Estonie : Tallinn, la forteresse du Nord

Estonie : Tallinn, la forteresse du Nord
© SeanPavonePhoto - stock.adobe.com

Que voir, que faire à Tallinn ? Les plus beaux sites à voir

À la même latitude que Saint-Pétersbourg et à moins de 2 h de ferry d’Helsinki, la capitale de l’Estonie se demande encore si elle est une ville du Nord ou de l’Est. Les deux, assurément !

Plantée sur la rive sud du golfe de Finlande, elle a trop joué les carrefours pour avoir vécu en paix : sept siècles d’occupation, surtout germanique puis russe, l’ont vu se claquemurer derrière les plus beaux remparts de toute l’Europe du Nord – presque intégralement préservés.

Cap au Nord-Est, donc, pour prendre le pouls de Tallinn, cette pépite classée au Patrimoine mondial, naviguant dans les brumes des nostalgies médiévales, idéale à visiter quand les soirées d’été se font très longues…

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Toompea, la ville haute : le Montmartre de Tallinn

Toompea, la ville haute : le Montmartre de Tallinn
Cathédrale Alexandre-Nevski - Toompea © TTstudio - Adobe Stock

Sur le Montmartre de Tallinn, deux cathédrales se font concurrence : l’orthodoxe, coiffée des habituels clochers à bulbes (1894), qui carillonne à qui-mieux-mieux à l’heure des messes, et la Toomkirik luthérienne, bien plus ancienne (13e-15e s), dont l’austérité gothique extérieure cache une marée de bancs en bois fermés et une profusion de blasons et armes de nobles familles. Estoniennes ? Germaniques, plutôt.

Après la conquête par les Danois en 1219, le siège du pouvoir s’emmure sur cette haute colline dominant le port. Les chevaliers Livoniens, qui rachètent la place en 1347, font de même : durant près de six siècles, les descendants de ces croisés allemands venus soumettre les Baltes encore païens, gouverneront aux destinées de la région depuis leur piédestal.

L’essentiel du quartier a été remanié au 18e siècle dans un séduisant style baroque du Nord et néoclassique après l’incorporation de l’Estonie dans l’Empire russe. Ainsi du château rose voulu par la grande Catherine II, veillé encore par la haute tour Pikk Hermann (1370), au sommet de laquelle sont hissées chaque matin les couleurs du pays : bleu-noir-blanc. Ainsi de l’hôtel Stenbock, où réside et travaille le Premier Ministre.

Dans les ruelles pavées, bordées de ministères et d’ambassades, le vent souffle dans un calme retentissant. On y déambule en quête des plus beaux panoramas de Tallinn, du côté de la Patkuli Plats et de la Kohtuotsa Plats. En contrebas, la cité médiévale creuse son nid, bornée au nord par le golfe et, à l’est, par la ville moderne et la forêt. Superbe !

Tallinn, la Carcassonne du Nord

Tallinn, la Carcassonne du Nord
Tour Kiek in de Kök © Xavier Allard - stock.adobe.com

Quitte à s’entraîner à parler estonien, autant réviser aussi son allemand. Ceux qui ont bien suivi leurs cours ne s’étonneront pas de la position de la tour Kiek in de Kök (1483) – « coup d’œil dans la cuisine » ! Perchée à l’angle sud-ouest de la corolle de remparts qui enserre encore presque entièrement Vanalinn, la vieille ville, elle domine suffisamment la maison du bourreau, juste en-dessous, pour voir ce qui se tramait derrière ses fourneaux…

On y franchit les siècles pour voyager dans cette Tallinn médiévale qui avait tout d’une étable et d’une armurerie. Dans les vitrines, des copies de catapultes à flèches donnent le ton, bientôt supplantées par la mitrailleuse Degtiarev à chargeur rond…

Un bout de chemin de ronde se déroule, reliant trois tours entre elles. Les remparts de Tallinn, longs de près de 3 km, en comptèrent jusqu’à 66, dont 27 ont survécu aux guerres et aux outrages du temps. C’est beaucoup. Il faut dire que leurs concepteurs ne lésinèrent pas sur les moyens : ils atteignent jusqu’à 3 m d’épaisseur et 16 m de hauteur !

