Québec, la ville : nos 10 coups de cœur

Québec, la ville : nos 10 coups de cœur
Québec © Daniel Meunier - stock.adobe.com

La ville de Québec est un peu l’antithèse de Montréal. À la première les institutions politiques (le Parlement est icitte), à la seconde le gros de l’économie. À Montréal (4 millions d’habitants) les gratte-ciels à l’américaine, la ville souterraine et le bilinguisme, l’effervescence des quartiers et de la scène nocturne ; à Québec (800 000 habitants) les rues pavées, le grand air et l’attachement viscéral au français, les nostalgies de la place Royale et les échappées belles vers les langueurs de l’île d’Orléans.

Explorer la ville de Québec, c’est remonter le temps en quête des origines de la Belle Province, dans les pas de Jacques Cartier et de Samuel de Champlain. C’est sublimer le lien à la France, tout en constatant la singularité du Québec et l’ampleur de l’Amérique. Une ville qui suscite de multiples coups de cœur…

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Le château Frontenac, icône de Québec

Le château Frontenac, icône de Québec
Château Frontenac et terrasse Dufferin © hakat - stock.adobe.com

Où que l’on se trouve dans le centre historique, ses extravagantes tourelles et ses toits de cuivre verdi attirent l’œil. Inauguré en 1893 dans le sillage du chemin de fer transcanadien, en lieu et place de l’ancienne résidence du gouverneur français, le château Frontenac n’a rien de très ancien, mais c’est une icône. On peut y dormir, y manger avec vue sur le Saint-Laurent, y prendre le thé, ou même s’offrir une visite guidée.

Juste à son pied, la terrasse Dufferin joue les Croisettes du Nord. Cette longue promenade de planches semée de bancs, tout en haut du cap Diamant, se déroule en belvédère au-dessus du fleuve et de la ville basse. D’un côté : la place d’Armes, sa statue de Champlain, ses calèches et le bar laitier sous son kiosque rétro – « la ville la plus romantique » d’Amérique écrivent à tour de bras les magazines américains… De l’autre, l’hiver venu : le point de départ des glissades de la terrasse (avec leurs longues luges familiales) !

Au-delà, la sympathique promenade des Gouverneurs, 100 % piétonne, se hisse par des escaliers (310 marches !) vers la citadelle et le Parc-des-Champs-de-Bataille, en gardant constamment un œil sur le Saint-Laurent.

La Haute-Ville de Québec : un voyage dans le temps

La Haute-Ville de Québec : un voyage dans le temps
Parlement du Québec © Zack Frank - stock.adobe.com

Remaniée par les British dans les années 1820, la citadelle (en étoile) n’a pas perdu toute raison d’être : le Royal 22e régiment, auquel est dédié son musée, y rejoue chaque jour à 10 h en été (excepté en cas de pluie), une relève de la garde à l’anglaise très codifiée… en compagnie du bouc-mascotte Batisse (11e du nom) ! Juste derrière, les plaines d’Abraham ont vu se jouer le début de la fin de l’Amérique française en 1759 (musée)…

De la citadelle, les fortifications (17e-19e) courent vers le nord, englobant encore presque intégralement la ville haute sur 4,6 km. Juste à l’extérieur de la porte Saint-Louis, le Parlement du Québec rappelle que la ville est la capitale de la province.

Du côté opposé, le cœur de la Haute-Ville tisse son charmant réseau de rues et ruelles pavées modelé par la force passée de la religion : cathédrales catholique (Notre-Dame-de-Québec) et anglicane (Sainte-Trinité), monastères des Ursulines (musée) et des Augustines, séminaire abritant notamment le musée de l’Amérique francophone. Autant de raisons de se pencher sur le passé avant d’aller, en hiver, se détendre place d’Youville, hors les murs, où est alors installée une vaste patinoire à l’air libre (gratuite) !

