RECIT DE VOYAGE JORDANIE 3 semaines de fin novembre à mi-décembre
2022
Jordan pass: Procurez-vous le Jordan Pass en ligne, avant de partir. Il coûte 70-75 (105€) ou
80 JD. Outre les frais de visa, il comprend l’accès à 40 sites, dont Pétra (1 à 3 jours selon la
formule choisie), mais aussi Jerash, le wadi Ram, le château d’Ajlun… Cependant, attention,
une touriste nous a dit que si l’on ne demande pas une extension à tous les sites religieux, vous
devrez, par ex, payer pour voir Bettany
Sur la base d’une chambre double: moins de 15 JD (environ 20 €).
Les banques ouvrent du dimanche au jeudi de 8h30 à 15h (de 9h à 14h pendant le ramadan) et
ferment les vendredis et samedis : c’est d’ailleurs assez insolite pour un occidental d’aller à une
banque un dimanche ! comme d’entendre les cloches d’une église (Madaba) un vendredi ! mais
elles sonnent aussi le dimanche, même si les habitants travaillent et ne peuvent pas aller à la
messe
23/11 arrivée Amman 20h40
Arrivées à Amman 20 mn avant l’heure mais chose étrange, nos portables annoncent 1h en
moins. L’heure légale est +2h avec la France en hiver. Nous apprenons que le roi a décidé de
ne pas changer l’heure d’été et donc nous devons nous fier à nos montres, mises à l’heure du
pays, et non au portable qui affiche toujours une heure en moins, tout le long du séjour
Nous avions réservé un taxi pour 25 JD pour faire 35 km jusqu’à l’hôtel
Farah Hotel +962 6 465 1443emailfarahhotel@hotmail.comadresseDowntowncinema on
Alhussein St ,behindArab Bank ,Amman ,Jordanie
Hôtel simple et très bien situé. Le personnel attentionné. Un petit déjeuner pour 1,5 JD bien
copieux (fallafel, pain traditionnel, œuf, houmous, fromage blanc, épices, tomates et
concombres). Very good place and the staff is very kind
La citadelle (Jabal Al-Qala’a)), acropole romaine aujourd’hui disparue, sur la plus vaste colline
d’Amman, offre le point de vue le plus intéressant sur la ville. C’est notre première visite.
Malgré une bonne grimpette, elle est proche de l’hôtel. Jordan pass à l’entrée. A l’intérieur, un
nombre infini de vestiges archéologiques : temple romain, église byzantine, palais omeyyade.
Une jordanienne est en train de restaurer un pan de mur.
Depuis la citadelle, vue à 360 degrés sur la ville et ses citernes sur les toits des maisons.
L’approvisionnement en eau ayant toujours été problématique dans ces contrées, des
canalisations souterraines, des citernes étaient construites pour recycler ou garder l’eau
précieuse.
On redescend ensuite vers la vieille ville : le théâtre romain est le plus beau vestige de
l’ancienne Philadelphie (Amman aujourd’hui). Merveilleusement préservé, cet amphi construit
au IIe siècle pouvait contenir jusqu’à 6 000 spectateurs, des gradins de 6000 places
Après cette visite, on se dirige vers le marché, qui occupe les rues autour de la mosquée Al
Husseini. Celle-ci est le principal repère de la ville basse avec ses deux minarets élégants, de
style ottoman. La partie visible ne fut construite que dans les années 1920, mais l’édifice est
très respecté par les habitants puisque les fondations sont celles d’une autre mosquée datant des
débuts de l’islam, elle-même bâtie à l’emplacement d’une ancienne église, sans doute la
cathédrale de Philadelphie. La plupart des femmes portent le voile, certaines non, d’autre le
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niqab. Et c’est dans ces rues que je trouve de la yerba maté, des matés et des bombillas :
incroyable. J’apprends ensuite que les Syriens qui avaient immigré en Argentine et de retour en
Syrie ont ramené cette boisson argentine typique et que plusieurs d’entre eux vivent en Jordanie,
d’où l’explication de la présence de matés ici.
On se dirige, derrière le marché, vers la fontaine, nymphée avant de visiter le musée
archéologique, de la tradition populaire qui se trouvent à côté de l’amphithéâtre romain.
