Nouvel An à Athènes

[jmarco45]

Salut les Routards,

Nous étions partis à heraklion ma femme et moi à Noël 2018. Ce séjour en Crète nous laisse encore un souvenir impérissable. Nous aimons la Grèce, la lumière de la Méditerranée, le patrimoine antique et médiéval, mais nous n’aimons ni la foule ni la chaleur, ni la plage, donc les fêtes de fin d’année ont été une très bonne période de l’année pour ce voyage.
C’est pourquoi nous avons eu envie de visiter une autre région de la Grève cette année, et comme je n’étais jamais allé à Athènes, mais qu’un ami grec nous y a invité au voisinage du Nouvel An, j’ai saisi l’occassion de cette invitation et des congès dont je dispose à cette période de l’année pour réitérer l’expérience de la Grèce en hiver.
Nous sommes partis du Jeudi 26 Décembre 2019 au Samedi 04 Janvier 2020
Nous avons passé 4 nuits à Athènes, mais nous avons aussi rayonné, louant une voiture et mettant à profit le réseau tout neuf des autorutes grecques pour aller aussi découvrir d’autres sites grandioses, les Météores, Le monastère Hosios Loukas, Delphes, le pont Rio-Antirion, Mycènes. Sur 9 jours, nous avons eu 8 jours de beau temps froid, mais nous étions biens couverts et 1 jour de pluie etd e neige mélé où nous n’avons pas fait d’excursion.

Si cela vous chante, je veux bien vous faire le récit succinct, mais amplement illustré, de nos découvertes. A vous de me dire…

Bonne année 2020 et vive la Grèce et les grecs !

[jmarco45]

Jeudi 26 Décembre

Départ de Roissy CDG1 à midi avec Aegean, on a droit à une belle éclaircie alors que l’appareil vire au-dessus de Paris.

On survole ensuite les Alpes, la Côte Dalmate et on arrive au-dessus de l’Attique après un vol d’un peu moins de 3h30.

Le temps de récupérer les bagages, la voiture de location et de prendre le chemin d’Athènes, on parvient à l’Athens Atrium Hotel (Okeanidon 21) à la nuit tombée. En effet, si les jours sont un peu plus longs en Grèce au parallèle 38°N, avec un décalage horaire de +1h, c’est le matin surtout que se fait la différence, le soir la nuit tombe vers 17h30 à cette saison , les jours les plus courts de l’année.

J’ai choisi l’Atruium pour ses avis favorables sur Tripadvisor d’une part et aussi parce que nos amis qui nous attendent pour le Vendredi soir habitent dans le quartier de Nea Smyrni, tout proche. L’hôtel dispose aussi de quelques places de stationnement, ce qui est un luxe rare à Athènes (compris dans le tarif). Nous y avons séjourné 2 nuits en décembre et 2 nuits en janvier, les deux fois, le séjour s’est déroulé de manière impeccable, c’est un établissement confortable et agréable, où nous sommes accueillis en français.

[yilian4]

Merci pour ce retour ! J’attends la suite avec impatience !

[jmarco45]

Vendredi 27 Décermbre

Cette journée est consacrée à la découverte d’Athènes. Le matin, nous nous faisons conduire en taxi jusqu’au nouveau Musée de l’Acropole, qui se situe en contrebas du mur sud de la colline.

La visite du musée nous demande un peu moins de 2h. Nous ne pouvons pas tout faire, car Michèle a mal au dos et au genou, et piétiner dans un musée, même avec une ceinture et une genouillère, est une épruve redoutable d’autant plus que les bâtons de marche sont prohibés dans le musée.

Mais celui-ci est très bien fait avec ascenseurs, café, une vaste terrasse panoramique et ses deux niveaux d’exposition.

Colline du Lycabète vue du Musée de l’Acropole

Colline des Muses vue du Musée de l’Acropole

Zooms sur l’Acropole (Parthénon, temple d’Athena Nike) depuis le Musée de l’Acropole

Seule la section (magnifique) consacrée à l’Acropole Archaique et au temple détruit par les Perses en 480 est interdite de photographie, mais le reste est largement ouvert.

C’est une visite hautement recommandable, pour ne pas dire incontournable à Athènes.

Nous prenons ensuite le bus Grey Line à impériale sur la place Menina Mercouri. cela nous permet d’avoir un aperçu de l’Athènes Néo-classique, la Place Syntagma et le parlement,l’Académie et le Musée Archéologique National avant de “caler” dans les bouchons des rues étroites aux environs de la place Monastiraki.

Place Syntagma

Académie

Académie

Musée Archéologique National

Nous decendons du bus dont nous n’avons pas fini le tour. je ne recommande donc pas cette attraction, même pour les gens très fatigués comme nous, seules les larges avenues de l’est de la ville sont adaptées à ce mode de transport.

Monastiraki grouille de monde. Nous faisons un déjeuner tardif mais léger dans une rue adjaçente envahie de terrasses. Ensuite, nous nous risquons sur les rues pentues du quartier de Plaka.

Nous contournons l’Agora Romaine et sa tour des vents et grimpons clopin-clopant les escaliers pour rejoindre le Peripatos, le chemin piéton qui contourne le rocher de l’Acropole par le nord.