Le charme fou de la Basse-Ville de Québec

Le charme fou de la Basse-Ville de Québec
Notre-Dame-des-Victoires © ablokhin - stock.adobe.com

Si la Haute-Ville évoque une cité fortifiée médiévale européenne, la Basse-Ville, dans le quartier du Petit Champlain, semble résolument planter ses racines sur les côtes bretonnes, avec ses bâtisses en pierre grise rappelant celles de Saint-Malo. Voie royale pour gagner le secteur : le funiculaire dévalant de la terrasse Dufferin. Un incontournable. Mais on peut aussi descendre par l’escalier Casse-cou

Quartier profane (par opposition à la Haute-Ville), commerçant et populaire à l’époque coloniale, le Petit Champlain ne se visite qu’à pied, au fil de ses ruelles pavées colonisées par restaurants, magasins d’artisanat et de souvenirs. Au centre de toutes choses, la place Royale est veillée par la plus vieille église du Canada : Notre-Dame-des-Victoires (1690). C’est en hiver, à la nuit tombée, que le secteur livre sa plus belle image, lorsque s’illuminent les flocons géants et les milliers de lumignons des guirlandes décorant les sapins.

Au 102 rue du petit-Champlain, la fresque du Petit-Champlain, récemment restaurée, dépeint la vie dans le quartier autrefois. Parc de la Cetière, l’énorme fresque des Québécois (420 m2 !) restitue, elle, 400 ans d’histoire, de Champlain au chanteur Félix Leclerc.

Québec gourmand, de la poutine au dîner gastronomique

Québec gourmand, de la poutine au dîner gastronomique
Tarte au sirop d'érable © Paul Binet - stock.adobe.com

Haute-Ville ou Basse-Ville ? La ville de Québec s'impose plus que jamais comme une référence gastronomique en Amérique du Nord et les deux quartiers collectionnent les restos. Alors, où faire une pause ?

Par exemple, dans la capsule temporelle des Anciens Canadiens, 34, rue Saint-Louis (Haute-Ville), la vieille cuisine du terroir québécoise se décline en soupes de légumes ou de pois, marmite de fèves au lard, tourtière (tourte) de caribou ou de gibier. Il y a même de la poutine, plat national québécois constitué de frites nappées de fromage fondu et de « sauce brune »… En dessert, une madeleine de Proust : la tarte au sucre, tarte au sirop d’érable, bien sûr, servie avec sa crème barattée.

Côté Vieux-Port, le très chic « restaurant boréal » Légende, à l’hôtel des Coutellier (255, rue Saint-Paul) distille une cuisine bistronomique façon tapas à base de produits 100 % québécois (tartelettes champignons à la farine de grillon incluses !). La star du dessert : les lactaires à la mousse ! Autres grandes tables en ville : Initiale au 54, rue Saint-Pierre (Basse-Ville), avec beurre de sapin et pain cochon cochon ou, plus loin, Le Fin gourmet, qui établit scrupuleusement la liste de ses fournisseurs locaux. Miam !

Plus économique ? L’été, rien ne vaut un bon pique-nique au parc des Champs-de-Bataille, surtout avec les concerts gratuits du kiosque Edwin-Bélanger.

Le Saint-Laurent, plus beau boulevard de Québec

Le Saint-Laurent, plus beau boulevard de Québec
Bateau sur le Saint-Laurent © pololia - stock.adobe.com

Sur la colline parlementaire, l’affreux édifice Marie-Guyart (alias Complexe G), rare gratte-ciel à survoler les toits de Québec, a au moins un avantage : de son 31e étage, l’Observatoire de la capitale replace parfaitement le centre historique dans le contexte du Saint-Laurent, qui déroule son large boulevard aquatique en toile de fond.

