Retour d’expérience.
Paris - Tachkent (A/R) sur Rossiya avec escale à Saint-Pétersbourg.
Paris - Saint-Pétersbourg - Paris, bons vols avec des prestations correctes, un personnel souriant sur A320 très récent ; Saint-Pétersbourg - Tachkent - Saint-Pétersbourg, vol en bétaillère, B767 pas récent (à l’aller, ça sentait l’écurie - vrai), nous étions les seuls “occidentaux” à bord, le reste des passagers étant des travailleurs ouzbeks qui rentraient chez eux ou retournaient en Russie. Le personnel les prenant pour de la m… ou pas loin, le service était assez lamentable même si en nous voyant celui-ci devenait beaucoup plus aimable - ce qui contribuait à nous gêner.
Le suivi des bagages aux correspondances est lui folklorique car à son hub de Saint-Pétersbourg, Rossiya ne dispose pas de système automatisé pour transférer les bagages d’un vol à l’autre. Bon, lorsqu’on arrive dans l’aérogare, il faut signaler à un petit guichet qu’on se s’arrête pas en Russie mais qu’on prend un autre vol. En fait, du personnel récupère à la main vos bagages sur le tapis roulant et les met sur le bon chariot pour l’autre vol. On attend devant les guichets contrôle des passeports qu’un membre du personnel viennent vous chercher pour éviter - comme on est en transit - la douane, et par quelques couloirs secrets, on gagne la bonne zone d’embarquement. Le personnel était charmant. On invoque ensuite Saint-Christophe et autres bienheureux pour voir ses bagages à l’arrivée. Tous ces saints hommes ont répondu à nos suppliques car nos bagages étaient à Tachkent ; en revanche, il en manquait deux à Roissy au retour qui sont arrivés le lendemain - signalons qu’ils ont mis 6 jours pour venir de Roissy à notre domicile distant de 150 km.
Ce n’est pas cher, avions très corrects, bon pilotage (pour le peu que j’ai pu en apprécier) ; pour vols avec correspondance, avoir de bons intercesseurs célestes et aimer le risque.