Le Québec par Cédric Fischer
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Cédric rentre du Québec où il s’est rendu pour réactualiser le guide. Il nous livre ses impressions sur la Belle Province.
Grandir entouré de voyageurs, ça donne la bougeotte ! Mais peu importe la destination. Pour Cédric, le voyage, c’est d’abord les rencontres... surtout hors-piste autour d’une spécialité locale (capital !) et d’un bon cru (tout aussi vital !). L’appel de la route, ce fut en stop dès le lycée et à la fac d’histoire, puis avec le Routard depuis 2000.
Pourquoi aimes-tu particulièrement le Québec ?
Pour les gens. Il y a bien sûr les paysages uniques, les grands espaces, mais ce qui motive d’abord le voyage, ce sont les Québécois eux-mêmes, avec lesquels nous avons tant en commun. Chaleureux et généreux, ils accueillent les visiteurs comme des amis, rappelant pour bon nombre d’entre eux leurs lointaines racines européennes. Il y a la langue aussi, le français qu’ici on défend farouchement… mais un français qui a suivi sa voie et s’est considérablement enrichi avec le temps. Quant à leur culture, elle est résolument nord-américaine. Proches donc, mais surtout très différents, les Québécois sont ces fameux cousins d’Amérique que l’on aimerait tous avoir.
Une rencontre qui t’a marqué ?
Il y a quelques années, j’ai eu la chance de croiser la route d’un ancien draveur. La drave, c’était ce périlleux métier qui consistait à organiser et conduire de titanesques trains de bois jusqu’à l’embouchure des rivières, pour alimenter les industries de fabrication de papier, l’un des piliers de l’économie canadienne. Dansant sur les troncs et seulement équipés d’une gaffe pour dégager les billes de bois coincées, ces équilibristes ont contribué à écrire l’histoire du pays au péril de leur vie. Une activité aussi folle qu’héroïque qui a perduré au Québec jusqu’en 1987 !
Une activité à faire absolument ?
Sans hésiter, aller voir les baleines ! Seul, à plusieurs, ou en famille, c’est un moment fort. Difficile d’imaginer la taille et surtout la grâce de ces merveilleux mastodontes sans s’en approcher un peu. Le mieux, c’est d’embarquer à bord des petits bateaux rapides permettant de suivre efficacement leur sillage. Et si l’une d’elle a la fantaisie de montrer la queue, voire de pointer le bout du nez, c’est carrément magique !
Un souvenir de voyage inoubliable ?
Une balade en canoë dans un parc national. Au coucher du soleil, au hasard de l’une de ses innombrables voies navigables, on y prend réellement la mesure de l’une des réalités canadiennes qui ont forgé le mythe du pays : l’immensité de ses espaces encore largement sauvages, où s’épanouissent une flore et une faune uniques. En revanche, gare aux mouches noires qui se repaissent allégrement des juteux promeneurs !
La spécialité culinaire à goûter absolument ?
Le sirop d’érable évidemment, ce nectar emblématique que l’on retrouve à toutes les tables du pays. Mais attention, pour le goûter dans les règles, mieux vaut se déplacer dans les érablières artisanales où se décarcassent des passionnés. C’est seulement sur place que l’on prend conscience de la complexité du travail de récolte et de fabrication, et c’est dans ces petites structures bourrées de cachet et perdues en pleine campagne que l’on dégustera le meilleur du meilleur !
Un souvenir à rapporter chez soi ?
Un objet artisanal amérindien, que l’on ira absolument chercher dans les réserves. À Wendake par exemple, territoire situé à faible distance de la ville de Québec, les autochtones mettent le paquet pour défendre leur culture et expliquer leur histoire aux visiteurs. Une occasion exceptionnelle de s’intéresser aux premières nations.
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