Ha ha je n’ai pas trop le temps d’aller au restaurant entre deux concerts, opéras ou ballets
ça dépend un peu où vous serez logés en fait…
Figlmüller c’est très touristique mais ça reste vraiment bien en fait. (Il faut aimer la viande, le Schnitzel est plus grand que l’assiette). Toujours pour les Schnitzel, Schnitzelwirt sur la Neubaugasse est très bien aussi (la viande est excellente, l’atmosphère chaleureuse avec de grands poêles en faïence, et le service à la bonne franquette - c’est peu cher et d’ailleurs le serveur m’a toujours fait payer moins que l’addition mathématique de ma commande - il fait souvent un arrondi à la louche inférieur aux prix marqués!, genre “Schnitzel 8,50 euros, bière 3,50 euros, donnez-moi donc 10 euros”)…
(Attention, on ajoute généralement un pourboire que l’on annonce explicitement en payant!)
Pour un dîner léger et sympa je recommande le “café culturel” Tachles à Leopolstadt, juste en face de l’église des Carmélites (quelques minutes à pied de la Schwedenplatz): excellente atmosphère, belle décoration (notamment des affiches polonaises des années 70-80), cuisine également polonaise (excellents pierogis!) et très abordable, bon choix de boissons, et films muets projetés au mur… Très chouette endroit! Non loin de là, je me suis laissé dire qu’on mangeait très bien sur le marché des Carmélites (Karmelitenmarkt).
(Le marché le plus connu, le Naschmarkt près de la Karlsplatz, est plus touristique -très touristique, même- mais reste sympa pour manger)
Pour ma part, je loge dans un quartier plus populaire, le 20e, et il y a quelques très bons restaurants serbes (j’ai vécu à Belgrade et apprécie beaucoup les Balkans)*. Je vais parfois manger des bureks le matin à l’excellent “Mek Burek” (Gherardusgasse 19): petite adresse qui ne paie pas de mine mais très bien tenue par une famille bosnienne d’une extrême gentillesse. Des gens bien et ça se ressent. Tout y est fait maison, frais et excellent: bureks bien sûr, mais aussi yaourt maison, et plat du jour (corba, sarma…) savoureux à 6 ou 7 euros. Et pour finir ils font un excellent café turc (enfin, “bosanska kafa”, “café bosnien”, évidemment…)
*Quand je vivais à Belgrade on m’avait dit que 30% de la population était partie dans les années noires (la décennie 1990). Maintenant que je connais Vienne je sais où ils sont partis… J’entends du serbo-croate dans la rue tous les jours…