Carte d'identité République dominicaine

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- Superficie : 48 670 km², 2e pays des Caraïbes (île entière avec Haïti : 77 914 km²).
- Population : 11 millions d'habitants (dont environ 75 % de population urbaine).
- Densité : environ 217 habitants/km².
- Capitale : Santo Domingo de Guzmán (environ 4,1 millions d'habitants).
- Langue officielle : l'espagnol.
- Monnaie : peso dominicain.
- Régime politique : démocratie présidentielle. Congrès composé du Sénat et de la Chambre des députés.
- Chef de l'État : Luis Abinader (Parti révolutionnaire moderne, social-démocrate), depuis 2020. Prochaines élections en 2024.
- PIB par habitant : environ 18 600 US$.
Âge moyen : 28 ans.
- Espérance de vie : 74 ans.
- Taux d’alphabétisation : 94 %.
- Religion : catholique à environ 60 %, protestant à environ 25 % et le reste de la population sans religion.
- Site inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco : la ville coloniale de Santo Domingo (1990).

Économie

C’est la 2e économie des Caraïbes, juste après Cuba, et la 72e au niveau mondial. Dans les années 2000, le pays a connu une croissance forte (5,9 % en moyenne), supérieure même à celle de l’Amérique latine, mais freinée brusquement par la crise économique mondiale des années 2008-2012, née aux États-Unis, et dont le pays dépend fortement. La croissance est cependant repartie à la hausse avec une moyenne de 7 % dans les années 2015-2018. La pandémie mondiale de Covid-19 a plongé le pays dans une récession de 6,7 % en 2020, mais celui-ci a su réagir fortement par une campagne de vaccination rapide et un rebond ciblé de la croissance de plus de 12 % en 2021, depuis stabilisée à environ 5 %.
Le PIB par habitant s’élève à environ 8 400 US$, soit le 81e rang mondial, même si le pays atteint environ le même rang dans l’indice de développement humain (IDH), preuve que les inégalités sont encore criantes. Cela étant dit, le taux de pauvreté est passé de 42 % en 2013 à 24 % en 2021 et le taux de chômage officiel se situe autour de 8 % (2021). Il fait le yoyo entre 5 et 8 % depuis une vingtaine d’années et peut de fait être considéré comme à peu près stable.
L’économie dominicaine reste fortement dépendante du marché nord-américain : les États-Unis achètent près de 50 % des produits exportés du pays, tandis que la République dominicaine achète environ 40 % de ses biens aux États-Unis.
Le développement fulgurant de l’industrie touristique est l’un des facteurs déterminants de cette croissance.

Les piliers de l'économie

- L’agriculture, quoique doublée par le boom du tourisme, reste tout de même un solide pilier avec les 4 grands produits d’exportation que sont le sucre, le café, le tabac et le cacao (10e producteur mondial). Le pays détient par ailleurs 80 % du marché mondial des bananes bio. Le café est une longue tradition agricole, mais le potentiel n’est pas exploité comme il le faudrait.
Les exportations représentent environ la moitié de ce chiffre.
Le marché prioritaire de cette matière reste les États-Unis ; l’Union européenne arrive bien après.
À noter que 90 % des travailleurs agricoles (notamment dans les plantations de canne à sucre) sont des Haïtiens souvent sans papiers, peu considérés et mal traités.

Au rayon des denrées importées, la République dominicaine doit acheter à l’étranger son soja et son blé.

- Les ressources minières : les experts affirment que la République dominicaine est un acteur minier important. L’extraction de l’argent n’est tout de même plus ce qu’elle était. La mine de Pueblo Viejo à Cotui a donné le maximum de sa production entre 1975 et 1999. Aujourd’hui, sa production stagne. En revanche, cette même mine produit encore de l’or (réserves évaluées à 700 t). On trouve aussi un gisement de cuivre et d’or à Cerro Maimón. Les réserves de nickel latéritique sont importantes.

Quant au pétrole, l’économie dominicaine dépend largement des hydrocarbures.

Le tourisme, pilier de l’économie

Le tourisme est devenu le principal pilier de l’économie dominicaine et sa part dans le PIB du pays ne cesse d’augmenter. En 2022, 8,5 millions de touristes étrangers sont venus dans le pays, ce qui en fait la 1re destination touristique des Caraïbes. Les touristes nord-américains (États-Unis et Canada) arrivent en tête, devant les Européens (environ 25 %). Parmi ces derniers, les Français et les Allemands sont en bonne place. Avant que n’éclate la guerre en Ukraine, les touristes russes venaient de plus en plus nombreux. Le marché russe était en hausse de 50 % ces dernières années.
Le secteur représente environ 15 % du PIB en tenant compte des retombées sur les autres secteurs, BTP, transports, etc. Plus de 500 000 emplois directs et indirects (environ 15 % de l’emploi total) dépendent de la manne touristique. Le rapatriement d’une partie des bénéfices réalisés par les sociétés étrangères limite pourtant la diffusion des revenus à l’ensemble de l’économie nationale et les exonérations fiscales accordées aux grands ensembles hôteliers situés en zone franche constituent un manque à gagner énorme pour les comptes publics. Conscientes que leur pays souffre au niveau international de son image de « tourisme de masse » et de « tourisme sexuel », les autorités tentent de revaloriser la « marque République dominicaine ». 
Si, à Cuba, environ 97 % des touristes visitaient les quartiers historiques de La Havane, ils sont à peine 14 % à passer par la capitale dominicaine. D’où l’intérêt d’ouvrir un nouveau marché, basé sur l’histoire et la culture du pays, complémentaire à l’offre traditionnelle du tourisme balnéaire.

La diaspora dominicaine

L’économie dominicaine profite aussi des transferts de fonds (« remesas ») de la diaspora dominicaine. Près de 2 millions de Dominicains vivent à l’étranger, dont 1,3 million aux États-Unis. Selon les années, le montant total de ces transferts représente 3 milliards de dollars US, soit 7 % du PIB.

Progrès économiques, retards sociaux

Cette réussite économique s’accompagne de zones d’ombre. 1/5 de la population totale vivrait en dessous du seuil de pauvreté (source : Banque mondiale). Tout se passe comme si le pays évoluait à plusieurs vitesses. La richesse reste concentrée sur les côtes, tandis que l’intérieur de l’île vivote avec un niveau de vie beaucoup plus bas.
Sachez que le salaire minimum mensuel légal augmente avec le chiffre d’affaires de l’entreprise. Il est d’environ 8 000 RD$ pour une entreprise au chiffre d’affaires inférieur à 2 millions de RD$ et de 13 000 RD$ pour un chiffre d’affaires de plus de 4 millions. Quant aux travailleurs agricoles, ils touchent entre 500 et 700 RD$ par jour. Ce qui est beaucoup mieux que les policiers et les militaires et explique sans doute en partie le niveau de corruption... Bref, malgré des progrès et des revalorisations de salaires réguliers, les inégalités perdurent et la pauvreté est criante. Dans certaines grandes villes, on voit des enfants cirer les chaussures, vendre des journaux et autres babioles aux carrefours, voire tenter de gagner une maigre pitance en triant les ordures. Même si une vraie classe moyenne s’est développée depuis 2 décennies et que le taux d’alphabétisation tourne aujourd’hui autour de 94 %, le pays vit toujours à 2 vitesses, avec 10 % de la population qui accaparent plus de 40 % des richesses.

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