Pour autant, Tallinn n’était pas fortifiée que par le haut. Elle l’était aussi par dessous. Les Estoniens parlent aujourd’hui de Bastionikäigud, le Musée des Souterrains, pour désigner le dédale de passages secrets qui suit le tracé de la muraille. Pas moins de 350 m de ces étroits tunnels sont aujourd’hui accessibles au public, exposant tour à tour des reconstitutions d’abris anti-aériens de la dernière guerre et un musée lapidaire.

Raekoja plats : le cœur de Tallinn

Raekoja plats : le cœur de Tallinn
Hôtel de Ville © Grigory Bruev - Fotolia

La Raekoja plats, c’est tout simplement la place de l’Hôtel de Ville. Le cœur de Vanalinn bat autour de cette vaste esplanade où, comme autrefois, s'installent plusieurs fois l'an de sympathiques marchés artisanaux : en costumes médiévaux l’été, sous la neige à Noël.

Face aux terrasses des cafés et restaurants, très convoitées, se profile la tour élancée de l'Hôtel de Ville, dominant une cour de façades pastel. Au sommet : une girouette emblématique, sentinelle en forme de guerrier médiéval portant le nom de Vana Toomas, le Vieux Thomas. On y grimpe par un escalier en colimaçon si étroit et aux 115 marches si hautes que les gardes en armures devaient y rester coincés !

Achevé en 1404, l’Hôtel de Ville est le plus ancien bâtiment gothique civil d'Europe du Nord. Sur la façade dépassent deux têtes de dragons métalliques, porteurs de prospérité. Et à l’intérieur, les tapisseries flamandes de la Salle des Citoyens et les bancs de magistrats sculptés de la Chambre du Conseil (14e-15e s) peignent une haute société aisée. Le plus beau représente Tristan et Yseult et Samson combattant le lion.

Sur le flanc nord de la place, on pousse la porte de la Raeapteek, la plus vieille pharmacie du monde toujours en activité. Déjà connue en 1422, elle resta durant dix générations aux mains de la famille Burchart, qui distribua longtemps des potions aussi exotiques que peu efficaces : abeilles et crapauds séchés, poudre de corne de licorne (!), fragments de momies, sabots d’étalon et autre extrait de hérisson…

Une ville médiévale modelée par le commerce

Une ville médiévale modelée par le commerce
Saint-Olaf © dimbar76 - stock.adobe.com

Entrée dans la Hanse dès 1283, Tallinn grandit plus encore avec l’arrivée des chevaliers Livoniens – qui l’appellent Reval. La ville basse voit s’installer de nombreux marchands et artisans allemands. Fourrures, cuir, graisse de phoque sont exportés vers les ports de la Baltique, tandis que transitent vers les États russes hareng, vin et sel. Cette période faste voit édifier la plupart des plus beaux édifices.

L’église du Saint-Esprit est notable pour sa vénérable horloge solaire en bois polychrome, ses tribunes et son retable de 1483 réalisé à Lübeck. Saint-Olaf fut le plus haut sanctuaire du monde médiéval (159 m !). Saint-Nicolas, devenue musée, abrite une extraordinaire Danse macabre du 15e s de 7,50 m de long, sur laquelle cohabitent le Pape, l’Empereur, divers prélats et une faucheuse joueuse de cornemuse…

Les confréries de marchands s’établissent Rue Pikk. Là voisinent la Grande Guilde (1410), la plus importante du Tallinn d'autrefois (devenue Musée d’histoire estonienne) et, côte à côte, la Guilde de Saint-Olaf et de la Confrérie des Têtes Noires, réservée aux célibataires. La façade Renaissance (1597) de cette dernière s’orne de bas-reliefs de saints et chevaliers, et des armoiries des plus importantes villes de la Hanse. Étrange contraste avec les fantastiques édifices Art nouveau qui l’encadrent, veillés par les statues d’un homme à lorgnons et d’un chat noir, symbole de Tallinn !