Retour à l’hôtel et au vu d’une météo pluvieuse pour les 2 à 3 prochains jours, on décide de ne
pas aller vers le nord mais plutôt de descendre vers Al Karak (kerak en français). Demain,
vendredi, (début du we ici), il faut partir avant 11h pour pouvoir trouver un bus public qui se
remplisse assez vite. On se rendra à la gare routière en taxi blanc (3JD). Hôtel réservé pour al
Karak.
Proche de l’hôtel, on repère un peu les « souvenirs » à acheter à la fin du séjour et on voit aussi
comment ils cuisent les pains traditionnels (dans un grand four : on prépare la pâte, on l’étire et
on la jette contre une paroi du four pour qu’elle cuisine, se gonfle).
La mosquée Abdallah fut construite en 1989 en mémoire du roi Abdallah, premier souverain
de Jordanie.
Vendredi 25/11
Départ 7h pour prendre un taxi (jaune et non blanc) qui nous amène à la gare du sud. Il faut
négocier et surtout il faut demander à l’hôte d’écrire en arabe le lieu où vous voulez vous rendre,
c’est plus facile.
Le bus pour Karak est là. Café à la gare routière (0,50 JD) et le trajet coûte 2,5 JD. Le bus passe
tout près de l’aéroport puis prend la highway. Paysages : dunes désertiques. Quelques
constructions et usines (avant tout des cimenteries). Arrivées après 125 km autour des 10h. On
laisse nos sacs et on part pour visiter la citadelle qui se trouve proche de l’hôtel Cairwan (bon
accueil, propre, une chambre 2 lits 16,70 JD sans pd)
On fait le tour de cette muraille, présentation du jordanpass (quelques boutiques et restos
ouverts, même le vendredi, car quelques touristes en dépit d’un vent du nord glacial et violent
(presque du 100KM/h). Très belle visite, il est préférable d’aller d’abord au musée pour mieux
comprendre l’histoire de ce lieu car très peu ou pas de panneaux sur le site. On ne regrette pas
notre changement de programme car il a plu pendant une heure au départ d’amman et
maintenant temps dégagé
On se prend 2 cafés « turques », « arabes » en haut du site (1,5 JD/pers : on voit que c’est un
site touristique !
On partira demain matin de bonne heure et on se renseigne sur l’arrêt de bus (en bas de la route
principale). Il faudra prendre 2 bus pour se rendre à Dana.
On change 100 euros à 1,40 = 71,50 JD (on voit que notre monnaie est faible)
Samedi 26/11
Départ 7h15. On se rend à la gare routière. Un bus, 1 JD, nous amène à Motta et à Motta on
nous dit qu’il faut retourner à Karak pour prendre un bus pour Al tAfila
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On retourne donc à Karak puis on va jusqu’au haut de Motta. On nous dit qu’il n’y a pas de bus
(la police confirme car nous rencontrons un jordanien qui ne parle pas anglais mais qui essaye,
tant bien que mal, de se faire comprendre et d’utiliser un traducteur sur le téléphone. En passant
il y a beaucoup d’incompréhension en utilisant ce moyen). Donc pas de bus à cause du we
jusqu’à Taffila. On nous propose une voiture particulière à 20 ou 30 JD jusqu’à Dana. On refuse
et il nous accompagne à pied vers un autre arrêt de bus. En passant il rencontre des personnes
qui nous proposent un thé. On fait du stop et un magistrat s’arrête et nous amène jusqu’à Taffila
(25 km) gratuitement. Il nous offre même des biscuits et du pain. On s’arrête à Taffila le haut
Une voiture nous propose de nous amener vers le vieux centre. Là nous avons une gare routière
et un bus doit se remplir pour aller à Dan. Nous négocions jusqu’au camp site pour 4 JD/pers
et nous devons attendre plus de 2h avant le départ. Entre temps, un homme nous offre de l’eau
et on parle avec un lycéen qui souhaite faire des études d’aérospatiale
Il nous donne des infos sur l’accès à l’université en Jordanie. Selon la carrière choisie, il faut
payer 600 JD. Un salaire de prof est autour de 600 JD net –(le transport est remboursé). Il y a
une université de technologie à Taffila, une autre à Motta. Plusieurs universités en Jordanie
dans plusieurs villes selon la matière. Jusqu’au lycée, seuls les livres sont à acheter
Paysages traversés : canyons, vallées arides, parfois des cultures et des oliviers< ; Fruits et
légumes vendus sur les marchés viennent de la vallée du jourdain ou de l’importation
On attend donc 2 h avant de partir et on arrive vers 15h au camp site. Heureusement qu’on a
négocié car celui-ci est à 7 km de Dana. Quand on arrive, la vue est magnifique sur la vallée.
