Visiter Le Caire : que voir ? que faire ?

Visiter Le Caire : que voir ? que faire ?
Le Caire © Givaga - stock.adobe.com

Au premier abord, Le Caire est une ville bruyante, déroutante, mais tellement vivante. Pas facile pour le voyageur de l’aborder et de découvrir le charme de cette mégapole, la plus peuplée du continent africain (près de 23 millions d’habitants).

Ici, chaque quartier nous conte quelques siècles d’une histoire ô combien richissime, qui valut à l’Égypte, le surnom d’Oum El Dounia (la mère du monde, en arabe). Les pharaons, les premiers Chrétiens, les grandes dynasties musulmanes ont foulé ce sol et façonné cette cité qui s’étire sur les deux rives du Nil avant que celui-ci ne se ramifie pour terminer sa longue course, 200 km plus au nord, en Méditerranée.

Chaque quartier du Caire a son identité et son fonctionnement qui ressemble presque à celui d’un gros village. Malgré sa frénésie apparente, Le Caire est globalement sûr et encore très humain. Il faut savoir le regarder avec tendresse, se laisser surprendre par ses scènes de rue, rire aux éclats de ses exubérances et suivre le mouvement d’une circulation toujours un peu chaotique.

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West el-balad, le cœur de la mégapole du Caire

West el-balad, le cœur de la mégapole du Caire
Musée des antiquités égyptiennes © LMspencer - stock.adobe.com

Le Musée des antiquités égyptiennes, place El-Tahrir, est souvent la première visite touristique, car il recèle les plus beaux trésors de l’art pharaonique. Lorsque le Grand Musée égyptien (GEM) sera inauguré près des pyramides, celui du centre-ville, fondé par Auguste Mariette en, 1903, sera réorganisé en coopération avec cinq grands musées européens dont Le Louvre, afin de lui redonner une muséographie à la hauteur de ses trésors. Il restera le musée de référence pour la chronologie de l’art pharaonique.

Devant lui, la place El-Tahrir a vu se dérouler tous les grands évènements du 20e siècle et a été l’épicentre de la révolution en 2011. D’un côté, la place est bordée par l’hôtel Ritz Carlton et le bâtiment de la Ligue Arabe, proche du pont Qasr El-Nil (surnommé le pont aux lions). De l’autre côté de Tahrir, partent plusieurs rues bordées d‘immeubles de style haussmannien.

Le khédive Ismaïl voulut doter la ville d’un centre à l’image des capitales européennes et les architectes en firent, ce qui était, au début du siècle dernier, un véritable petit Paris où salons de thé, boutiques de mode, grands magasins et banques voyaient défiler des dames élégantes et des messieurs portant fièrement le tarbouche.

Place Talaat Harb © witthaya - stock.adobe.com

Une époque révolue dont on devine certains traits en levant la tête pour s’arrêter sur quelques façades de style, en arpentant les rues piétonnes entourant la Bourse, les places Talaat Harb, Bab El-Louq et de l’Opéra, le palais royal d’Abdine (dont certaines pièces se visitent) jusqu’à la grande gare Ramsès.

Aujourd’hui, le centre-ville n’est plus un quartier à la mode, mais une société immobilière essaye d’en sauvegarder les plus beaux édifices et un programme de revalorisation est à l’ordre du jour. L’université américaine du Caire avec son jardin qui occupe le sud de la place Et-Tahrir est devenue le Tahrir Cultural Center avec spectacles, expositions et une très bonne librairie anglophone.

En taxi, il faut moins de 10 min pour arriver au cœur de la ville médiévale organisée autour du Khan El-Khalili, le grand bazar du Caire.

Les ruelles du Caire islamique

Les ruelles du Caire islamique
Mosquée Al Azhar © romeof - stock.adobe.com

La rue El-Azhar, souvent très encombrée, coupe ce quartier en deux. Jadis il était entouré d’un rempart (il en reste quelques parties près de Bab El-Nasr) et percé de plusieurs portes que l’on fermait la nuit pour protéger la cité des éventuels assaillants.

Les taxis vous déposent généralement devant la mosquée El Azhar, plus ancienne université du monde musulman dotée d’une mosquée finement décorée qui se visite. Les étudiants ne fréquentent plus guère les lieux, car un campus les réunit dans le quartier de Nasr City. Chaque année, de jeunes boursiers du monde entier et notamment d’Afrique et d’Asie viennent étudier l’Islam à El-Azhar.