Vu de plus près, Magtogoek, le « chemin qui marche » (disaient les Algonquins), a l’air encore plus grand. Un vrai fleuve américain, XXL, roulant des eaux grises indomptables, cachées l’hiver sous une croute fumante (signe de grand froid) que les brise-glaces de la Garde côtière s’échinent à concasser. Au pied de Québec, le Saint-Laurent s’étrécit, passant assez rapidement d’une douzaine de kilomètres de large à 1 km.

Là, toute l’année, depuis le quartier du Petit Champlain, le NM Alphonse-Desjardins et le NM Lomer-Gouin assurent la traversée Québec-Lévis, jusqu’à la rive opposée. On le prend surtout pour profiter, 12 min durant, du panorama sur le vieux Québec dominé par la silhouette du château Frontenac. Tout ça pour 3,60 $ le trajet.

Avec un peu de chance, en hiver, on peut en profiter pour observer les équipages de canot à glace en train de s’entraîner pour la grande course du carnaval…

Echappées près de Québec : île d'Orléans et chutes Montmorency

Echappées près de Québec : île d'Orléans et chutes Montmorency
Paysage de l'Île d'Orléans © Kristina - stock.adobe.com

Aux portes de Québec, cette longue île campagnarde (32 km sur 5 km de large) étire son échine sur le cours du Saint-Laurent. Habitée dès le milieu du 17e siècle, désormais reliée à la rive nord par un pont, l’île d’Orléans forme une parenthèse poétique. « Pour supporter le difficile et l'inutile, y'a l'tour de l'île, quarante-deux milles de choses tranquilles », chantait Félix Leclerc… Au début de l’été, on va y cueillir les fraises et, à l’automne, on revient pour les pommes, les potirons et les couleurs de l’été indien –  superbe en ces lieux.

Le long du chemin royal, tracé sur le pourtour de l’île dès 1744, les villages de pierre, aux clochers séculaires, cachent au bout d’allées discrètes de vieux manoirs aux airs normands : Saint-Pierre et son église de 1717, avec poêle au centre du chœur et bancs à portes privés (!), Sainte-Pétronille noyée sous les bois, Saint-Laurent où l’on fabriqua jusque dans les années 1940 les goélettes qui cabotaient sur le fleuve, Saint-Jean où résidaient leurs capitaines – le fleuve, majestueux, glissant sous leurs fenêtres.

Rive nord, en vis-à-vis, se détachent les puissantes chutes Montmorency, survolées par une passerelle et une tyrolienne, un téléphérique et une via ferrata ! L’hiver, les casse-cou viennent escalader les cascades de glace qui s’y forment.

Musée de la Civilisation et pow-wow de Wendake : à la rencontre des premiers Québécois

Musée de la Civilisation et pow-wow de Wendake : à la rencontre des premiers Québécois
Pow-wow à Wendake © Anne Richard - Shutterstock

Basse-Ville, le superbe musée de la Civilisation (MCQ), aux expositions originales et audacieuses, traverse le temps à la rencontre des premiers Québécois et de leurs descendants – en évoquant, notamment, les coureurs des bois et les Peuples premiers à travers un kaléidoscope d’objets du quotidien parfois surprenants. Également à ne pas manquer : l’exceptionnelle collection d’art inuit au musée des Beaux-Arts.

Pour briser la glace, autant aller voir soi-même du côté de Wendake, capitale de la réserve Huronne-Wendat (2 134 habitants) – en fait un quartier résidentiel tranquille inséré dans le tissu urbain de Québec. Il y a là le site traditionnel huron Onhoüa Chetek8e, qui reconstitue un village du temps de la colonisation, certes touristique mais ouvrant une porte intéressante sur le ressenti des principaux concernés. Il y a aussi le beau musée Huron-Wendat, l’église Notre-Dame-de-Lorette (1865) et, bien sûr, beaucoup d’artisanat.

Le mieux : venir entre mi-juin et mi-juillet, lorsque se tient le grand pow-wow, le plus réputé du Québec. Au programme : concours de danse et de tambour de nations venues de toute l’Amérique du Nord, gastronomie wendat et animations diverses.