Très bon accueil (16JD/nuit : on avait réservé dans une tente mais sans chauffage. Françoise a
mal à la jambe car elle s’est fait mal à Karak quand il a fallu prendre un bus. Elle se repose donc
un peu pendant que je fais un petit tour à pied et je me rends compte que le sentier est instable
et qu’il faudra faire attention à l’orientation si on se balade le lendemain. Quelques brebis dans
la vallée, des bergers autour d’une tente bédouine. Le lieu est magique et très accueillant avec
du personnel en partie venant du Yémen.
Très bon repas pour 8JD (on partage le repas) : buffet très copieux. Bonne nuit avec une seule
couverture mais hyper chaude
Very good place to stay for a couple of days and visit the Wadi Dana. The staff is very kind
too.
Dimanche 27/11
Brouillard le matin. Excellent pdj (salé, sucré, lavash, biscuits) à 7h30. Françoise va mieux et
on décide de faire une des randos proposées par l’hôtel, 3h, 7 km, un peu de +, avec n guide :
15 JD/pers. LE guide nous amène vers le Dana « haut » puis emprunte une route pour nous
déposer au départ de la rando pédestre. Malheureusement il ne parle pas anglais : on arrive à se
comprendre. Très peu de flore, chênes kermès, quelques crocus en fleur ! oui, fin novembre et
quelques pousses d’iris sauvage. Merveilleux paysage et feu préparé par le guide pour du thé à
la cardamone avant de repartir vers la voiture qui nous attend au point de départ.
Le temps est assez beau bien que nuageux. On réserve un hôtel pas cher très près de Petra
(qu’une française nous a recommandé) et on se renseigne sur le transport jusqu’à Petra
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Pas de bus de Dana. Il faudra donc faire du stop (quelques touristes sont à l’éco camp mais ils
sont déjà 4 ou bien ils ne vont pas dans la même direction que nous). On verra ce soir si d’autres
touristes arrivent
Au retour au campement on se fait un maté, la wifi marche bien dans la salle commune.
Incroyable d’ailleurs car on est au milieu de nulle part. Après un petit temps, on part de 14h30
à 16h du côté mer morte avec un autre paysage : des bédouins et leurs moutons et matous.
Toujours une immensité de roches coloriées mais moins hautes. La rando de ce matin valait
vraiment le coup. Pour ceux qui ne peuvent pas mettre 15 JD/perso, une belle rando est possible
avec chemin large qui nous amène au camp bédouin et on pousse un peu plus loin. Possibilité
de contourner le chemin pour descendre vers le canyon mais on ne l’a pas fait.
On aura parcouru 10,5km. Le temps est couvert l’après-midi, le vent est toujours là mais les
beaux paysages nous font oublier le froid
La nuit un peu fraiche. Il va être difficile de quitter cet endroit magique et ces gens adorables.
nawatefcamp@hotmail.com Eco campsite Nawatef, Dana
Lundi 28/11 : on a beaucoup de chance ; ON est pris par 3 couples de français qu’on avait
rencontrés hier et qui ont un van. A 10h on est à Petra (merci encore à eux). On pose nos sacs
à Petra cabin qui est juste à côté de l’entrée principale et on part à la rencontre de ce merveilleux
site (on avait pris 2 entrées dans le jordanpass pour petra)
Un plan, utile, est donné à la présentation du jordanpass
Au début, avant le Siq, 3 tombeaux carrés monolithiques
Tombeau aux obélisques : 5 tombes trouvées), beaucoup de monuments funéraires, inscriptions
et niches à offrandes ; Peuple nomade d’Arabie occidentale, les Nabatéens s’installèrent dans
la région vers le 6ème s avant JC. Pillages, ils prélèvent une taxe en échange de leur protection
sur les caravanes. Puis Antigonos (Babylone) combattit les nabatéens 3 ou 2ème s avant JC.
