Île Maurice : la côte Nord, de Port-Louis à Cap Malheureux

Port-Louis : la capitale de Maurice, d’hier à aujourd’hui

Port-Louis : la capitale de Maurice, d’hier à aujourd’hui
Port-Louis © Jenny Sturm - stock.adobe.com

Port, car la capitale est avant tout un gros port de commerce ; au sommet de la citadelle (XVIe), on en mesure bien l’ampleur. Louis, pour Louis XI. Quand le capitaine Dufresne d’Arsel prit possession de Maurice au début du XVIIIe siècle (alors île de France), il baptisa la ville ainsi en l’honneur de son roi. Au cours du même siècle, avec Mahé de la Bourdonnais, elle connaît un véritable essor.

Depuis, les buildings ultramodernes ont, hélas, eu raison de la plupart des petites maisons en bois. Port-Louis ne marque pas vraiment pour sa beauté, mais pour son effervescence. Il suffit de se balader dans le quartier du marché, pour comprendre. Sur la route, un va-et-vient de voitures, entre lesquelles se faufilent de vieilles motos. Le klaxon est ici un véritable moyen de communication. Sur les trottoirs, un tourbillon de piétons et une succession de boutiques en tout genre : vêtements, tissus, bijoux…

Avant de devenir indépendante (le 12 mars 1968) et République (le 12 mars 1992), l’île a connu une histoire bien mouvementée, faite de différentes migrations - souvent forcées - de population. Les Arabes furent ses premiers visiteurs, au Xe siècle. Au XVIe siècle, les Portugais la « découvrent », s’en servant comme escale. Puis, au même siècle, c’est au tour des Hollandais, qui baptisent l’île en l’honneur de leur prince, Maurice de Nassau. Ces occupants européens et les animaux qu’ils introduisirent - macaques, cerfs…-  eurent raison du fameux dodo, l’oiseau emblématique de Maurice.

Temple Vishnu Kchetre Mandir - Port-Louis © karlosxii - stock.adobe.com

En 1715, elle devient française et répond alors au nom d’île de France. Ce sont les Français qui ont véritablement développé la culture de la canne à sucre, à la sueur et au sang de milliers d’esclaves, principalement originaires de Madagascar et d’Afrique orientale.

En 1810, elle devient anglaise et reprend son nom hollandais. Au cours de ce siècle, on fit venir des travailleurs indiens, si bien qu’aujourd’hui, 68% des Mauriciens sont d’origine indienne et la moitié de la population, de confession hindoue. Parmi les Indiens, figurent aussi des musulmans. Enfin, les immigrants chinois ont apporté avec eux le bouddhisme. La cohabitation pacifique de toutes ces religions est une vraie fierté. Nombreux sont les Mauriciens à l’exprimer.

À Port-Louis, la mixité est véritablement flagrante, qu’elle soit culturelle ou religieuse. La capitale abrite temples hindous, églises, mosquées et temples bouddhistes. Les temples tamouls (branche de l’hindouisme) sont facilement repérables : ils multiplient statuettes et couleurs vives !

Le + de routard.com

Quid des langues ? L’anglais, langue officielle, est principalement employée dans le domaine administratif. Entre eux, les Mauriciens, quelles que soient leurs origines lointaines, parlent créole, leur langue maternelle. Enfin, ils restent également très attachés à la langue française - logique, le créole étant un dérivé du français – langue utilisée à l’école, aux côtés de l’anglais. Les Mauriciens sont donc, a minima, trilingues !

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Texte : Aurélie Michel

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