Déguster la tire à l'érable au printemps : un plaisir québécois

Déguster la tire à l'érable au printemps : un plaisir québécois
Sirop d'érable © mbruxelle - stock.adobe.com

On ne manque jamais de bonnes raisons de revenir sur l’île d’Orléans. Les fins de semaine, vers la mi-mars, lorsque le mercure remonte enfin au-dessus de 0 °C en journée, les familles mettent le cap vers les cabanes des érablières pour une partie de sucre.

Les Amérindiens saignaient déjà les érables de leurs tomahawks pour recueillir leur sève dans des récipients en écorce de bouleau. Les colons français raffinèrent le procédé avec chalumeaux (petits tuyaux) et chaudières (seaux en métal) pour récolter le liquide translucide et produire, en le chauffant longuement, le bon sirop – puis le sucre d’érable.

La tradition s’est maintenue, comme une manière de célébrer le retour du printemps et le souvenir des pionniers. On se retrouve dans la bonne humeur autour d’un repas traditionnel plantureux tandis que, dehors, on s'aligne pour la tire. Versé sur la neige, le sirop chaud et poisseux, aussitôt figé, fait le délice des enfants – et des plus grands ! Un pur bonheur.

Cap Tourmente en automne : admirer les oies et les couleurs de l’été indien

Cap Tourmente en automne : admirer les oies et les couleurs de l’été indien
Oies au Cap Tourmente © olivierj - stock.adobe.com

Les tours jumelles de la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, principal lieu de pèlerinage de la Belle Province, s’éloignent et, bientôt, la proue de l’île d’Orléans est dépassée. En vis-à-vis, au cap Tourmente, sur les battures (estrans découverts par la marée) de la côte nord du Saint-Laurent, les oies ont débarqué par escadrons entiers.

Fin août, début septembre, les premiers frimas enveloppent les toundras du Grand Nord canadien : pour les oies des neiges et les bernaches, l’heure de la grande migration a sonné. Direction le Delaware, les Carolines et la Louisiane – 4 000 km de voyage, au moins. Chemin faisant, les oiseaux s’accordent quelques escales, leur favorite ici où, deux ou trois semaines durant, ils ratissent dans un brouhaha constant les scirpes (joncs) et les spartines (graminées) des bords du fleuve pour reconstituer leurs forces. Au plus fort du mouvement, début octobre, ils sont 40 000 à 50 000 en même temps, zébrant le ciel de leurs grands V. En tout, environ 1 million de grandes oies des neiges passent chaque saison !

En toile de fond, les cargos défilent silencieusement sur le Saint-Laurent et la forêt boréale s’enflamme. L’été indien, tout d’or et de rouges, bat alors son plein.

Carnaval de Québec : le plus grand carnaval d'hiver au monde

Carnaval de Québec : le plus grand carnaval d'hiver au monde
Carnaval de Québec © serkan senturk - Shutterstock

Le carnaval de Québec est tout simplement le plus ancien et le plus grand carnaval d’hiver au monde, déjà organisé à la fin du 19e siècle. Il a célébré en 2019 sa 65e édition sous sa forme actuelle, sous la conduite du Bonhomme Carnaval – aux airs de bonhomme de neige.

On ressort alors les costumes rouges, les ceintures fléchées (héritage amérindien-québécois) et les longues trompettes rouges ou bleues (assourdissantes) pour accueillir en fanfare les défilés de nuit sur la Grande Allée. Le carnaval s’y arrose à coups de caribou, ce cocktail de vin rouge et de whisky relevé de sirop d’érable et d’épices.

Face au Parlement, le palais de glace de Bonhomme se trouve au centre des activités : concours de sculpture sur neige, ateliers pour s’y essayer, bucheronnage de troncs, grandes glissades, bain de neige (glagla !), Jacuzzis extérieurs, fatbike, concerts… C’est aussi, bien sûr, l’époque de la célèbre et palpitante course de canots à glace sur le Saint-Laurent. Record à battre : 23 min jusqu’à la berge de Lévis et retour.