Petra devint capitale d’un empire florissant jusqu’en Syrie. Après la conquête Syrie/Palestine
en 63 avant JC, Pompée, empereur romain voulut prendre les terres nabatéennes sans succès
Le Siq : bloc fissuré par les forces tectoniques: parois s’élèvent jusqu’à 200 m de haut. Les
canaux creusés dans les parois, les tuyaux en terre cuite qui datent de 2000 ans encore en place ;
des niches dans les parois où se trouvaient des figures du dieu nabatéen, Dushara
Le Khazneh aussi appelé le trésor: sculpté dans le gré ferrugineux qui fut un ancien tombeau
nabatéen 1er s, 43 m de haut, taillé d’un seul bloc. L’intérieur : salle carrée non décorée, basreliefs à peine visibles, à l’extérieur, ce seraient des divinités (100 avant JC ou 200 après JC)
Nuit à Petra cabin ++ dîner à 7 JD (self)
L’église byzantine est en ruine : la plus ancienne mosaïque byzantine découverte à ce jour
Le monastère : 50 m L 45 m H 3ème s avant JC. Bonne grimpette pour y arriver, très belle vue
depuis le haut.
Le nymphée, le théâtre (construit par les Nabatéens, à l’époque du christ, les grottes autour du
théâtre servaient d’habitations
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La rue des colonnades, des thermes puis la porte de Téménos (à l’origine 2 portes en bois qui
marquaient l’entrée du témenos (cour) du qast al birt (en bédouin : château de la fille du
pharaon) = temple consacré à dushara, 30 avant JC. C’est le seul temple de Petra non taillé dans
le rocher
Paysages traversés de Dana à Petra : désert de pierres La descente sur Petra est très belle
Mardi 29/11
La route des sacrifices : autels taillés, obélisques et bâtiments en ruines (logement aux prêtres),
fontaine au lion
Le triclinium : hall destinée aux fêtes religieuses commémorant les morts du mausolée : belle
décoration de murs, colonne d’un pharaon
Il est recommandé d’aller voir le musée gratuit à l’entrée de Petra avant la visite
On commence par la rando high place of sacrifice : 3,5 km. A faire, autres vues sur les alentours
de Petra ; les obélisques en haut, très belle vue sur la vallée de Al Farasa (tombe de soldats
romains). On traverse cette vallée. On passe devant un temple avec jardin (qui devait servir de
jardin avec une citerne devant) et on va à l’église byzantine, ce qu’il en reste avec ses mosaïques
Le mausolée du soldat romain : hauts reliefs en face le triclinium (hall destiné aux fêtes
religieuses commémorant les morts du mausolée) dont la décoration des murs intérieurs est
unique à Petra.
On fait ensuite l’ascension du Al Khubtha, 3,5 km. D’après le plan, on pense arriver en face
du Trésor (après bien entendu être arrivées au point de vue, au niveau du sextius florentinus
tomb, mais en fait, on est obligé de faire demi-tour, aucun chemin visible nous amène au niveau
du trésor
On aura parcouru 18, 7 km (hier 19km)
Pour Pétra, 2 jours pour visiter tous les points stratégiques. Il faut par contre être un peu
entraîné si l’on veut faire des randos autour car le D+ est important.
Il faut vivre Petra car les photos ou films ne transcrivent pas ce que l’on ressent sur place, devant
cette immensité et ces couleurs naturelles de roches, digne d’un décor de western.
A notre retour, nous récupérons notre panier à linge (lessive, séchage pour 4 JD). ON paye un
dîner qu’on partagera et demain matin, on doit être à 6h à la réception pour prendre le bus pour
le Wadi Rum.