Plus bas, toute une série d'entrepôts médiévaux, ayant conservé pour certains leur poutre de levage dépassant du fronton, rappelle l’importance du commerce. Parmi eux, les Trois Sœurs, au n° 71. Et, dans la rue Lai, parallèle, les Trois Frères.

Entre le marteau et l’enclume

Entre le marteau et l’enclume
Musée des Occupations et de la Liberté © Vabamu

L’histoire de l’Estonie, comme celle des autres pays Baltes, n’a pas été un long fleuve tranquille. L’indépendance, si longtemps espérée, n’advint qu’en 1918. Un court laps de temps, l’Estonie fut libre, avant de succomber en 1940 devant l’Armée Rouge, autorisée par Hitler à s’en emparer aux termes du Pacte Germano-Soviétique. Les nazis, brisant l’accord, l’envahirent à leur tour. Énormes chassés-croisés meurtriers.

Rue Toompea, le Musée des Occupations et de la Liberté utilise un pluriel très sémantique : 98 % de l’exposition se consacre à l’incorporation forcée dans l’URSS…

Il trace le portrait d’un pays psychologiquement meurtri, qui craint toujours pour sa survie, à l’ombre du géant voisin. Pénétrant dans un wagon à bestiaux, on se retrouve nez à nez avec de menus objets cachés ou confectionnés par les Estoniens déportés en Sibérie. Certains fuient alors. La majorité plie. ВСЕГДА ГОТОВ ! « toujours prêt », clame une affiche soviétique. Au plafond, Staline veille. La question, centrale, est posée : comment se construit la dictature ? Travailler dans l’administration est-il collaborer ? Les mécanismes du pouvoir se révèlent : la bonne conscience, l’envie de bien faire, l’intérêt personnel…

Une cuisine des années 1970  invite, comme jadis, aux confidences. Sur un mur, des blagues antisoviétiques. Puis un authentique distributeur d’eau gazeuse de l’époque (servez-vous) !

L’ascenseur mène à un autre temps. En 1989, les Estoniens chantent leurs envies de liberté en masse. Bien. Mais qu’en faire ? Il faut réimaginer un pays tout entier, pour une génération qui ne l’a jamais connu. Chercher les équilibres et éviter les haines.

Dans l’ombre du KGB

Dans l’ombre du KGB
Musée du KGB © Kadi-Liis Koppel

Le titre est racoleur : Musée du KGB – l’acronyme du tristement célèbre Comité pour la Sécurité de l’État. On s’attend à un édifice lugubre, moulé dans le stalinisme. Et l’on se retrouve à franchir la porte tournante de l’hôtel Viru (plutôt chic, ce Viru).

Direction le 23e étage. Non, pardon, le 22e. Pour plus de discrétion, aucun bouton 23 n’a jamais été installé dans l’ascenseur. C’est donc par l’escalier que l’on rejoint ce niveau secret, jadis entièrement réservé au KGB. Pourquoi ici ? Parce que la tour offrait d’excellentes communications. Et parce que les étrangers autorisés à visiter Tallinn résidaient tous dans les 22 étages inférieurs, explique Sacha, le guide.

