"Renvoyer l’activité 10km plus loin ça va faire plaisir aux riverains de cet aérodrome ! Quand on voit comment la nature s’adapte aux nuisances crééés par l’homme, je ne pense pas que cette réserve naturelle soit menacée par cette activité."
Se servir de “la nature” comme poubelle sonore est bien le pire que l’on puisse faire! c’est déverser la pollution sonore précisément là où ça fait le plus de dégâts, puisqu’on supprime les derniers endroits de calme qui restent et impacter le plus cruellement possible les humains qui viennent dans ces temples naturels “respirer” loin du désordre-la-ville… Dans la nature, un bruit faible devient fort par contraste, l’émergence acoustique plus élevée, l’impact est considérablement plus grand qu’en zone urbanisée. La nature est très vulnérable à la pollution sonore et on déplace la nuisance sur des humains encore plus sensibles et aussi la plupart des animaux, insectes et même les plantes qui perçoivent d’abord le paysage acoustique et particulièrement LES VIBRATIONS, on connait bien la décoloration des batraciens due à la pollution sonore ainsi que baisse de croissance des végétaux en présence de bruit constant (au profit de plantes envahissantes qui remplace vieux arbres et plantes locales). Organisez des baptèmes de l’air pour 50.000 touristes par an DANS le PARC NATIONAL DE LA VANOISE et vous pourrez être fier de suivre l’exemple de La Réunion mis à part qu’en plus la Réunion autant surpeuplée que le Japon… MESURES RÉCENTES à la Réunion, le jour où ils faisaient l’effort du moins de bruit possible (13 mai 2022, contrôles et mesures de la STAC)
(Ce type de mesures peuvent être faites avec un logiciel gratuit Audacity, un ordinateur équipé de linux et un enregistreur à 250 euros, ne vous en privez pas pour militer!)
L’électrique n’apportera pas le silence car le bruit provient des pales et hélices.
Un drone électrique de 250 gramme ou un petit avion d’aéromodélisme en sont la démonstration!
Attention aux nouvelles lois alpines qui interdisent l’héliski (Bravo!!!) mais qui, bizarement tolèrent la dépose à ski avec des “aéronefs sans pilote à bord”: on en rigole mais c’est pas une blague, car ces aéronefs sans pilotes à bord (drones porteurs) EXISTENT et servent déja au base jump, et avec un peu plus d’autonomnie bientôt pour le ski: les skieurs vont se pendre à cet aéronef sans pilote à bord puis le larguer une fois atteint leur point de départ ou de saut: bientôt dans les alpes, “vous n’avez rien à dire on respecte la loi”!
Limiter, fixer des quotas, en pratique ça ne marche pas. Un peu de nuisances tolérées est la porte ouverte à plus de nuisances, c’est le principe du pied coincé dans la porte.
Si on n’appele plus votre région par son nom mais par un slogan inducteur de comportements de recherche des sensations (par exemple “La Réunion L’île intense”) c’est potentiellement très dangereux pour la qualité de vie, car ce genre de communication change l’approche globale des touristes potentiels: les gens adoptent sans même s’en rendre compte l’appelation-slogan, se l’approprie et l’associent à leur égo enrichi du voyage, et la propagent sans conscience que ce sont des slogans de manipulation marketing (des “implants mentaux” lancés pour la vente et déjà associés à des communications publicitaires virales ou subliminales). Surveillez bien le “marketing” de vente de la région et les comportements viraux associés, et contrez si possible par les réseaux sociaux…