Ce matin, avant de partir et comme il ne faisait pas très beau, on a profité pour faire des résas
d’hôtel à Aqaba. Pas facile car on arrive le we (vendredi et samedi) mais on a réussi, en payant
cependant plus cher 3 nuits. L’hôte lest proche d’un spot de snorkeling. Ce matin, café en bas
de l’hôtel, mate avant de partir et quelques dattes et fruits pour la visite
Mercredi 30/11
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Départ 6h avec le bus -10 JD/pers) qui nous attend et fait le tour des hôtels de Petra pour
récupérer des touristes. Arrivée au wildwadirum. Selman et Ahmed nous attentent. Sur la route
après le dépôt de quelques voyageurs, on perd un bagage : comique car le bus s’arrête (un local
qui était monté dans le bus s’en aperçoit)
On règle 105JD pour 2 nuits, 2 jours à Salman (/pers). On sait déjà que vendredi matin il n’y
aura pas de bus, on fera du stop
Dans le bus de Petra, le chauffeur s’arrêt et achète un pain arabe et des fallafels qu’il offre à
tous les passagers. Encore un geste sympathique. On part de chez Salman vers 11h. Premier
arrêt : une bonne dune à monter pour avoir une belle vue sur le désert (sable et roche de plus de
100 m) ; puis canyon avec des pétroglyphes et dessins animaux et humains qui datent de
l’époque nabatéenne
Puis autre arrêt Ahmed nous amène au début d’une rando. Autre dune à monter et spectacle
merveilleux en haut sur une autre vallée avec beaucoup de campements. ON voit que c’est
l’excursion touristique. On se retrouver à l’endroit indiqué par le guide pour se restaurer. 1ère
fois qu’on mange un peu épicé salade légumes et thon) puis légumes chauds, une sauce tomate
un peu relevée. Des chameaux passent et belle photo avec en fond ‘écran les rochers aux formes
diverses qui suscitent l’imagination de chacun
Arc béni de Dieu : autre canyon puis enfin un endroit perché pour attendre le coucher du soleil
presque un 360 degrés.
Des traces d’animaux : daim, gerboise, lièvre, renard
On arrive au campement et une allemande volontaire de « working away » nous accueille.
On a la surprise d’avoir de l’eau chaude, possibilité de se brancher et on nous montre comment
se cuisine la nourriture traditionnelle avec un four dans le sable. On creuse un trou profond, on
y met des branches et feu puis ne fois qu’il y a suffisamment de braises, environ 2h, on y ajouter
une marmite avec la nourriture qu’on couvre avec un couvercle puis du sable pendant 2h. On
enlève ensuite le tout et c’est cuit.
On a aussi la chance d’avoir Ahmed et un autre collègue à lui qui jouent du oud.
On aura vu le jebel khazali : source qui a approvisionné le village en eau jusqu’à ce que le
gouvernement installe une canalisation depuis Diseh. On y a vu des inscriptions nabatéennes
près du puits de Lawrence, des gravures rupestres bédouines et inscriptions et dessins
thamadéens et koufiques
Demain soir on sera dans le même campement. On aura parcouru 14 km à pied
Jeudi 1/12
Lever de soleil. On part à 6h16 pour assister au lever de couleurs vers 7h. Spectacle magnifique.
Au retour, un peu de yoga (Marion et le cuisinier dormaient dans la grande salle
On voit dans le camp quelques débuts de construction en dur pour faire plus de bungalows
JebelRum, 1754 m d’altitude : les jebels sont coiffés d’un grès lisse et plus pâle
On part vers 10h voir la grande arche. Il y a toujours les points stratégiques une petite tente
bédouine avec des souvenirs, certains « made in India ». Françoise s’achète un porte encens -
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10 JD négocié à 5) et un savon à base d’huile d’olive et lait de chamelle. On change de paysage
en allant vers l’est/sud-est : un peu plus de végétation « désertique », quelques roches avec des
éboulis qu’on n’avait jamais vu avant et marche dans un petit canyon avec des roches très
colorées qui rappellent celles de Petra. On n’est pas loin de l’Arabie saoudite.
Ahmed nous laisse pour que l’on puisse marcher pendant qu’il prépare le déjeuner. Il a amené
l’oud. On fait encore quelques randos, un arrêt sur de magnifiques montagnes colorées
Ahmed nous ramène à 16h45 au camp au moment du coucher du soleil. Pour demain, en fait, il
nous dit qu’une voiture pour Petra coûterait 25 à 30 JD Or Aquaba coûte 15 JD pers en bus.