Agora Romaine et Tour des Vents

Michèle est épuisée, mais le froid nous a aidé à tenir. La récompense est immense sur le Peripatos, avec la vue imprenable sur l’Agora Grecque.

Agora Grecque

Nous atteignons ensuite facilement la base des Propylées.
Je n’ai jamais eu l’intention de grimper sur l’Acropole vu l’état de Michèle, mais je la laisse souffler sur un banc pendant que je me hasarde sur le marbre traitreusement poli du rocher de l’Aréopage pour jouir d’un panorama extraordinaire.

Acropole - Propylées vues de l’Aréopage

L’un des atouts de l’hiver est que la lumière est sublime à 16h, 1h30 avant le crépuscule.

Acropole et Lycabete vus de l’Aréopage

Zoom sur le Temple d’Hephaistos depuis l’Aréopage

Zoom sur la Stoa d’Attale depuis l’Aréopage

Nous repartons de l’Acropole en taxi pour regagner l’hôtel.
Les taxis athéniens sont efficaces et mon marché, 7 € la course le matin, 9 € à cause des encombrements l’après-midi. Je recommande de laisser sobn véhicule au garage dans Athènes et de visiter comme cela.

le soir, nous dînons joyeusement chez nos amis à Nea Smyrni, où nous sommes allées en voiture, et avons même trouvé une place qui s’est libéré juste à notre arrivée, quelle chance !
Une journée magnifique, 100% réussie, même si Athènes n’est pas une visite adaptée pour les personnes à mobilité réduite (comme la plupart des villes d’ailleurs).

[yilian4]

Belles photos !

Pour le taxi, comme j’ai vu que vous logiez à l’hôtel Atrium, j’imagine que vous l’avez réservé depuis l’hôtel ?
Pour y revenir le soir, est-ce que c’est difficile d’en choper un ?
J’hésite entre loger à Plaka, ou dans l’hôtel dont vous parlez, plus au calme… mais qui oblige à prendre un taxi matin et soir. Pour la même période de l’année que vous (billets achetés du 26 décembre au 2 janvier).

Merci d’avance de votre réponse.

[caroline]

Bonjour,

Pas besoin de prendre un taxi pour rejoindre cet hotel, il y a des trams, bus et métro. C’est mieux de se déplacer comme ça.

Si vous voulez prendre un taxi il suffit de lever la main pour qu’il s’arrête dès que vous en voyez un.
Sinon téléchargez l’application BEAT qui permet de trouver un taxi instantanément dans le quartier où vous êtes. Il n’y a pas de supplément à payer pour vous. Ce sont des taxis “normaux” c’est juste qu’ils sont notés par le client donc en général avec des voitures propres et qui ne vous arnaqueront pas.

[yilian4]

Merci !

[jmarco45]

Belles photos !

Pour le taxi, comme j’ai vu que vous logiez à l’hôtel Atrium, j’imagine que vous l’avez réservé depuis l’hôtel ?
Pour y revenir le soir, est-ce que c’est difficile d’en choper un ?
J’hésite entre loger à Plaka, ou dans l’hôtel dont vous parlez, plus au calme… mais qui oblige à prendre un taxi matin et soir. Pour la même période de l’année que vous (billets achetés du 26 décembre au 2 janvier).

Merci d’avance de votre réponse.

Bonjour,

Nous avons fait appeler le taxi par la réception, et j’ai pris la carte de l’hôtel pour la montrer au taxi pour le retour. Il y a des stations de taxi aux points stratégiques de la ville (au pied de l’Acropole pour nous) qui attendent, aucune attente, aucun problème.

[jmarco45]

Samedi 28 Décembre

Nous quittons Athènes pour rejoindre Kamena Vourla par l’autoroute 1. La météo annonce une tempête avec de la neige les 29 et 30 décembre.

Je décide donc de faire le détour par Hosios Loukas, ce joli monastère byzantin des 10e_11e siècles construit sur les contreforts occidentaux du Mt Parnasse en Grèce Centrale, et classé aujourd’hui à l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Aucune difficulté de circulation à signaler sur l’autoroute, même si le trafic est dense dans la traversée de l’Attique sur la section gratuite. Pour la suite, il faut prévoir beaucoup de monnaie, car on paye entre 3 et 4 euros tous les 20 à 30 km.
Notre destination, Kamena Vourla est une station thermale où nous avons réservé 4 nuits au Mitsis Galini Spa Hotel, l’idée de départ étant de pouvoir bénéficier de la piscine thermale couverte si l’envie nous en prend et d’occuper une position assez centrale pour faire diverses excursions.
Kamena Vourla est à 200 km au nord d’Athènes sur les rives de l’Euripe, le détroit qui sépare l’île d’Eubée du Continent.

Notre visite d’Hosios Loukas se fait sous le soleil. C’est très calme et absolument magnifique.

Nous apprécions en particulier les mosaïques sur fond d’or de la grande église du Catholicon, ses volumes, sa lumière.

L’église plus ancienne voisine adjacente est plus sombre et plus mystérieuse, encore plus propice à la méditation.

Il y a aussi une crypte ornée de fresques.

L’ornementation extérieure des églises est aussi intéressante, avec ses motifs de brique intercalés entre les pierres.

J’ai eu un véritable coup de coeur pour le monastère d’Hosios Loukas, mais je suis un grand fan de l’art byzantin en particulier et médiéval en général.