Les murs des chambres étaient-ils vraiment truffés de micros ? Certes non : pas plus de 50 des quelque 200 komnati étaient concernées… Mais comment écouter les conversations lorsque les clients se rendaient au bar, ou dans l’immense salle du restaurant ? En plaçant les micros dans les faux-culs des corbeilles à pain et des cendriers…

Sacha convoque son enfance, ses parents communistes ordinaires, l’ombre d’une époque révolue. Ouvre la porte d’un bureau, où s’empilent magnétos déglingués, meubles en formica et paperasses abandonnées en hâte en 1991… Et invite, pour toucher du doigt la réalité, à pénétrer dans les caves du 1 Pagari, dont la seule évocation a fait trembler des générations d’Estoniens. Murs de béton lépreux. Microcellules d’1 m2. Trous de balles. Portraits de victimes. Et encore ne voit-on pas ici, comme à Riga ou Vilnius, ces cellules qui se remplissaient d’eau glacée pour mieux faire parler.

Tallinn, côté mer

Tallinn, côté mer
Musée maritime - sous-marin © ingusk - stock.adobe.com

En 1916, le tsar, encore tout-puissant, fait aménager à Tallinn un hangar massif pour abriter sa flotte naissante d’hydravions. L’aviation en est à ses balbutiements, l’architecture en béton aussi. Quel édifice, pourtant ! Sous ses voûtes en alvéoles, abritant une annexe du Musée maritime, un seul hydravion demeure. Il voisine désormais avec de corpulents voisins : le Lembit notamment, un sous-marin estonien de 200 pieds de long (1936), incorporé de force dans la Marine soviétique… On y pénètre, bien sûr. Tout autour, dominant les torpilles, mines et batteries anti-aériennes, flottent petits voiliers, haabjas (pirogues vieilles de 5 000 ans) et barques à glace (le golfe gèle, l’hiver !).

Le musée est fortement interactif. Des enfants pilotent des maquettes de bateau téléguidées. D’autres canardent les avions ennemis sur un simulateur. Puis, de retour à la réalité, les familles montent, sur les quais, à bord du Suur Tõll, un brise-glace (1914) avec son piano dans le mess des officiers, d’un chalutier et de deux patrouilleurs.

Il faut voir aussi le Meremuuseem installé dans la Grosse Marguerite, la plus corpulente des tours de l’enceinte médiévale : pour ses innombrables souvenirs de marins et de marines, mais aussi pour son épave de cogue, un bateau typique de la région, vieux de 700 ans. Toujours prêts à s’identifier aux Nordiques, les Estoniens font comme eux : ils exposent des objets du quotidien trop souvent tombés dans les oubliettes, comme ces seringues anti chaude-pisse… Et pour le fun : un karaoké de chansons de matelots !

La Tallinn de Pierre le Grand

La Tallinn de Pierre le Grand
Kadriorg © Mikhail Markovskiy - Adobe Stock

Fondateur de la Marine russe, Pierre le Grand était… grand. Par sa politique conquérante, mais aussi et avant tout par sa taille : 2,03 m. C’est dire s’il avait des grands pieds.

On ne saurait vous dire du combien il chaussait, mais sa botte, exposée au Musée d’histoire estonienne, au centre-ville, en dit long… L’autre, formant la paire, est conservée dans le pavillon du Peeter I Majamuuseum, au fond du grand parc de Kadriorg. Un salon, une salle à manger, une chambre, un grenier et une cave, voilà tout : Pierre le Grand, qui y résida à de nombreuses reprises avec l’impératrice, était aussi connu pour ses talents de charpentier et son quotidien frugal que pour son autoritarisme et ses grandiloquences !

Après le rattachement de l’Estonie à l’Empire russe en 1710, Pierre vint souvent à Tallinn. Parce qu’il aimait l’air du large. Parce qu’il surveillait, aussi, depuis cette bicoque, la construction de son nouveau palais baroque, dessiné par un architecte italien : Kadriorg. On entre là dans une tout autre (dé)mesure. Un univers de pilastres, de dorures, de stucs à outrance, foisonnant plus encore dans l’immense salle de bal au plafond ouvragé. Pierre y est dépeint en Poséidon et sa chère Catherine en Danaé… Qui a dit modeste ?

