partout, mais je signale qu’en un quart de siècle de voyage au Brésil, je n’ai jamais eu de problème avec ma carte bancaire, quand dans ma vie j’en ai eu trois… en France (dont un piratage portant sur 76.000F)
Il faut arrêter de vivre avec la peur au ventre en imaginant tous les drames possibles et imaginables, ou alors on ne voyage pas dans un pays exotique.
Cela dit au Brésil comme ailleurs, on vérifie s’il n’y a pas de caméra suspecte, ou de dispositif “bizarre” autour de la fente des appareils. On ne laisse pas partir sa carte quand on paye un truc: c’est à l’appareil de venir à vous, ou à vous d’aller à l’appareil.
Un truc que je vous signale: le code de sécurité derrière, si quelqu’un le chope en plus du numéro de carte et de la date d’expiration, cela permet de faire des achats par internet (et quelqu’un qui “flashe” la carte ou qui a une bonne mémoire arrive à tout retenir). Notez donc ce code ailleurs et effacez le de la carte… conseil qui vaut pour le monde entier et pas que pour le Brésil.
Pour ma part, je n’utilise que les DAB situés DANS les agences bancaires et quand il n’y a pas de personnes louches qui trainent autour (tout comme dans ma ville j’évite les DAB en pleine rue). Je refuse parfois sèchement toute “aide” proposée par des gens qui peuvent être malintentionnés, dommage pour eux s’ils sont serviables mais la consigne est marquée sur le DAB de ne jamais accepter ce genre de “service”.
Évidemment, le risque nul n’existe pas mais ce qui survient avec une carte est couvert par les assurances alors que si vous vous faites dépouiller de votre argent liquide, là vous n’avez que vos yeux pour pleurer… et se retrouver dans une ville étrangère à 10.000 km de chez soi sans une thune, un hôtel à payer, de la bouffe à acheter, c’est autrement dramatique que devoir résoudre un contentieux bancaire plus tard (j’ai ainsi vu un routard sans rien, à des centaines de kilomètres du consulat le plus proche où en plus il n’est pas dit qu’on le dépannera. Il m’a demandé de l’aide mais comme souvent c’est une arnaque au malheur, j’ai refusé… lui permettant juste de téléphoner à mes frais depuis ma chambre à sa famille pour qu’elle lui envoie - ou non - un mandat par Western Union)
Pour ma part, voilà ce que j’ai fait lors de mon dernier périple de six semaines:
- emport de 1200 euros en liquide rangés dans un endroit “sûr”**.
- deux cartes de crédit dont une “electron” sur un compte secondaire. A noter que la carte electron n’a pas marché pour payer des commerçants, alors qu’elle a fonctionné pour retirer de l’argent aux DAB. deux cartes c’est bien pour le cas où une serait démagnétisée.
- et j’ai depuis longtemps 1.000 dollars en traveller chèques que je n’utilise pas mais qui sont un secours permettant de tenir si je me fais dépouiller de tout y compris des TV, parce qu’avec les numéros, en 48h on est dépanné de la somme (à condition de ne pas faire comme ces gogols qui gardent la liasse de TV sans noter les numéros… oui ça se voit)
** et par endroit sûr je sais que rien n’est efficace à 100%: les fameuses ceintures de billets, les voleurs les connaissent et c’est la première chose qu’ils matent (et quand en plus des gringos sortent devant tout le monde un billet de là pour payer ou pour changer^^…). C’est pourquoi il faut diversifier.
En revanche dans les hôtels et pourvu qu’on ne tente pas le diable, en laissant son fric dans un bagage qui ferme à clé et qui est rangé dans une armoire, le risque est infinitésimal: les employés sont honnêtes, ou ils savent qu’ils seront les premiers soupçonnés. Méfiez vous davantage d’autres voyageurs gringos, bâtards putrides prêt à tout pour prolonger leur séjour aux frais des autres, surtout si vous logez en dormitorio.
Parce que le coffre, c’est pas génial: souvent, seul le gérant y a accès et s’il sort, on est piégé. J’ai vu des gens rater leur avion parce que faute de clé pour l’ouvrir, ils n’ont pas pu accéder aux passeports et aux billets.