Du même côté de la rue, le complexe El-Ghuri, construit à la demande de ce sultan mamelouk, réunit plusieurs édifices datant du 16e siècle : un caravansérail (dans lequel a lieu le magnifique spectacle Tanoura des derviches tourneurs, les lundi, mercredi et samedi à 19 h) et une mosquée (on peut monter dans son minaret) qui fait face au khanqah (où les disciples pouvaient se regrouper).

Disposées de part et d’autre de la rue Mouiz Li Din Allah qui traverse toute l’ancienne cité fortifiée, ces deux constructions en angle ont été immortalisées par des peintres orientalistes, dont David Roberts. En s’enfonçant dans cette rue peu touristique, on atteint la porte de Bab Zuweila, qui fait face à la rue du souk el kheyameya (où des artisans sont spécialisés dans les tentures et coussins ornés d’appliqués et qui mérite le détour).

Marché Khan El-Khalili © merydolla - stock.adobe.com

De la mosquée El-Azhar, un petit tunnel pour piétons passe sous la grande rue et ressort en bordure de la place du Khan El-Khalili, le grand bazar du Caire. Haut lieu de commerce depuis l’époque médiévale, il continue à attirer Égyptiens et touristes. Passées les quelques rues où l’on vous aborde dans toutes les langues, le reste du souk, beaucoup plus calme, est resté très corporatif. Pour sortir des sentiers battus, n’hésitez pas à explorer ces ruelles où les siècles semblent s’être arrêtés.

La grande place de la mosquée El-Hussein est bordée de terrasses de cafés, aux prix plus que flexibles. Mais l’un des plus connus, dans une venelle juste derrière, est le Café El Fishawi avec ses grands miroirs. Il reste indissociable de l’écrivain Naguib Mahfouz (prix Nobel de littérature), qui passa toute son enfance dans ce quartier.

Rue Al Mouez et complexe du sultan Qalaoun © efesenko - stock.adobe.com

En reprenant la rue Mouiz Li Din Allah que les Égyptiens appellent sharia El Mouez, on traverse le petit souk de l’or (souq el sagha) aux vitrines chargées de bijoux. Un peu plus loin, les vendeurs de narghilés (chicha) exposent tout le matériel nécessaire, car ils fournissent pas mal de cafetiers de la capitale.

Peu connu, mais pourtant très intéressant, le musée des Textiles retrace l’histoire des tissages dans le pays où le coton s’est bâti une solide réputation. Côté architecture, cette rue préserve quelques joyaux d’art islamique avec le complexe du sultan Qalaoun, la mosquée du sultan Barqouq, la maison Beit el Suhaymi, la petite mosquée chiite El Aqmar…

On chemine dans cette rue où l’Histoire s’est écrite au fil des siècles jusqu’à la porte de Bab El-Futuh flanquée à sa droite de la mosquée du sultan El Hakim (surnommé le calife fou, car despotique et sanguinaire).

Rendez-vous en terre copte

Rendez-vous en terre copte
Eglise Al Moallaqah © efesenko - stock.adobe.com

Depuis la place El-Tahrir, prenez le métro direction Helwan et sortez à Mar Girgis. Vous voilà en plein Caire copte, là où la Sainte Famille aurait fait étape lors de la Fuite en Égypte. Si les Coptes ne représentent plus qu’environ 10 % de la population égyptienne, il fut un temps où le pays entier était chrétien, avant la naissance de l’Islam. La grande fierté de ces Chrétiens d’Orient, de rite orthodoxe, étant de rappeler que ce sont eux, historiquement, les vrais Égyptiens.

Plutôt calme, le quartier du vieux Caire (Masr el ‘adima comme on l’appelle en arabe) s’anime les vendredis et dimanches pour les messes et au moment des fêtes chrétiennes. Le musée Copte renferme les plus beaux trésors de l’art religieux et de l’Égypte chrétienne. Très bien aménagé, il mérite une visite pour bien comprendre cette période charnière dans l’histoire du pays.

L’église El-Moallaqah (« la suspendue ») est l’une de plus anciennes du quartier et elle reposerait sur les restes de la forteresse de Babylone qui serait la première implantation de la ville. Sa collection d’icônes est réputée et les croyants viennent ici les embrasser en signe d’adoration.