Kadriorg abrite aujourd’hui le principal musée d’art classique d’Estonie. Pour la modernité, il faut retraverser le parc jusqu’au KUMU, un navire de verre et de pierre qui retrace l’histoire de l’art estonien moderne. Une odyssée marquée, une fois encore, par les luttes entre nationalisme, idéalisme et soumissions. Pas facile d’être estonien…

Fiche pratique

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Office du tourisme de Tallinn

Office du tourisme d’Estonie

Comment y aller ?

En été, la compagnie lettone Air Baltic assure des vols directs entre Paris Roissy et Tallinn plusieurs fois par semaine (ou via Riga). Sinon, Finnair propose des vols via Helsinki et Ryanair en vol direct au départ de Paris-Beauvais (mardi et samedi). Trouvez votre billet d'avion.

Pour rejoindre Riga, en Lettonie, le plus simple est de prendre le bus, avec Lux Express par exemple, aux véhicules très confortables (www.luxexpress.eu). Le prix du billet tourne autour de 15-20 € l’aller. Pas de direct pour Riga par contre, il faut changer à la frontière.

Si vous envisagez de poursuivre vers Helsinki, pas moins de 3 compagnies de ferries se font concurrence sur la ligne : Tallink-Silja Line, Eckerö Line et Viking Line. La traversée revient à 14-39 €, avec de fréquents départs (toutes les 3 h avec Tallink-Silja). Cette dernière dessert aussi Stockholm via les (superbes !) îles Åland finlandaises.

Où dormir ?

La crise du covid a sérieusement impacté le secteur touristique estonien et nombre d’auberges et hôtels ont fermé. Cela ne veut pas pour autant dire qu’il n’en reste aucun ! Disons juste que le choix est plus limité, notamment en ce qui concerne les hostels, autrefois très nombreux. Ces derniers proposent généralement à la fois des lits en dortoirs (8-20 €) et des chambres privées (26-50 €), partageant dans la plupart des cas les mêmes sanitaires. Pour les hôtels, le confort et les prix sont comparables à ceux des autres hôtels européens.

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Où manger ?

Trop heureux de jouer la carte médiévale, plusieurs restaurants de la vieille ville proposent de goûter la cuisine des siècles d’antan, plus ou moins revue et corrigée : viandes fumées, carottes sucrées, jarret de porc au sirop de bière, saucisses de porc, de sanglier, d’élan ou même d’ours… La formule est assurément touristique, mais ludique.

On aime bien III Draakon, niché au pied même de l’Hôtel de Ville, qui joue le flashback en 1475 avec sa tavernière en costume (volontairement) rugueuse, sa bière servie en chopine et ses cornichons à piquer soi-même au fond d’une grosse barrique !

Bien plus cher, son presque-voisin, Olde Hansa, fait la totale, jusqu’aux ménestrels, crieurs et serveurs-acteurs… C’est franchement rigolo, même si ce n’est pas de la très grande cuisine. Et pour chanter en cœur sur des rythmes estono-bavarois, il y a la bien-nommée Beer House.

Cette parenthèse refermée, n’en concluez pas que Tallinn manque de « vrais » restaurants : ce serait tout à fait erroné. Si les Italiens (plus ou moins authentiques) pullulent ici aussi, on trouve une belle cuisine moderne tirant le meilleur des produits locaux, comme chez l’excellent Rataskaevu 16, et quelques très bons restos traditionnels, à commencer par l’incontournable Tchaikovsky, qui profite d’un splendide jardin en pleine vieille ville.

Pour manger sans se ruiner, il y a la cafétéria (très améliorée) Lido au Centre commercial Solaris, les kohvik (cafés) de quartier et les stands du marché de Balti jaam, à côté de la gare (on aime bien les chevureki – gros chaussons aux épinards ou à la viande ouzbeks – de la Samsa Family Bakery). Oh et puis, un petit secret : le menu du midi du Sesoon, perdu au milieu des immeubles, au-delà du marché, tenu par des dames adorables.

Texte : Claude Hervé-Bazin

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