La route de Distomo ménage de belles échappées sur le Mont Parnasse, sur lequel Apollon et ses Muses se voilent de nuages en anticipation de la perturbation attendue pour la nuit.

L’hôtel Mitsis Galini de Kamena Vourla est immense. Ce n’est certainement pas la meilleure saison pour y résider, car il a de magnifiques piscines extérieures. Il y a un spa thermal dans l’aile est et un immense restaurant-buffet dans l’aile ouest. L’hôtel, qui compte 244 chambres, nous fait penser à un palace des pays de l’est, avec un personnel surnuméraire et très attentionné, un luxe suranné. C’est un véritable retour vers le futur 50 ans en arrière…

Les couloirs sont interminables, il y a du marbre partout, les chambres (suites) sont grandes (surtout la salle de bain) et confortables, mais on découvre que les huisseries en bois sont vieilles et ferment mal, à changer donc…
Nouys avons passé un séjour très confortable au final, je dis un mot du buffet, immense, très varié, mixant cuisine grecque et internationale, il y a une profusion et on peut facilement se laisser aller à manger trop. Mais ce n’est pas exceptionnellement fin. Nous avions pris la formule en 1/2 pension, et franchement, nous n’avons pas eu besoin de déjeuner en milieu de journée durant toutes les journées de notre séjour

L’hôtel est situé entre la mer et la montagne, l’autoroute en tunnel à cet endroit-là ne dérange absolument pas Je posterai untérieurement des photos du golfe.

A suivre donc…

[yilian4]

Belles photos !

Pour le taxi, comme j’ai vu que vous logiez à l’hôtel Atrium, j’imagine que vous l’avez réservé depuis l’hôtel ?
Pour y revenir le soir, est-ce que c’est difficile d’en choper un ?
J’hésite entre loger à Plaka, ou dans l’hôtel dont vous parlez, plus au calme… mais qui oblige à prendre un taxi matin et soir. Pour la même période de l’année que vous (billets achetés du 26 décembre au 2 janvier).

Merci d’avance de votre réponse.

Bonjour,

Nous avons fait appeler le taxi par la réception, et j’ai pris la carte de l’hôtel pour la montrer au taxi pour le retour. Il y a des stations de taxi aux points stratégiques de la ville (au pied de l’Acropole pour nous) qui attendent, aucune attente, aucun problème.
Date de l’expérience : 27/12/2019

Merci!

[yilian4]

Concernant les autoroutes, il est obligatoire de payer en petites pièces comme avant en Italie ?
Ou billets acceptés? Ou CB avec ou sans commission (cf retrait au DAB) ?

[caroline]

Bonjour

Les billets sont acceptés dans les autorioutes, il y a encore des employés. Parfois on peut payer par carte.
Pas de commission pour les paiements par carte. CE sont juste les retraits qui sont facturés par les banques grecques.

[jmarco45]

Bonjour,

je confirme, nous avons payé soit en billets, soit on avait le change, heureusement, il y a encore beaucoup de pistes avec du personnel, pas comme en France.

[yilian4]

Bonne nouvelle. Je ne comprends pas qu’il n’y ait aucun personnel en France, surtout quand il y a des problèmes.

[caroline]

Parceque cela coûte trop cher…

[jmarco45]

Dimanche 29 Décembre

Il a neigé dans la nuit, une mince poudrée au demeurant. La météo annonce du mauvais temps au sud et à l’est, sur les montagnes du Pinde, la Béotie et l’Attique, mais du soleil au nord en Thessalie.
Nous décidons donc de faire une excursion aux Météores, 180 km en direction du nord-ouest, mais seulement 2h10 de route grâce à la construction toute récente d’une section de l’Autoroute du Centre en Thessalie. Je m’assure toutefois que le col au dessus de Lamia qui n’est pas encore contourné par l’autoroute et grimpe tout de même à 1200 m d’altitude est bien dégagé, et en voiture Simone !
Nous franchissons le fameux col, dont la route a été bien dégagée le matin. de nombreux automobilistes s’arrêtent pour faire des batailles de boule de neige. je n’ai pas pris de clichés, car je ne voulais pas risquer d’avoir des difficulté à redémarrer en stationnant sur un parking enneigé. Trajet autrement sans problème sur une autoroute déserte jusqu’à Trikala. Il y a même déjà une aire de service ouverte pour une pause café. Nous sommes partis assez tard, vers 10h du matin et nous arrivons à Kalambata au milieu de la journée.

Approche du site des Météores vu du sud

Mon plan est de nous contenter de parcourir les routes panoramiques et de prendre des photos. Le dos et le genou de Michèle ne supporteraient pas la visite d’aucun monastère, il y a beaucoup trop d’escaliers.

J’étais venu aux Météores en 1987, mais je n’avais conservé aucune photo de cette visite, et je me souvients d’une brume de chaleur (en plein été) qui limitait la visibilité. Aujourd’hui le temps est parfairement dégagé et le site est sublime.

Il y a beaucoup de monde, principalement des grecs, mais aussi quelques autocars de tourisme, mais nous réussissons tout de même à faire notre vie et à nous arrêter aux endroits que je souhaitais. Je n’ose pas imaginer la bousculade estivale sur cette route étroite et sinueuse et ces parkings étriqués…


Le circuit des Météores est l’occasion de prendre les meilleurs clichés d’Agios Stephanos, superbement perché sur son piton.

