Berlin ? « Pauvre, mais sexy !»

« Pauvre, mais sexy », c’est ainsi que le maire Klaus Wowereit qualifiait sa ville, il y a peu de temps encore. À l’aube de 2010, Berlin semble métamorphosée. À l’image du Reichstag ou de la nouvelle gare centrale, de vastes édifices de verre et de métal ont poussé à travers la métropole. Les façades grisâtres des immeubles cossus, meurtris par la guerre, ont retrouvé leurs couleurs pastel. Quant aux squats underground des années 90, ils ont cédé la place aux galeries épurées et aux boutiques select.

Vingt ans après la chute du mur, la capitale de l’Allemagne réunifiée est un peu moins pauvre en apparence, car le chômage y est toujours élevé, et toujours aussi palpitante. On y dénombre près de 20 000 artistes indépendants. Seuls 20 % d’entre eux sont des Berlinois pur jus, la plupart sont originaires des autres Länder, voire du reste du monde. Leurs quartiers de prédilection se situent toujours à l’est de la ville, à Kreuzberg, ou dans les arrondissements de l’ex-RDA comme Mitte, Prenzlauer Berg et Friedrichshain.

L’heure n’est plus toutefois à la contre-culture. L’ancien foyer alternatif s’est assagi pour devenir un repaire avant-gardiste branché. Les créatifs de tout poil - musique, mode, architecture, design (près de 7 000 agences !) - et l’industrie du film - Tarantino et Polanski viennent d’y tourner - profitent de l’effervescence de la ville. Cette montée en gamme n’éloigne pas les visiteurs, bien au contraire, d’autant que Berlin reste une destination bon marché.

Sur mesure Réserver un voyage sur mesure Hôtel Réserver un hôtel Voiture Location de voiture en Allemagne