de Skoura. C’est calme, on sera les seuls vacanciers. Mais pour la 1ère fois depuis que je sillonne le Maroc en tous sens, je vais voir des Marocains pêcher à la ligne en rivière.
Les lauriers roses sont fleuris, les grenadiers également, tout comme les figuiers de Barbarie et même si ce n’est pas très profond, tout le monde s’amuse et se rafraîchit.

On fait une petite promenade dans les jardins.
Les amandes sont déjà de belle taille. Tout pousse ici, l’eau est toujours présente, quelque soit la saison.

Quand on a regagné nos voitures en bord de route, des dizaines de petits écureuils de Barbarie sautaient d’un rocher à l’autre, cherchaient à se restaurer, jouaient à cache-cache. Tout un spectacle, mais pas facile à photographier.

A notre retour au gîte, les enfants se joignent à d’autres enfants pour aller découvrir les secrets de la poterie. Ils reviendront ravis d’avoir pu s’essayer au métier de potiers.
Et le soir, surprise, Ghizlane a préparé un énorme gâteau d’anniversaire pour fêter les 7 ans d’un de leurs camarades potiers.Et le "Joyeux Anniversaire "sera entonné dans toutes les langues. Ou presque.
Elle n’est pas belle la vie.

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Les gorges de Sidi Flah

[hannahteruel]

…" Mais pour la 1ère fois depuis que je sillonne le Maroc en tous sens, je vais voir des Marocains pêcher à la ligne en rivière. " …

Je réagis car comme toi j’ai vu pour la première fois l’année dernière des marocains pêcher à la ligne dans le M’Goun .

Pour le reste je suis avec attention , j’ai laissé Mhajid et son équipe ce matin , le temps à ete superbe sur Tafraoute .

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Et la piscine appréciée…
Nager sous l’oeil attentif du lion…Un maître -nageur royal…

[hannahteruel]

Une belle photo de cet endroit plein de charme .
Une question me taraude depuis quelques temps , pourquoi l’Arganier n’est il plus dans le guide du routard ? Les prestations sont bonnes elles se sont meme améliorées avec le temps et pourtant le guide l’a supprimé .
Que peut on faire pour qu’il soit de nouveau intégré ?

[trostang]

On a du mal à comprendre qu’une telle adresse ne soit pas dans le routard,c’est vrai. Une de nos adresses préférées au Maroc. Un excellent rapport qualité prix.
Mais ça ne les empêche pas de travailler.

[hannahteruel]

On a du mal à comprendre qu’une telle adresse ne soit pas dans le routard,c’est vrai. Une de nos adresses préférées au Maroc. Un excellent rapport qualité prix.
Mais ça ne les empêche pas de travailler.

'Effectivement pour moi c’est une de mes meilleures adresses qualité prix du Maroc .

S’il est vrai que ça ne les empêche pas de travailler le gérant se demande toujours pourquoi il ne figure plus dans ce guide qui est tout de même une référence ? Il cherche des coordonnees téléphoniques pour les appeler puisqu’ils ne répondent pas au courrier .
Si quelqu’un a un tuyau fiable pour les contacter de vive voix se serait sympa . On peut me le communiquer en MP bien sur .

[trostang]

Hélas, je n’ai rien de tout ça, mais il est déjà possible de mettre un avis sur hôtel routard. Ils en tiennent peut-être compte.

[trostang]

Le matin suivant, on se réveille de bonne heure et ça tombe bien car on a décidé de passer dans la vallée des roses. On part en direction de El Kelaa N Gouna avec en toile de fond les sommets légèrement poudrés, il a neigé pendant la nuit.

Là encore on est surpris de voir autant d’eau dans l’oued.

Après quelques achats en vue du pique nique on se dirige vers la vallée des roses.
Les jardins sont entourés de haies de rosiers. Et la cueillette n’est pas terminée.