L’église Saint Georges, de l’autre côté du musée, est plus récente. En bas à droite de son escalier, une petite salle retrace les épreuves de la passion du Christ. Beaucoup de croyants viennent ici se flageller et revivre ses douleurs. Depuis la rue, un grand escalier en pierre descend vers un dédale de ruelles pavées qu’on ne devine pas et qui vous transportent dans l’Histoire.

Synagogue Ben Ezra © efesenko - stock.adobe.com

L’église St-Serge-et-Bacchus serait construite sur la crypte où se serait arrêtée la Sainte Famille. Cette église datant du 5e siècle serait la plus ancienne de la ville. Un peu plus loin, l’église Sainte-Barbara fait aussi partie du parcours historique et religieux du quartier. Consacrée à une jeune fille d’Asie Mineure, assassinée par son père en raison de sa foi, cette église fut détruite lors d’un grand incendie en 750, puis reconstruite.

La balade se poursuit vers la synagogue Ben Ezra, plus ancienne du Caire, qui est associée à une légende racontant qu’ici, Moïse aurait été retrouvé dans son couffin par la fille du pharaon et élevé sur les rives du Nil. Cette synagogue abritait plus de 100 000 fragments de textes dont certains sont conservés dans des universités américaines. Jadis nombreux, les Juifs ont dû quitter l’Égypte en 1956, sous Nasser, et les grandes synagogues du Caire et d’Alexandrie se sont vidées de leurs croyants.

Le vieux Caire est aussi l’implantation de Fustat, qui se développa du 7e au 12e siècle sous l’impulsion du général Amr Ibn El Ass. Des fouilles menées par l’Institut français d’archéologie orientale du Caire (IFAO) ont mis au jour des vestiges de cette cité. La mosquée Amr Ibn El-Ass, en bordure du quartier copte, est d’ailleurs la plus ancienne mosquée du Caire, mais sa rénovation en fait oublier la dimension historique.

Zamalek, l’île des petits palais

Zamalek, l’île des petits palais
Opéra © markobe - stock.adobe.com

Le quartier de Zamalek occupe la partie nord de la grande île de Gezirah reliée aux deux rives du Nil par six ponts. Jadis l’île était un grand jardin botanique que l’on surnommait le Jardin des plantes, car s’y épanouissaient des espèces ramenées du monde entier.

Le palais de Gezirah (actuel hôtel Marriott) fut construit à la demande du khédive Ismaïl pour accueillir les têtes couronnées qui venaient assister à l’inauguration du canal du Suez (1869), dont l’impératrice Eugénie. La petite histoire dit que le khédive était secrètement amoureux de l’élégante épouse de Napoléon III. Ce palais comportait un immense parc et un kiosque à musique.

D’autres palais furent construits sur les bords du Nil et l’immense Gezirah Sporting Club fut inauguré en 1882. Aujourd’hui, les palais transformés en ambassades sont enclavés entre des immeubles, mais Zamalek essaye de conserver son ambiance bourgeoise avec des restaurants chics, de jolies boutiques, des galeries d’art et le Centre culturel El Sawy. Ses habitants sont très attachés à leur île et l’arrivée prochaine du métro a suscité de fortes résistances locales.

Au sud de l’île de Gezirah, l’Opéra du Caire, largement financé par le Japon, relève le flambeau de celui qui avait été détruit en 1971 et trônait sur la place de l’Opéra au centre-ville.

Oubliez le Jardin aux poissons qui n’offre d’intérêt qu’aux amoureux égyptiens en quête d’intimité et le Musée des céramiques, dans un petit palais à côté du Marriott, fermé depuis plusieurs années. Zamalek est avant tout un quartier où l’on vient pour faire du shopping et profiter des nombreux bars et restos entre amis.

Les monumentales pyramides de Gizeh

Les monumentales pyramides de Gizeh
Pyramide de Khéops © EvrenKalinbacak - stock.adobe.com

Du haut de leur gigantesque silhouette, les trois grandes pyramides de Gizeh, tombeaux d’éternité des pharaons Khéops, Khéphren et Mykérinos, regardent l’Histoire s’écrire au fil des millénaires. C’est aux environs de 2560 av. J.-C., que le pharaon Khéops fit construire sa pyramide. Elle faisait suite à celles de Djoser à Saqqarah et à celle de son père, Snéfrou, à Dahchour.