Agios Stephanos

C’est aussi le cas de Roussanou, qui est comme suspendu en position précaire dans le vide.

Roussanou


Roussanou (1er plan) et Agios Stephanos (2nd plan)

On ne peut pas manquer d’admirer le magnifique monastère de Varlaam, digne d’un décor de film fantastique et de la Grande Météore, sensiblement moins spectaculaire, qui se trouve sur ses arrières.

Varlaam

Varlaam et Grande Météore

Le site est tout bonnement sublime et vaut le voyage.

Grande Météore

Il est vrai qu’il est loin de tous les autres sites de Grèce, mais avec les autoroutes, il devient un but d’excursion accessible depuis le Nord et le Centre de la Grèce. Attention, tout de même pas depuis Athènes, car il faut ajouter 4 h de route en plus pour l’aller-retour. Nous rentrons à notre hôtel bien avant la nuit (qui tombe à 17h30) après une excursion qui nous a pris un peu plus de 6h30 en tout. Nous sommes ravis, nous savons par la météo que le lendemain est jour de pluie et de grésil. Nous réservons une séance de piscine thermale pour le lendemain matin à l’accueil de l’hôtel et notre journée est faite.

[jean-paul]

Bonjour

Un compte rendu tout simplement superbe tant par le texte que par les photos.

Nous ne connaissons pas encore les météores mais les photos donnent vraiment envie d’y aller.

Cordialement

Jean Paul

[jmarco45]

Lundi 30 Décembre

Je pourrais intituler ce message “un jour pour rien”, car il a neigé, nous n’avons fait aucune excursion, et notre expérience à la piscine thermale du Mitsis Galini resort & Spa de Kamena Vourla a été un flop.

Je m’explique, le matin, la piscine n’était toujours pas pleine à 10h30. Dans la salle de repos, bruit assourdissant de marteau-piqueur pour cause de travaux. On annule donc le RdV et on en reprend un pour 16h30.
Retour 16h30, tarif 7€ / personne pour maxi 30’ de bain, mais l’eau est à 26°C seulement, la piscine couverte est mal isolée, il fait froid, l’air est saturé d’humidité et il “pleut” de condensation (c’est froid). Les cols de cygne sont arrêtés et les bouches soufflantes trop peu nombreuses, un flop total, leur piscine thermale doit être refaite entièrement. Même les bais les plus modestes que nous ayons férquenté au Canada, en Islande, aux Açores, aux Etats-Unis, en France, en Allemagne, sont incroyablement mieux que celui-là, donc c’est une grosse déception, en fait la seule véritable déception du voyage.
On a eu le temps de préparer les cartes postales…
La météo annonce un mieux pour le lendemain 31 décembre, donc l’espoir remonte.

A suivre…

[jmarco45]

Mardi 31 décembre

Après la neige de la veille, la météo est au beau aujourd’hui, même s’il a encore un peu neigé pendant la nuit. Mais les températures sont positives et la neige ne tient qu’en altitude au-dessus de 1000 m. J’ai une nuit programmée à Delphes du 01 au 02 Janvier, l’idée de départ était de visiter le site archéologique le Jeudi 02 au matin. mais la météo annonce de la neige pour la matinée du 02 janvier à Delphes, alors, comme le 01 Janvier, jour férié, le site archéologique est fermé, nous décidons d’aller visiter Delphes le 31, ce n’est qu’à 100 km au sud de Kamena Vourla, 1h30 de route, donc aucune hésitation, on part.

Golfe Lamiaque

Plaine de Lamia

On prend un petit bout d’autoroute jusqu’au site des Thermopyles, dont on réserve la visite pour le lendemain, puis on prend la route nationale Lamia - Amphissa qui franchit les montagnes par deux cols consécutifs à 600 et 850 m d’altitude. Le début de la route (la montée au-dessus du Golfe Lamiaque) est pittoresque, de même que la vallée du Céphise entre les deux cols.

Village de Phocide, près d’Amphissa

Paysage de Phocide vu de la route de Delphes

Par contre, le deuxième col n’offre pas vraiment de panorama. les paysages deviennent magnifiques par contre dans la montée sur Delphes depuis la plaine de Phocide. Delphes est en effet située en altitude, sur le flanc méridional du Mt Parnasse, à 600 m d’altitude.

Vue sur le Golfe de Corinthe depuis Delphes

Delphes, site de l’ancien gymnase

Nous arrivons à Delphes sous un soleil éclatant, et nous sommes éblouis par la beauté indisciple du site, ses ruines chargées de signification, la Voie Sacrée, le Trésor des Athéniens, le Temple d’Apollon, le Théâtre. Par contre, l’accès au stade est fermé.

Vue sur le Temple d’Apollon depuis le départ de la Voie Sacrée

Trésor des Athéniens

Mur polygonal de la terrasse du temple

Temple d’Apollon (6e siècle av. JC) où officiait la Pythie

Théâtre

Panorama du site vu du théâtre

C’est pentu ! Michèle ne monte que jusqu’au Trésor des Athéniens, je finis donc le tour du site en vitesse. heureusement il ne fait pas chaud et il n’y a pas trop de visiteurs (un groupe d’italiens en visite guidée tout de même un peu nombreux, des français en visite individuelle, un groupe de chinois…) Il y a moins de monde qu’à Athènes ou au Météores et on peut amplement profiter du site qui n’est pas saturé, vive la saison d’hiver !