A un moment, à la sortie d’un virage, on a la surprise de voir arriver tout un troupeau dans l’oued. Les sites est superbe et le spectacle magnifique.

Les nomades font boire leurs bêtes et partent aussitôt après.

Dans le village de Boutrahar, c’est jour de lessive. Scène vivante et colorée.

Et à la sortie du village, c’est le royaume des coquelicots. Un régal pour les yeux…Encore un…

Pique-nique au fond de la vallée au bord de l’eau, avec vue sur les petites parcelles de céréales. On croirait voir des rizières.

Sur le chemin du retour, on fait halte devant une kasbah en ruines qui a encore fière allure.

Les hommes comme les animaux cherchent à se mettre à l’abri du soleil.

Et le retour à Skoura se fait dans la bonne humeur générale.
Tout le monde est content de retrouver l’ambiance chaleureuse du gite.
Et les bons petits plats de Ghizlane.

[trostang]

Troupeau dans l’oued

A la sortie de El Kelaa

En ruines,mais quelle élégance!

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Merci pour ces belles photos.
Cette région est tellement belle.

[trostang]

Notre dernière journée sera consacrée au repos et à la flânerie dans la palmeraie. Mohamed à réservé des ânes et les enfants ne boudent pas leur plaisir. Belle promenade et belles rencontres.

Pause goûter à la boulangerie du centre ville et livraison insolite de pattes chez le boucher.

Et le lendemain on reprendra la direction de Marrakech pour une courte halte avant de sauter dans l’avion.

Et on vivra une drôle d’expérience, attablés à une terrasse en rez-de-chaussée sur la place Djema El F’Na, autour d’un thé et d’un café cassé.
Installés à 2 depuis déjà un petit quart d’heure, on verra arriver vers nous un couple de Finlandais. Sans un mot, ni même un regard, ils s’installeront à notre petite table, alors que de nombreuses tables sont libres tout autour, et pourquoi à votre avis ? Pour ne pas avoir à commander de consommation… La dame finira par commander un Soda…Incroyable mais vrai…D’autres personnes appartenant au même groupe se sont installés à 6 autour de la même table et ils ont commandé un café pour 6 et ont sorti leurs bières de leur sac. Le serveur est intervenu pour leur expliquer que ce n’était pas admissible…
Et pourtant c’est vrai…

Voilà donc la fin de ces 3 semaines, trois semaines magnifiques qui en appellent d’autres.

[hannahteruel]

…"Et on vivra une drôle d’expérience, attablés à une terrasse en rez-de-chaussée sur la place Djema El F’Na, autour d’un thé et d’un café cassé.
Installés à 2 depuis déjà un petit quart d’heure, on verra arriver vers nous un couple de Finlandais. Sans un mot, ni même un regard, ils s’installeront à notre petite table, alors que de nombreuses tables sont libres tout autour, et pourquoi à votre avis ? Pour ne pas avoir à commander de consommation… La dame finira par commander un Soda…Incroyable mais vrai…D’autres personnes appartenant au même groupe se sont installés à 6 autour de la même table et ils ont commandé un café pour 6 et ont sorti leurs bières de leur sac. Le serveur est intervenu pour leur expliquer que ce n’était pas admissible…
Et pourtant c’est vrai…"

On a souvent des retours de cette place quî évoquent les arnaques , la pression des commerçants etc …pour une fois les arnaques ne sont pas du côté que l’on croit, ce récit nous montre l’envers du décor , le mépris de certains touristes , en quelque sorte des goujats qui mériteraient de se faire arnaquer .

merci pour ce retour .

Hannah

[trostang]

Et oui,un voyage est fait de tout ça.
Mais l’essentiel n’est pas cette anecdote, heureusement.

[hannahteruel]

ce récit nous a montré plusieurs facettes du Maroc , ca a ete un vrai plaisir de le suivre , .meme lorsqu’on croit connaitre il y a toujours à apprendre à travers les carnets des uns et des autres .
le tien est particulièrement agreable à suivre , et la fin pour moi est une sorte de morale de la fable pour tous les grincheux qui se plaignent et voient des arnaques partout .