La pyramide de Khéops est la plus imposante. Sa base carrée mesure environ 230 m de côté et elle culmine encore à 139 m malgré l’érosion. Il fallut une vingtaine d’années pour assembler ces 2 millions de blocs pesant au moins 2,5 tonnes chacun. La pyramide était le centre d’un complexe funéraire et elle n’a pas encore livré tous ses secrets. Des sept merveilles du monde dont elle fait partie, la pyramide de Khéops est la plus ancienne et la seule encore existante.

Deux barques solaires destinées à voyager vers l’au-delà ont été retrouvées en plutôt bon état et sont exposées sur le site de Gizeh.

De gauche à droite : Mykérinos, Khéphren, Khéops © WitR - stock.adobe.com

Prenant exemple sur son père Khéops, Khéphren fit également édifier son tombeau d’éternité à proximité. La pyramide de Khéphren, avec son revêtement au sommet, donne une bonne idée de l’allure qu’avaient ces géants de pierre lorsque leurs faces étaient lisses. Elles étaient également surmontées d’un pyramidion, sorte de chapeaux qui couvrait le sommet.

Tel père tel fils, Mykérinos, fils de Khéphren, décida lui aussi de faire édifier sa pyramide. Rappelons qu’à l’époque de l’Ancien Empire, la capitale de l’Égypte était à Memphis, à une vingtaine de kilomètres de là et le plateau de Gizeh est donc devenu une nécropole, comme l’était déjà le site de Saqqarah.

La pyramide de Mykérinos affiche des proportions plus modestes. L’entaille que l’on peut voir sur la face nord n’est pas d’origine, mais date du sultan Osman Bey, au 12e siècle, qui voulait percer le secret de la pyramide, sans en avoir trouvé l’entrée.

Les trois pyramides se visitent, mais elles ne sont jamais ouvertes simultanément. Dans chacune, un long couloir descend vers la chambre funéraire mais les claustrophobes s’abstiendront de cette épreuve. Le soir venu, les trois pyramides sont illuminées par un son et lumière qui en conte leur histoire en plusieurs langues, pour le plus grand bonheur des visiteurs.

Sphinx © Pius Lee - stock.adobe.com

Le Sphinx fut taillé en un seul bloc sur un promontoire rocheux, seuls certains éléments, comme les pattes, furent ajoutés. Il a sérieusement accusé les affres du temps et vient d’être restauré. Mais qui a mutilé le nez de ce pauvre sphinx ? Il s’agirait d’un religieux musulman iconoclaste qui chercha à le défigurer pour s’insurger contre les offrandes que les paysans apportaient au pied du sphinx pour favoriser les crues et les cultures. Arrêté et pendu, il fut ensuite brulé par les paysans au pied du sphinx, que les Arabes surnomment toujours Abou El-Hool, le père de la Terreur.

Dans les environs du Caire se trouvent les sites de Memphis (ancienne capitale de l’Égypte, mais dont il ne reste quasiment rien) ; Saqqarah (la nécropole de Memphis où fut édifiée la toute première pyramide d’Égypte à degrés, et une multitude de tombeaux dont certains magnifiquement décorés) et Dahchour (autre nécropole plus au sud, où s’élèvent plusieurs pyramides, moins imposantes que celles de Gizeh, mais qui se visitent également).

La Citadelle : un balcon sur Le Caire

La Citadelle : un balcon sur Le Caire
Citadelle du Caire © zevana - stock.adobe.com

Depuis la grande terrasse de la Citadelle du Caire, on domine la ville aux 1 000 mosquées. Un panorama exceptionnel où des centaines de minarets s’élancent élégamment vers le ciel et où se dessinent par temps clair les silhouettes des trois pyramides du plateau de Gizeh.

Ce n’est pas un hasard si Saladin, devenu sultan, fit construire cette forteresse au 12e siècle, sur un promontoire rocheux. Les fortifications devaient protéger le site de toute attaque, trois portes en assuraient l’accès et un puits garantissait un approvisionnement en eau même en cas de siège.

La Citadelle devient aussi la résidence royale. Face à la menace des Croisades, ses successeurs renforcent la sécurité en y adjoignant des tours, un aqueduc y achemine l’eau du Nil. Palais, mosquée, écuries… occupaient les 10 hectares que couvre la forteresse. Le gouvernement y siègera jusqu’au milieu du 19e siècle.