Sphynx du trésor de Siphnos (début du 5e siècle av. JC)

Frise de la Gigantomachie - Trésor de Siphnos

Coupe à fond blanc (5e siècle av. JC) figurant Apollon jouant de la lyre

Statues, notez la colonne des danseuses

Aurige de Delphes

Ensuite, nous nous dirigeons vers le musée archéologique et ses trésors, notamment le Trésor de Siphnos et les magnifiques statues qui ont été découvertes sur le site, en particulier le fameux Aurige en bronze, un don des tirans de Syracuse au temple après leur victoire sur les Carthaginois en 480 av. JC.

Tholos (temple d’Athéna Pronaia)

Après le musée, j’ai encore le temps d’aller admirer la Tholos du temple d’Athéna Pronaia (construit au début de l’époque hellenistique au 4e siècle avant notre ère) qui se trouve sur un site un peu plus éloigné.

Montagnes vues de la route de Delphes à Amphissa

La route est aussi belle au retour qu’à l’aller.

Paysage de Phocide à l’ouest de Delphes

Encore une excursion magnifique et entièrement réussie, du coup, quelle que soit la météo dans deux jours, nous sommes certains ne de pas avoir manqué la visite de Delphes, le “Nombril du Monde”…

Le soir, c’est repas de gala au restaurant de d’hôtel, un orchestre joue de la musique et on peut guincher. Nous mangeons le plus tôt possible et nous retirons tôt, les cotillons et langues de belle-mère ne nous intéressent absolument pas. L’hôtel est bien insonorisé, si les fêtards célèbrent bruyamment la Nouvelle Année, ils ne nous empêchent absolument pas de dormir. Demain, on quitte Kamena Vourla…

A suivre…

[yilian4]

Superbe!
Je me dis que plutôt d’aller voir Olympie, ce sera peut-être Delphes qu’il faudra aller voir…
Selon la météo évidemment!

[jmarco45]

Superbe!
Je me dis que plutôt d’aller voir Olympie, ce sera peut-être Delphes qu’il faudra aller voir…
Selon la météo évidemment!

Delphes est moins loin d’Athènes qu’Olympie. Mais pour l’un ou l’autre site, il faut prévoir au moins une nuit dans les environs.

[jmarco45]

Mercredi 01 Janvier 2020

C’est une journée de transition. Jour férié, les sites archéologiques et les musées sont fermés. Il fait beau et le temps s’est radouci. Nous devons aller de Kamena Vourla à Delphes où j’ai réservé une nuit à l’hôtel Leto que j’ai choisi sur la recommandation du Guide du Routard.

Adieu, Kamena Vourla…

La distance est trop courte pour occuper la journée. Nous décidons de découvrir les paysages du Golfe de Corinthe et de pousser jusqu’à Naupacte en passant par Galaxidi, avec un arrêt à Itea au retour.

Auparavant, nous prenons la route des Thermopyles pour aller voir le monument édifié au 20e siècle pour commémorer la résistance de 1000 guerriers grecs, dont 300 spartiates contre des dizaines de milliers de soldats du Grand Roi. Cette résistance était vaine, mais héroïque, et en Grèce, cela résonne encore avec l’histoire contemporaine de l’oppression turque. Le site est peu mis en valeur (la ligne à haute tension…), et comme c’est jour férié, le centre d’accueil est fermé, donc l’arrêt est court.

Nous reprenons la route des cols en direction d’Amphissa mais au lieu de tourner vers l’est tout de suite, nous poursuivons notre route vers le charmant port de Galaxidi.

On voit le massif du Mont Parnasse depuis Galaxidi de l’autre côté de la large baie au fond de laquelle se trouve Itea, en contrebas de Delphes. La petite ville historique est plutôt jolie, contrairement à la majorité des villes grecques, conglomérat d’immeubles récents très laids, ce village a du cachet. Elle nous rappelle la Crète.

La promenade le long de la marina est très agréable, les cafés sont ouverts, il fait beau… les gens se promènent en manteau, mais personne ne souffre du froid.

Après Galaxidi, la route nationale de Lamia à Patras longe les rives du Golfe de Corinthe. C’est une route superbe et très peu fréquentée, le genre de routes où l’on tourne des réclames pour vendre des voitures. On ne peut pas s’arrêter partout, et le contrejour est assez violent.

Naupacte, vue vers le sud-ouest, on aperçoit dans le conterjour, le pont Rion-Antirio

Naupacte, vue vers le sud-est, en face, le Péloponnèse

Naupacte, par contre, est une ville grecque typique, sans charme. Nous nous arrêtons dans la montée de la citadelle vénitienne pour prendre quelques clichés. La ville est aussi moche que les autres villes grecques, mais le Golfe de Corinthe est un très bel écrin.

Baie de Monastiraki

La région est manifestement moins touristique que d’autres littoraux plus proches d’Athènes, et je pense que c’est un de ses points forts.

Marathias

On rentre ensuite à la petite vitesse, avec quelques arrêts photos car nous circulons côté mer et le soleil de l’après-midi est derrière nous. Marathias est une très jolie petite ville, qui doit être une villégiature bien agréable à la belle saison.