[trostang]

Merci Hannah.
Moi aussi,je prépare mes voyages en lisant les forums. Et j’y trouve toujours des choses intéressantes. On a toujours besoin de faire de nouvelles découvertes et en même temps de retourner là où on a de bons souvenirs. Un peu des deux…
Et toi,quel temps as-tu à Tafraoute ? Il doit faire chaud. Même en France la chaleur est arrivée.
Bon séjour.

[hannahteruel]

Il il fait tres chaud en effet à Tafraout , mais le patio permet de garder un peu de fraîcheur .
Petite anecdote, hier je fais recharger mon telephone , 50DH , et au moment de payer …damned, j’ai oublié mon porte monnaie à l’hôtel . Ennui , on ne peut pas annuler ce type d’achat . Qu’à cela ne tienne le commerçant me dit de repartir chercher l’argent , il fait confiance …Peut on imaginer l’inverse en France envers un touriste marocain ?

[trostang]

Et voilà encore une belle "leçon " donnée par une personne pour qui c’est la normalité tout simplement. C’est nous qu’une telle réaction surprend, pas lui.
Le voyage nous ouvre les yeux et nous enrichit… Normalement…

Merci pour le témoignage.
Puisse-t-il ouvrir les yeux autour de nous.

[milouxx]

Chouette carnet.
Vivant et intéressant à lire du début à la fin.
Merci pour le voyage.

[trostang]

Merci,si c’est un plaisir, tant mieux.
Mais c’est un plaisir partagé.
A bientôt.

[rosido]

merci pour ce beau récit qui m’a fait repartir avec bonheur au Maroc ; nous l’avons découvert en octobre , et nous comptons bien y retourner au printemps pour voir toutes les fleurs ! je suis OK avec vous pour l’Argannier : il a toute sa place dans le Guide du Routard !

[trostang]

Le printemps était magnifique cette année, le Maroc avait bénéficié de pluies peu de temps avant notre venue et la végétation en avait profité. Tout était couvert de fleurs. Et toutes ces fleurs laissaient présager de bonnes récoltes.
L’automne a son charme également, les dattes,les figues,les grenades.

Bon week-end

[jbf]

Je suis passé voir le grenier à Inoumar.
Très, très beau. Et quel site !
Incroyable !
Merci pour les conseils.

[pouletcitron]

Je connais Inoumar depuis 8 ans , l’ayant découvert avec Yves de Dar dzhara à Taroudant , qui depuis le suggère régulièrement à sa clientèle dans sa large liste des excursions possibles (sans aucune rétribution !!)… un fameux bloggeur d’Agadir , s’en est fortement inspiré.

De Taroudant , on peut faire une belle (et grosse) journée avec les plus beaux agadirs du secteur ;
Inoumar (le plus caché), Ait Oughain (le plus beau à l’intérieur), Tasguent (le plus spectaculaire de l’extérieur), ces 2 la sur une route nouvellement goudronnée que mme Michelin ne connait pas , et imchguiguiln ( le meilleur accueil francophone) à 3 kms d’ait Baha.
On peut allèger en reportant Inoumar à une autre (demi) journée.

[jbf]

Le grenier d’Inoumar est bien caché en effet.
On était prévenus et malgré ça, même en le cherchant et en le sachant tout près, on ne l’a vu qu’au tout dernier moment.
Bien protégé aussi,des gros murs de pierres,de haies de figuiers épineux, un village fortifié (aujourd’hui en ruines) donc difficile d’y accéder.

[pouletcitron]

““Le grenier d’Inoumar est bien caché en effet.””
surtout qu’une assoc de bras cassés a mis en place un flèchage qui vous embarque à l’autre bout du village !
voir :

... les balades dans le coin - Soleil de Taroudant

depuis les pistes et routes ont un peu changé !