Mosquée Mohamed Ali © Alfredo - stock.adobe.com

C’est à Méhémet Ali, le fondateur de l’Égypte moderne, que l’on doit l’aspect de la Citadelle telle qu’on la visite aujourd’hui et notamment la construction de la mosquée Mohamed Ali (Méhémet Ali), inspirée par l’architecture de ses cousines d’Istanbul. Sa cour à colonnade en marbre blanc a beaucoup d’allure avec en son centre la fontaine aux ablutions. Une tourelle arbore une horloge qui semble arrêtée depuis des lustres, c’est un cadeau de Louis Philippe à Ibrahim Pacha, semble-t-il en remerciement de l’obélisque de Louxor qui trône au milieu de la place de la Concorde à Paris.

En contrebas de la Citadelle, la mosquée Sultan Hussein est d’une grande finesse et la mosquée Er-Rifaï voisine est la dernière demeure du Shah d’Iran. Toutes deux se visitent.  

Un peu plus bas, la mosquée Ibn Touloun est surmontée d’un minaret qui rappelle le style de celle de Samarra, et dans lequel on peut monter pour dominer tout le quartier. D’une grande sobriété, cet édifice est l’un des plus anciens de la ville et son immense cour bordée d’arches lui confère une belle allure.

Fiche pratique

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Comment y aller ?

Vols quotidiens directs entre Paris-Charles-de-Gaulle et l’aéroport international du Caire, assurés par Air France (arrivée au terminal 2) et Egyptair (arrivée au terminal 3).

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Où dormir ?

Pension Roma : 169 Mohamed Farid St. Dans une petite impasse, se cache une pension joliment rétro où l’on est parfois accueilli en français. Au choix, les anciennes chambres, très correctes, avec lavabo, ventilo, parquet ciré et mobilier ancien (w‑c communs), ou les nouvelles, confortables, climatisées, aux sanitaires impeccables. Sur cour, elles sont évidemment moins bruyantes, mais certaines sur la rue jouissent d’un chouette balcon. Les habitués y reviennent toujours avec plaisir.

Osiris Hotel : 49 Nobar St, Bab El Louk. En plein centre de la ville, cet hôtel tranquille, perché au 12e étage, bénéficie d’une très belle vue panoramique et surplombe les toits du quartier. Quel plaisir de prendre son petit-déj sur son toit-terrasse où l’on peut manger à toute heure. Les chambres sont spacieuses et climatisées, certaines disposent même de jolis balcons.

Longchamps Hotel : 21, Ismail Mohamed Str. Dans le quartier de Zamalek, cette adresse de charme a des allures de grand appartement bourgeois avec ses petits salons, ses terrasses et recoins aménagés. Les chambres sont décorées avec goût et des objets de collection et livres créent une atmosphère cosy. Les chambres disposent de tout le confort : salle de bains, clim, TV et frigo. Un vrai coup de cœur pour loger dans ce quartier vraiment agréable.

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Où manger ?

Cairo Kitchen : à Zamalek, rue Aziz Osman, quasi à l’angle avec le 118, rue 26th July. Un esprit cantine chic, des plats faits maison avec des produits frais et locaux, comme le kochery (un savant mélange végétarien de riz, pâtes, lentilles, oignons frits et sauce tomate), la fattah (riz, poulet, yaourt) ou la molokheyya (grande spécialité familiale de soupe de corette potagère servie avec du poulet et du riz). Idéal pour un déjeuner à prix doux.

Felfela Restaurant : 15, rue Hoda Shaarawi proche de la place Talaat Harb au centre-ville. C’est l’un des restos les plus connus du quartier. Vous pourrez goûter aux spécialités locales : foul à toutes les sauces, taameyya (version égyptienne des falafels), bonne soupe de lentilles, mais également plats de viande grillée... La shakshouka est délicieuse (œufs, légumes, sauce tomate, une sorte de brouillade à l’égyptienne) et à petit prix. Touristes et Égyptiens du quartier aiment bien cette adresse, où l’on peut manger à toute heure.

Taboula : 1, Latin American St, à Garden City, proche de l’ambassade américaine et à 10 min à pied de la place Tahrir. Décor feutré et joliment arabisant, avec de chouettes tables rondes. Les spécialités libanaises sont ici à l’honneur, à travers la longue liste de succulents mezze. Le shish tawouk, préparé avec soin, est délicieusement fondant. Une de nos adresses préférées. Plutôt chic, mais à des prix encore raisonnables. Attention, car bières et vins font vite grimper l’addition. On peut aussi y fumer la chicha.

Texte : Agnès Debiage

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