Panorama de Galaxidi

La route repasse à Galaxidi, mais nous ne nous arrêtons pas cette fois.

Itea

Itea, panorama ouest

Itea, panorama est

Nous faisons un arrêt sur le port d’Itea, et sur sa jetée. C’est une belle ville, ordonnée, avec des rues larges qui se coupent à angle droit, on circule et on stationne aisément (en Janvier). Itea me fait une bonne impression. Delphes est tout proche. Je me demande si ce n’est pas un bon camp de base pour visiter Delphes…

Nous montons à Delphes en fin d’après-midi. Nous avons choisi la chambre 401 de l’hôtel Leto pour la vue, et sommes gratifiés d’un magnifique coucher de soleil (vers 17h30).

Delphes, ce sont deux rues parallèles (en sens unique heureusement) à flanc de montagne avec des hôtels et des tavernes tout du long, et à peu près zéro stationnement… Je dépose Michèle devant la porte de l’hôtel et je trouve une seule place de stationnement par chance sur la place de l’église. Pour la voiture, j’ai regretté de dormir à Delphes. De manière générale, les galères de stationnement doivent être monnaie courante en haute saison sur tous les sites célèbres, mais le 1er janvier, cela va encore… L’hôtel Leto est petit mais très bien tenu, et la famille qui le tient est très sympa (mas pas du tout francophone). Ils nous recommandent de diner en face, à la Taverne Dion, très bon, très sympa et pas cher du tout, accueil royal, un très bon choix.

La météo annonce une embellie finalement pour le 02 Janvier, tant mieux, mais comme on a déjà visité le site archéologique, je vais pouvoir improviser en empruntant l’itinéraire que mon ami athénien m’a recommandé, un grand roadtrip via le pont Rion-Artirio pour rentrer sur Athènes par l’autoroute Olympia Odos sur la côte nord du Péloponnèse.

A suivre…

[jmarco45]

Jeudi 02 Janvier

Il a gelé la nuit et une fine poudrée de neige est tombée sur les toits de Delphes, mais la route est sèche et dégagée et le soleil nous fait de l’oeil dès le matin. Nous sommes décidément très chanceux avec la météo.

Cette journée est consacrée au voyage de Delphes à Athènes. Comme nous avons épuisé les centres d’intérêt de la route directe d’une part, et que nous avons du beau temps à l’ouest, mais des nuages prévus sur Athènes, je suis le conseil de mes amis et reprends la route de l’ouest pour emprunter le pont Rio-Antirion. La route de Delphes au pont est roulante et comme nous l’avons déjà parcouru la veille, nous ne traînont pas. Il faut moins de 2h pour parcourir ce trajet de 110 km.

Vue sur le Péloponnèse depuis Naupacte

Long de près de 3 km et inauguré en 2004, le pont à haubans est magnifique, les grecs en sont très fiers à juste titre.

Approche du pont Rio-Antirion, Naupacte

Pont Rio-Antirion

Vue sur la rive nord du Canal de Corinthe depuis l’Olympia Odos

L’autoroute Olympia Odos permet ensuite de rallier Corinthe très rapidement, 120 km en pu peu plus d’1h. Du coup, il nous reste du temps pour visiter quelque chose que nous n’avions pas prévu. Je jette mon dévolu sur Mycènes, “riche en or”, parce que ce site d’Argolide ne nous fait pas faire un énorme détour, 30 minutes (40 km) au sud de l’échangeur autoroutier de Corinthe.

Murailles “cyclopéennes” de la Citadelle de Mycènes

Paysage vu du site de Mycènes

Nous avons ainsi amplement le temps de visiter Mycènes, même si le site ferme ses portes à 15h30 à cette saison. Il fait un froid de loup et il y a déjà pas mal de nuages, ce qui rend sinistre cette cité antique à la réputation tout aussi sinistre.

Porte des Lionnes, Mycènes

Le site est aussi grandiose qu’inquiétant, le musée somptueux témoigne de la puissance de ces rois barbares qui se faisaient enterrer avec leurs trésorts et leurs armes.

“Trésor d’Atrée” - tombe royale

Par contre, nous ne montons pas dans la citadelle, trop pentu et trop froid.

Armes de bronze et parures en or - Musée archéologique de Mycènes

Après cette intéressante visite, nous avons tout le temps de reprendre la route d’Athènes.

Golfe de Saronique - Attique

L’autoroute longe le Golfe de Saronique en un balcon superbe avant de d’enfoncer dans les affreuses banlieues d’Athènes. Nous retrouvons le confort de l’Atrium Hotel et nous avons même une place de stationnement devant l’entrée pour nous à la nuit tombante.

Encore une journée de visite bien intéressante, m$ême si cela a été improvisé à la dernière minute, ce qui confirme qu’avec ses autoroutes, la Grèce est finalement devenue un tout petit pays. Je n’avais pas vu assez grand dans mes préparatifs. c’est bon à savoir pour un prochain séjour.

