J’ai effectué un séjour à Madère du 12 au 22 février 2023.
Après un vol de 4 heures au départ de Charleroi je prends un taxi pour me conduire à mon studio à Ribeira Seca, sur les hauteurs de Machico, petite ville distante de 6 km.
La vue sur l’agglomération encadrée par des montagnes est superbe.
. Lundi 13 février :
Promenade sur les hauteurs de Ribeira Seca.
Le temps n’est pas très encourageant et les hauteurs de Ribeira Seca disparaissent dans les nuages.
Quelques kilomètres dans les rues environnantes me font deviner un massif très escarpé.
Le restaurant Lily´s au bord de la route est un point de repère pour l’arrêt de bus.
J’ai opté pour des déplacements en bus, la gare routière de Machico desservant toute la partie Est de l’île (compagnie SAM).
Funchal est desservie par de nombreux départs.
Je vais faire des courses au Continente adossé à la gare routière et distant de 2 km.
Pour la remontée au logement je prends un taxi (5€).
. Mardi 14 février :
Le bus 113 me conduit à la Baia d´Abra, point de départ d’une randonnée dans la presqu’île de Sao Lourenço.
Un parcours de 6 km le long d’un sentier parfois vertigineux permet d’admirer cette merveille de la nature.
De retour en début d’après-midi, j’emprunte le bus jusqu’à la sortie du tunnel de Canical.
C’est le point de départ pour l’accès au Pico do Facho qui domine la baie de Machico de ses 322 mètres.
C’est un remarquable belvédère qui porte la vue sur Sao Lourenço d’un côté et l’aéroport Cristiano Ronaldo de l’autre.
Je rejoins mon logement à pied en 3 km.
. Mercredi 15 février :
À l’entrée du tunnel de Canical débute la levada do Canical, canalisation destinée à l’approvisionnement en eau et accompagnée d’un sentier propice à la randonnée.
Je dois éviter les zones boueuses liées aux pluies des jours précédents et parfois franchir des torrents.
Parvenu au Vereda da Boca do Risco, j’entreprends la montée au col atteint en 30 minutes.
Les rafales d’un vent violent réduisent la durée d’observation de la côte. J’aurai l’occasion d’y revenir.
Retour au logement par le même sentier puis en serpentant dans les ruelles.
. Jeudi 16 février :
Déplacement à Funchal par un des nombreux bus disponibles.
Après quelques pas sur l’Avenida do Mar qui concentre de nombreuses curiosités je me dirige vers le haut de la ville avec le bus 21 vers le Monte Palace Tropical Garden de Monte perché à 550 mètres.
J’entreprends la descente par le sentier de la levada do Bom Sucesso (la bonne chance) après avoir visité une belle église et passé devant les pousseurs de traîneaux.
Un chemin pavé conduit à la vallée de la Ribeira do Joao Gomes.
Le sentier pénètre dans une forêt d’eucalyptus et de nombreuses marches glissantes corrigent sa raideur.
Au fur à mesure de la descente le torrent devient plus bruyant.
J’emprunte la levada abandonnée de Bom Sucesso sur laquelle il faut avoir le pied sûr
Le retour à la gare routière SAM est l’occasion de flâner dans le centre ville et de faire escale à l’office du tourisme.
. Vendredi 17 février :
Curral das Freiras.
J’accède au petit village de Curral das Freiras, cerné par des massifs, grâce à la ligne 81.
Le trajet emprunte une route vertigineuse offrant des paysages saisissants.
Le chauffeur a bien du mérite quand il doit croiser un autre bus.
Je descends au miradouro d’Eira do Serrano. Quelques centaines de mètres accomplis sous une averse accompagnée d’un vent violent conduisent au belvédère heureusement protégé. Delà, une vue aérienne sur le village et les massifs dont les cimes disparaissent dans les nuages.
J’emprunte le sentier pavé bien glissant.
Les bâtons sont très utiles.
Au terme de multiples lacets je rejoins la route et le village qui prépare son carnaval annuel.
. Samedi 18 février :
Aujourd’hui, je prends la ligne 56 pour Ribeiro Frio.
La gare routière se trouve juste à côté du départ du téléphérique.
Le bus s’élève vers les sommets de l’agglomération.
Le croisement d’un autre bus nécessite plusieurs minutes de d’acrobaties pour franchir l’obstacle.