Fiche pratique

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Tourisme à Québec ville

Tourisme au Québec

Comment y aller ?

Air Canada dessert Québec via Montréal depuis Paris et Bruxelles à des tarifs débutant aux alentours de 400 € l’aller-retour. Depuis Genève, comptez plutôt 600 € minimum. Sinon, Air Transat propose des vols directs vers Québec depuis Paris, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse à des tarifs de base similaires, ou vers Montréal au départ de Bordeaux, Bruxelles, Bâle-Mulhouse et Nice.

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Quand y aller ?

Québec, c’est toute l’année ! Le temps des sucres en mars dans les érablières, l’été au bord des lacs, les folies colorées de l’été indien dès fin septembre et la migration des oies en octobre, les sports d’hiver et le carnaval pour clore le cycle… On évitera juste la période d’avril à mi-mai, quand le mercure remonte et qu’on patauge dans la sloche (neige fondue), et celle s’étendant de fin octobre aux vacances de Noël, assez grise.

Bonnes adresses

- HI Auberge internationale de Québec : 19, rue Sainte-Ursule. Tél. : (418) 694-0755. Des diverses auberges de jeunesse de la ville, c’est la plus appréciée. Parfaitement située dans la Haute-Ville, elle cumule bon confort (au choix : dortoirs ou chambres privées), bon équipements et souci du développement durable. Propose des balades guidées gratuites. Sinon, il y a aussi l’Auberge de la Paix, près du Monastère des Augustines, plus conviviale et festive, mais globalement moins confortable et moins bien tenue.

- Gîte Au Beau Milieu : 464, rue Saint-Anselme. Tél. : (418) 905-4636. Il faut s’éloigner un petit peu du centre historique pour trouver ce sympathique gîte plein de caractère, occupant une vieille maison d’ouvriers du quartier Saint-Roch « au beau milieu » des immeubles. La chambre bleue possède sa salle de bains, les rose et verte, à l’étage, partagent la leur. Accueil sympathique de Danyel.

- Hôtel du Monastère des Augustines : 77, rue des Remparts. Tél. : (418) 694-1639. On y dort au choix dans les anciennes cellules des religieuses, refaites mais ayant gardé lits en fer forgé et mobilier d’époque, ou dans les chambres refaites au look autrement plus actuel (mais sans TV ni téléphone).

- Le Château Frontenac 1, rue des Carrières. Tél. : 00 800 0441-1414 (depuis la France). Désormais géré par la chaîne Fairmont (Accor), l’emblématique Château Frontenac fêtait en 2018 ses 125 ans. La plupart des chambres ont été récemment rénovées, mais les moins chères restent petites (et mansardées).

- Auberge & Restaurant Les Ancêtres : 1101, chemin Royal, Saint-Pierre. Tél. : (418) 828-2718. C’est à la fois une excellente table faisant honneur aux produits locaux et une belle auberge tournée vers le roi Saint-Laurent, aux chambres spacieuses et cosy piquetées d’éléments anciens (cheminée, poutres, pierre apparente…).

- Aux Anciens Canadiens : 34, rue Saint-Louis. Dans une superbe demeure historique, une bonne cuisine du terroir : marmite de fèves au lard, tourtière (tourte) de caribou ou de gibier et, bien entendu, poutine et tarte au sucre.

- Restaurant Légende : à l’hôtel des Coutelliers, 255 rue Saint-Paul. Ce « restaurant boréal » distille une cuisine bistronomique façon tapas à base de produits 100 % québécois (tartelettes champignons à la farine de grillon incluses !). La star du dessert : les lactaires à la mousse !

Écoutez Road Trip Québec, le podcast du Routard :

Texte : Claude Hervé-Bazin

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