A suivre…

[jmarco45]

Vendredi 03 Janvier

Nous voici de retour à Athènes pour notre dernière journée complète. Nous prenons un taxi vers 10h pour aller au Musée Archéologique National. Le taxi nous dépose, mais quelle n’est pas notre déconvenue quand nous sommes refoulés par la sécurité au motif que Bibi Netanyahou (premier ministre israélien) est en train de visiter le musée, qui se retrouve donc ipso facto privatisé pour la matinée. J’avais vu qu’il état arrivé la veille à Athènes pour signer un important contrat gazier avec Chypre et la Grèce destiné à contrecarrer les ambitions impérialistes de la Turquie en Méditerranée Orientale. Too bad for us!
On hèle un taxi et on rentre à l’hôtel. Un coup d’épée dans l’eau. Il fait beau, je prends la voiture et nous nous rendons par nos propres moyens à la Fondation Stavros Niarchos proche du port du Pirée.

Le Pirée, le port vu de la Fondation Niarchos

Le Pirée, la ville vue de la Fondation Niarchos

On y trouve la bibliothèque nationale et l’opéra, ainsi que de vastes jardins méditerranéens. L’entrée est gratuite, mais le parking est payant (mais à un tarif raisonnable).

Fondation Stavros Niarchos

Le bâtiment est ultramoderne et plutôt réussi. Il ouvre un panorama inédit et magnifique sur Athènes.

Centre d’Athènes vu de la Fondation Niarchos

Zoom sur l’Acropole

Quand nous sommes arrivés, les fontaines étaient en eau façon Bellagio, mais le temps d’arriver en haut par les ascenseurs, le spectacle était fini, je n’ai donc pas de cliché.
Honnêtement, c’est vraiment une visite à ne pas manquer à Athènes.

Pour notre après-midi, nous décidons de faire une excursion en Attique, /Marathon en premier, puis Vravrona (sanctuaire d’Artemis) et pour finir, le Cap Sounion.
On traverse Athènes par l’autoroute surchargée, puis des banlieues pas possibles par des routes étroites et tortueuses passant auprès du Lac Marathon, c’est joli mais je n’ai pas pris le temps de chercher un stationnement, donc pas de cliché. On redescend dans la plaine littorale à l’est de l’Attique, et on revient dans les banlieues.

Tumulus des Athéniens, Marathon

Le GPS (Tom-Tom) m’envoie à une mauvaise adresse à Marathon. Nous errons alors comme des âmes en peine dans Marathon pour trouver enfin, après deux tentatives infructueuses, le site de la fameuse bataille qui a changé la face du monde (490 av. JC) où les Athéniens ont sauvé leur démocratie en repoussant à la mer un corps expéditionnaire du Roi des Rois. Le site est joli, mais il est un peu tard pour visiter, je prends un cliché du tumulus à travers les grilles (ce qui déplaît au chien noir), et nous filons vers Vravrona.

Temple d’Artemis - Vravrona

Le GPS nous envoie par des petites rues pas possibles avec d’incessants changements de direction à travers une région 100% urbanisée. Finalement nous arrivons enfin à bon port dans une petite vallée inondable. Le temple d’artémis est bien là, avec sa jolie anastylose. Mais je surveille la pendule, et l’heure tourne inexorablement. Je prends un cliché à travers les grilles puis nous filons en direction du Cap Sounion, il ne faudrait pas que l’on arrive trop tard.
La route est assez longue, mais bien meilleure (plus large, à 2 voies sur une grande partie du trajet, mais un boulevard urbain avec des feux de croisement). Après avoir traversé la station balnéaire de Sounion, la route serpente entre les villas jusqu’au cap.

Temple de Poséidon - Cap Sounion

Là, c’est vraiment magnifique. Nous payons notre entrée et faisons le tour du temple de Poséidon, un édifice du 5e siècle contemporain du Parthénon, dont de nombreuses colonnes et architraves restent encore debout. C’est juste superbe, et la lumière caresse le marbre de façon admirable. Le paysage du littoral alentour est aussi très joli.

Paysage du Cap Sounion

De plus en plus de gens arrivent au fur et à mesure de la descente du soleil de l’après-midi dans sa course quotidienne. Nous n’attendons pas le crépuscule, car je refuse de conduire de nuit, et nous rentrons satisfaits à notre hôtel à Athènes. La journée est finalement réussie en dépit de deux mésaventures. Cependant, je ne recommande finalement pas les visites de Marathon et de Vravrona, sites perdus dans les banlieues résidentielles et peu mis en valeur (les accès sont très mal indiqués et la banlieue étouffe la région). Par contre, la visite du Cap sounion est incontournable, et pas seulement pour le coucher du soleil.
Pour le musée archéologique, nous aurons le temps de le visiter Samedi matin, notre vol retour est à 16h dans l’après-midi.

A suivre… (bientôt la fin)

[jmarco45]

Samedi 04 janvier

Dernier jour en grèce pour ce voyage. Notre vol retour décolle à 16h, mais nous avons encore le temps de visiter le musée archéologique national en quittant l’hôtel. Je trouve un parking souterrain aux environs (parking du Park Hotel et nous voici enfin dans ce fameux musée.
Les collections sont juste fabuleuses, mais nous devons faire vite pour ménager le dos de Michèle. J’ai donc prévu un programme minimal avec un circuit millimétré grâce au Guide du routard. On commence par la section des Cyclades (3e millénaire av. JC) et ses idoles de marbre renversantes de modernité.

Ensuite vient la section Mycénienne, dont le célèbre Masque d’or d’Agamemnon dont ce musée détient l’original.