L’animation règne au centre d’accueil.
Je trouve rapidement l’entrée de la levada do Furado.
Après la foule, je me retrouve seul sur un large chemin qui s’enfonce dans une épaisse forêt où le brouillard crée une ambiance particulière.
Le chemin cède la place à un étroit sentier et je dois quelques fois descendre et monter des marches pour contourner une cascade qui noie le passage.
Je dois mettre mon Kaway car l’eau goutte des parois.
Par moments je frôle le vide.
Certains passages sont souterrains, creusés dans la roche d’origine volcanique.
De courte durée ils ne réclament pas l’usage d’une lampe.
La randonnée se poursuit par une descente boueuse vers le col de Portela.
Là, un miradouro offre un superbe panorama sur le village de Porto da Cruz dominé par la masse du rocher de l’aigle.
Une route rejoint la vallée de Marocos et le village de Ribeira Seca.
. Dimanche 19 février :
Une autre levada m’attend à Camara où j’arrive par la ligne 129.
Un agréable sentier longeant la canalisation conduit sur les hauteurs de Funchal.
Les traces d’incendies passés sont encore visibles.
Le stade de football perché à 700 mètres accueille un concert.
La levada traverse le Choupana Hills Resort abandonné.
La route vers Funchal conduit au parc botanique, occasion d’un beau point de vue sur la vallée Joao Gomes précédemment parcourue.
. Lundi 20 février :
La ligne 53 que je prends à l´estacao de Machico me conduit en une trentaine de minutes aux abords de Porto da Cruz.
Je traverse les cultures par un chemin bétonné et les nombreuses marches me rapprochent de la praia de Maiata.
J´amorce la montée vers le massif par une route en lacets qui atteint la falaise haute de 300 mètres.
Ainsi débute un périple au bord du vide.
Le sentier traverse une forêt dense parfois traversé par un cours d’eau.
Je croise de nombreux groupes qui vont dans le sens prescrit par les guides.
J’aurais eu du mal à les dépasser si j’avais choisi cette direction.
Au loin apparaît la presqu’île de Sao Lourenço déjà visitée.
Arrivé à Boca do Risco je m´élève dans une forêt d’eucalyptus pour atteindre le pic Castanho à 589 mètres.
Une descente très raide par un sentier rarement fréquenté débouche sur la levada do Canical que je suis pour rejoindre Machico.
. Mardi 21 février :
Située à une douzaine de kilomètres de Funchal, la falaise de Cabo Girao avec 580 mètres est la plus haute d’Europe.
Je m’y rends avec la ligne 7 en une petite heure.
Une plate-forme en verre offre une vue impressionnante sur la paroi et les cultures qui se développent sur de multiples terrasses.
Je rentre à pied par le front de mer, la descente emprunte un sentier qui serpente entre les cultures.
Demain je prends un vol à 6 heures.
Merci beaucoup pour votre retour de voyage!
Nous partons le 21 juin pour Madère de Charleroi également (pour une durée de 3 semaines), et votre retour m’intéresse
Nous partirons avec notre bébé de 1 an et nous hésitons de louer une voiture durant tout le séjour… Nous pensons passer une semaine à Funchal pour ne pas devoir prendre de voiture cette semaine-là et réduire le coût.
Avez-vous réservé un taxi de l’aéroport à Funchal en avance ? Ou bien directement à l’aéroport?
A combien revenait le trajet?
A Funchal, la ville est-elle facilement desservie par les bus? Combien coûte un trajet en bus?
Merci beaucoup pour votre retour!
Gwanaelle
barougeek5
Bonjour,
De l’aéroport vers Funchal, vous avez l’Aerobus qui coûte 8€ l’Aller-retour et qui dépose entre autres dans la zone des hôtels. Il y les horaires et itinéraires sur le net.
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nath686
Bonjour
Merci pour votre post sur votre expérience à Madère sans voiture de location ni guide.
Je constate que c’est faisable
Nous y serons dans 2 mois, basés dans le centre de Funchal. Concernant les bus, se rendent-ils sur toute l’ile depuis Funchal ?
Connaissez vous le site web de la compagnie principale ?
Merci d’avance.
Bonnes Fetes !
Il y a un Guide gratuit et blog super interressant Exlore Madeira sur tout ce qu’il y a à faire à Funchal, et dans toute les villes de l’île : Exlore Madeira
