Hello everybody,
Je viens tenir parole et conter mon périple réalisé entre le 4 et le 19 novembre entre l’Ecosse et l’Irlande. La paranthèse de Londres, où je ne suis resté que deux jours pour me rapprocher de l’aéroport par lequel j’avais réservé mon vol retour, n’a pas grand intérêt compte tenu de ma non-imprégnation totale dans la ville, seulement survolée.
Ce voyage, je l’ai entrepris dans un but : celui d’aller sur les traces de William Wallace, le héros écossais qui a été interprété par Mel Gibson, dans le film “Braveheart”. De ce côté-là, je n’ai pas vraiment été déçu puisque j’ai pu visiter le “National Wallace Monument” à Stirling, lieu d’une des grandes batailles de WW, et allé aux origines du mythe, à savoir à Elderslie, petit village du comté du Renfrewshire (proche de Glasgow) où serait né WW. Si vous voulez en savoir plus sur ce guerrier libérateur de son pays, vous en apprendrez davantage à Stirling qu’à Elderslie, mais pour le symbole, je ne pouvais m’empêcher de me rendre là où l’on peut retrouver les pierres de ce qui serait sa maison d’enfance.
Pour ce qui est du reste du séjour, j’ai visité la ville d’Edinburgh, un peu en un coup de vent car je n’y ai passé que deux nuits. Mais, j’ai visité un super musée, qui s’appelle Camera Obscura, où les passionnés d’illusions d’optiques en auront pour leur argent. De plus, au dernier étage de l’immeuble qui abrite ce centre culturel, vous pourrez admirer une belle vue sur Glasgow. On y voit d’ailleurs la mer au loin. J’ai marché le long de Princess Street, qui n’en finit plus et dont j’ai pu observer la longueur depuis des hauteurs de nuit. J’ai aussi bu une bière dans ce pub qui a été élu comme étant le meilleur bar d’Ecosse (le nom ne me revient pas) et assister à des feux d’artifice en raison de la commémoration d’un anniversaire, celui de l’attentat raté par un personnage historique écossais, Guy Fawkes, impliqué dans la Conspiration des Poudres, sur le Roi de l’époque. Bref, le 5 novembre, le ciel était illuminé de couleurs à tous les coins de Glasgow. Un beau spectacle. Ah oui, je suis aussi allé caresser la truffe de l’emblème de la ville, Greyfriars Kirk, qui représente un chien, il paraît que cela porterait bonheur, alors pourquoi s’en priver ?! Je n’ai ps pu aller visiter l’Univrsité de la ville mais me suis rattrapé avec celle de Glasgow.
Glasgow justement. J’ai pu arpenter les rues du centre-ville, sous la pluie bien sûr (inutile, presque, de le préciser !). J’ai visité un tas de centres culturels, artistiques en lien avec Mackintosh, le célèbre architecte, ainsi que le GOMA (Gallery of Modern Art). La personne qui me logeait (car, oui, je n’ai pas précisé, mais j’ai pratiqué le couchsurfing) m’a aussi introduit dans l’Université de Glasgow, comme précisé plus haut. Cet endroit m’a presque donné envie de reprendre les études (mais, je pense avoir assez donné de ce côté-là ^^) car il s’y dégage une atmosphère assez forte.Dégagez aussi du temps pour vous prélasser dans les jardins du quartier de Kelingrove (proches de l’Université) et jetez un oeil à la River Clyde, à la lisière de laquelle se trouve le siège de la BBC.
Je ne me suis pas arrêté en si bon chemin puisque, tant qu’à faire, je me suis dit “pourquoi ne pas aller rendre visite à nos voisins les Irlandais ?”. Je n’ai pas été déçu du bout de chemin. J’ai atterri à l’aéroport de Derry, d’où j’ai loué une voiture pour pouvoir me rendre à Teelin, minuscule village, près de Carrick, dans le comté du Donegal. A Teelin, j’ai pu me rapprocher des falaises maritimes de Slieve League, qui se classent parmi les plus hautes d’Europe. Un spectacle dantesque puisque j’ai pu observer cette nature fascinante par un jour de tempête. Compte tenu des conditions peu favorables à une randonnée et diminué par une entorse à la cheville que je m’étais donnée deux jours avant mon départ pour l’Ecosse, je ne me suis pas risqué à réaliser la marche sur le one man’s path (dont vous pouvez trouver des images sur Google), à mon grand regret car j’aurais voulu jouer aux équilibristes dans ce décor de rêve. Mais, je ne suis pas (plus ?) du genre à tenter le diable. Le lendemain, je suis parti direction le nord-est de l’Irlande où m’attendait la chaussée des Géants (Giant’s causeway dans la langue de Shakespeare), un lieu magique (c’est peu de le dire), où j’ai pu contempler des rochers prenant la forme d’orgues. C’est une construction naturelle et c’est ce qui rend le lieu aussi original. Toute une légende entoure cet endroit et cela fait en sorte que tout voyageur qui prétend avoir vu l’essence de l’Irlande doit faire une halte par ce site naturel situé près de la ville de Bushmills.
Est venu le temps, alors, de descendre plus au sud. Belfast n’a été qu’une étape et, en raison de problèmes d’organisation et de mésaventures, je n’ai pu visiter la ville. Mais, j’ai entendu dire que ce n’était pas une ville qui vous trasncende (enfin, tout est subjectif). Je regrette juste de ne pas avoir pu visiter le musée du Titanic.
Mon dernier point d’atterrissage fut Dublin, où j’ai séjourné trois nuits. La fête bat son plein à Temple bar, une institution du coeur de la ville. Si vous êtes fêtards, ne réflechissez même pas, c’est THE adresse où vous rendre, THE place to be. J’y ai savouré une bonne Guiness et écouté un concert lors d’un soir de week-end. A part ce monde de la night, il y a bien sûr d’autres curiosités dont profiter, et par cursioités, j’entends l’architecture, les parcs (comme celui de Saint Stephen’s Green) ou encore les musées (notamment celui des écivains, que j’ai eu le bonheur de visiter) et autres espaces culturels. J’ai entériné mon immersion dans la région de Dublin par une excursion d’un jour au sein des Wicklow Moutains (notamment le village de Glendalough, où on peut visiter un charmant cimetière (si tant est que les fantômes de ce dernier puisse encore faire usage de leur charme sans vous terroriser ;)), contrées par lesquelles ont été tournées des scènes du film Braveheart. Il y a aussi un petit port, pas moins charmant, qui est facilement accessible à partir de Dublin, il s’appelle Dun Laoghaire. Pour les amoureux de la mer, cela vaut sûrement le coup.
J’en ai ainsi fini avec ma narration, j’espère qu’elle vous aura donné envie de suivre mes traces à votre guise. Bon voyage, et, surtout, … enjoy boys !