Donc, on verra demain si on peut négocier car ce sera vendredi.
Nous avons vu ce jour l’umm rashid Caynon, la grande arche umm Froth arch. On peut voir
des sommets à 2000 m d’altitude et pas loin du point culminant de Jordanie.
On apprend que l’école est obligatoire jusqu’à 18 ans. Il y a une école à Wadi Rum (2000
élèves), 2 universités de tourisme à Aqaba et Amman.
Type de roches : basalte volcanique au nord, grès et granit au sud
Le campement est à 700 m d’altitude. On aura parcouru 16k m en 4h20
Vendredi 2/12 Aqaba
Ce matin, au pdj, après une belle nuit étoilée, on part en 4x4 avec les italiens rencontrés la veille
au camp qui nous proposent de nous rapprocher d’Aqaba. Eux filent vers les plages du sud.
Désert de roches traversé, autoroute pas en très bon état mais gratuite. Finalement, comme
l’embranchement était une autoroute, les italiens nous laissent en haut d’Aqaba (à 2,5 km de l
‘hôtel lemee : tout d’abord, difficile à trouver mais aussi pas terrible pour 16 JD sans pdj la nuit.
On dépose nos affaires et on part visiter le centre-ville (on trouve la mosquée puis les ruines du
château. Ce fort a un blason hachémite qui date du 14ème s)
Pendant environ 5 siècles de révolte arabe pendant la première guerre mondiale, Aqaba était un
village de pêcheurs. L’armée ottomane l’occupa mais se retira après une attaque de T E
Lawrence. Ensuite les anglais s’en servirent comme base de ravitaillement depuis l’Egypte pour
leur offensive à travers la Transjordanie et Palestine. Après la guerre, les GB tracèrent
arbitrairement une ligne à quelques km au sud d’Aqaba. Les Saoudiens ne contestent pas, le
port d’Aqaba s’agrandit, la longueur du littoral se révéla insuffisante et en 1965, le roi Hussein
échangea 6000 km2 de désert jordanien contre 12 km de littoral. Agrandissement du port.
On veut poursuivre notre balade jusqu’au port (où se dresse une immense tour de contrôle) mais
non autorisé. On rejoint le littoral où les familles sont réunies pour profiter de leur we. Les
femmes sont voilées, les adultes (hommes et femmes^) ne se baignent pas, les enfants oui. On
trouve des touristes en maillot de bain, des hommes torse nu et une en maillot une pièce sur la
plage publique ! quelle honte, quelle provocation.
Retour à l’hôtel
La ville en face d’Aqaba est israélienne, c’est Eilat.
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Hier soir, Françoise a goûté le shawarma (2,5 JD) au poulet. On a dîné dans un resto local (il y
avait un couple de touriste) et on a payé 3,75 JD (les fallafels étaient excellents) : houmous,
fatah (pain arabe), 1500
On s’organise avec une personne pour 6JD, demain 8h, pour se rendre à Bédouin Garden
village. Nuit assez calme
Samedi 3/12
Le chauffeur est ponctuel : 12 km : bon accueil à l’hôtel. Ils nous laissent même la chambre à
8h30 du matin. Grande chambre, pdj 3 JD très copieux. Une nuit avait déjà été payée. Les 2
autres 65 JD + 12 JD les 3 pdts x 2. La piscine de l’hôtel est glaciale mais le cadre est génial,
à 300 m de la plage (o l’on peut nager en maillot de bain)
Vent très fort du nord (90 km/h), location shorty néoprène masque, tuba : 10 JD/jour
Petit bain en mer rouge vers 15h, l’eau est bonne (environ 21, 22 degrés), peu de poissons
proche du rivage
Beau coucher de soleil
Sur la route pour se rendre à Aqaba : silos de riz qu’ils importent et qui arrivent par la mer
(Chine , Ethiopie)
Tout au long du séjour, nous rencontrons beaucoup de Jordaniens coiffés du keffieh que
j’assimilais à la coiffe palestinienne (comme symbole de résistance). Or c’est une coiffe
traditionnelle arabe, portée en Iraq, foulard typique de la Palestine. Ses origines nous viennent
de l’Irak : c’était un couvre-chef au 7ème s, lors d’une bataille entre arabes et perses près de
Koufa, ou bien il y a 5000 ans en Mésopotamie. Porté par les prêtres sumériens et babyloniens,
longtemps utilisé par les paysans et les bédouins (pour se protéger du soleil). En 1936, lors de
la 1ère guerre mondiale et de la révolte arabe contre la domination coloniale britannique, le
keffieh est arboré par les nationalistes palestiniens. Ils s’en servent pour cacher leur visage et
ne pas être arrêtés. C’est à ce moment que le keffieh est adopté en masse par les palestiniens,
devenant ainsi un symbole de solidarité.