On passe devant l’étonnant Jockey de l’Artémision, une sculpture en bronze d’époque Hellénistique (2e siècle av. JC) retrouvé dans une épave au large du cap Artémision.

Par chance pour nous, l’infâme général romain Lucius Sylla avait pillé la Grèce au terme de sa campagne en Orient contre Mithridate, roi du pont (vers 80 av. JC). Il a chargé les trésors pillés (façon nazi) sur des navires pour enrichir ses collections privées à Rome, mais la colère de Poséidon a frappé un de ces navires au large du cap Artémision. celui-ci a coulé avec sa précieuse cargaison, et c’est ainsi que quelques rares bronzes grecs originaux nous sont parvenus. Autrement, les originaux grecs ne nous sont parvenus que sous la forme de pâles copies romaines en marbre, comme le Diadumène de Polyclète (4e siècle av. JC)

Il ne fait pas manquer de monter à l’étage pour admirer la salle exposant les trouvailles d’Akrotiri sur l’île de santorin. Cette “Pompéi Grecque” est une cité Minoenne ensevelie sous la cendre volcanique lors de la terrible éruption du santorin, survenue vers 1640 av. JC. Les archéologues grecs ont dégagé des objets et des fresques admirables.

En redescendant, on va voir la section classique, où l’on peut voir la curieuse Machine d’Anticythère (sans doute une horloge astronomique du 2e siècle av Jc, découverte très endommagée dans une autre épave), puis les bronzes retrouvés au cap Artémision, dont un éphèbe de l’école de Praxitèle (4e siècle av. JC) et un Hermès athlétique de la même époque Enfin, il ne faut pas manquer le superbe Poséidon (ou bien Zeus, on ne sait pas) du cap Artémision, une statue du 5e siècle av. JC, ceci n’est qu’une toute petite partie des trésors de ce musée.

Pour moi, la visite du Musée archéologique national est un incontournable du voyage à Athènes. J’ai eu l’impression de retrouver des oeuvres falimières, qui ont illustré des livres d’art, d’histoire et de littérature classique, mais quelle beauté ! Le musée n’est pas du tout poussiéreux et les collections sont bein mises en valeur, bien mises en lumière et aérées. Les visiteurs ne se bousculaient pas (sauf dans la section mycénienne, je ne sais pas trop bien pourquoi, sans doute parce que c’était près de l’entrée). Bref, une réussite totale.

Après cette merveilleuse visite, nous arrivons assez tôt à l’aéroport, rendons la voiture de location, enregistrons les bagages et décollons pour Paris, heureux, comme Ulysse, après ce beau voyage…

[breizh_da_viken]

Merci pour tous ces récits très sympathiques…ravi que vous ayez passé un non séjour

[yilian4]

Merci beaucoup pour ce magnifique voyage par procuration que vous venez de nous offrir !!!

Vivement notre tour à Noël prochain !

YiLian

[francine.voyageuse]

Nous serons à Athene au mois de mai oui j’aimerais bien avoir vos coup cœur.
merci à l’avance
francine

[jmarco45]

Nous serons à Athene au mois de mai oui j’aimerais bien avoir vos coup cœur.
merci à l’avance
francine

Bonjour Francine,

A Athènes, j’ai eu un coup de coeur pour - le cap Sounion, le centre culturel Stavros Niarchos, le Musée de l’Acropole. Je n’ai pas aimé, la place Monastiraki et le quartier de Plaka

dans le reste de la grèce, j’ai eu un coup de coeur pour Hosions Loukas, Delphes et les Météores, je n’ai pas trop aimé le Mitsis galini resort & Spa à Kamena Vourla.

[yicorne]

Bonjour !

Je pars à Athènes en décembre prochain, pour fêter le Nouvel An également, et j’aurais voulu savoir, sans indiscrétion, quel est le budget que vous avez mis pour une personne ? Sans les frais d’avion et l’hébergement que j’ai trouvé grâce à Airbnb. Merci beaucoup d’avance !

[jmarco45]

Bonjour Yicorne,

Sincèrement, je n’ai pas trop compté, mais tout est un moins cher qu’en France. Le prix d’un repas au restaurant est bas, environ 25 € pour 2 le soir. Une course en taxi en ville 10€ en moyenne, les transports en commun sont beaucoup moins chers, mais nous ne les avons pas pris pour des problème d’accessibilité. Une location de voiture 155 € pour 9 jours, mais si vous restez sur Athènes, la voiture est inutile. Pour le billet d’avion, cela dépend de la classe que vous choisissez et comme les prix fluctuent de jour en jour, l’expérience n’est pas très informative. N’achetez pas avant septembre prochain. Au total, les frais de séjours ont été tout à fait modérés.

[yilian4]

Merci pour ces précisions utiles.

Par contre j’ai déjà acheté les billets… Business class au prix de l’économy sur Lufthansa, mais maintenant la promo est finie…
Hôtel à Athènes réservé, 60% de réduction.
Du coup le 3 étoiles est au même prix que l’auberge de jeunesse, petit déj inclus.
On a pris l’Acropole Hills pour tout faire à pieds.

Ensuite on prendra une voiture pour aller dans le Péloponnèse, mais là on réservera au jour le jour, sauf pour le 31 décembre qu’on réservera en avance.

On espère avoir la même météo que vous !