Plusieurs motifs : coutures noires en évidence par le coton blanc, le motif « filet de pêche »,
lien entre le marin palestinien et la mer méditerranée. Les feuilles d’olivier, symbole de la
persévérance, force et résilience. La ligne large et épaisse, référence à la route commerciale qui
traverse la Palestine, signe de richesses, de voyages et d’échanges culturels.
Le keffieh a été popularisé dans les années 60 par Arafat. Mais ça dépasse les frontières. Utilisé
en Jordanie, Syrie, Arabie saoudite et Emirats arabes unis qui préfèrent la version immaculée.
Dimanche 4/12
Au pd, on rencontre des italiens qui vont vers le Wadi Rum. On en profite pour aller avec eux
jusqu’à Aqaba. Après un change, on se rend à la JETT bus station pour acheter les billets pour
Amman car sur le site internet on n’arrivait pas à s’enregistrer (ça buggait quand on mettait
« female » et France. 10 JD/pers. Un bus qui part à l’heure, 7h et va à la gare du sud. L’autre à
8h va à la gare du nord. Comme on doit enchainer sur Jerash, on opte pour le bus de 8h, au
même prix.
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Au retour, on visite des ruines de la vieille cité (il ne reste presque rien), emplacement de
l’ancienne Aqaba, cité portuaire médiévale qui portait le nom d’Ayla et qui mesurait 120 x 160
m : vestiges d’un rempart, la porte d’Egypte (détruite par un tremblement de terre était la plus
large de la cité pour permettre l’embarquement et la descente des marchandises vers la mer)
Au retour, on essaye de trouver des fruits et légumes mais dans la partie proche de la mer, rien.
On prend un taxi pour 5JD qui nous amène à l’hôtel. Petite pause au bord de la piscine puis on
va vers la baie (que des hôtels, resorts et accès plage privée). On y accède alors par la route.
Françoise s’achète une bague en argent avec une pierre en opale pour 20 JD (on apprend que le
gramme d’argent vaut 3JD soit 4,5 euros
A recommander l’hôtel Bedouin garden village : très bonne literie, bonne situation, personnel
impeccable. The staff, the boss and the location are great. If you want to have a good rest very
close to the red sea, that’s the place where to stop.
43 euros chambre double avec king size beds pour 1 nuit 2 personnes, sd privée
bedwinjamal@yahoo.com tel + 962 795602521, Oriana est la responsable du personnel, une
italienne fort dynamique
Lundi 5/12
Petite montée derrière l’hôtel (toujours aussi rocailleux)
Après une pause à l’hôtel, je loue pour 5JD l’équipement snorkeling et la personne de l’hôtel
me propose de m’accompagner : quelle chance, il me montre un très beau stop à quelques
mètres de la plage, de magnifiques poissons, certains que je n’avais encore jamais vus.
En soirée, on parle avec Laurence, une française de Paris qui vient régulièrement dans le Wadi
Rum et travaille avec les enfants d’une famille du village (environ 40 cousins, frères, sœurs) et
aussi à Aqaba. Les hommes de ménage gagnent 250 JD/mois, un appartement en ville coûte un
peu moins de 150 JD, à la campagne 50 JD mais la vie est assez chère. Chaque femme des
bédouins a une maison. Des divorces existent et la femme peut refaire sa vie.
En Jordanie, on travaille 48h/se, 2 j de congés / mois Ici, à l’hôtel 4 jours de congé/mois
pehuenito
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