Périple en Equateur

La côte pacifique : Guayaquil et l’Isla de la Plata

La côte pacifique : Guayaquil et l’Isla de la Plata
David Savary

De Cuenca, nous prenons un vol intérieur à destination de Guayaquil sur la côte pacifique. Les vols entre les principales villes du pays sont fréquents et pas si chers que cela. En moyenne 120 $. Guayaquil apparaît comme une ville immense, cosmopolite et festive. Si, pour certains, c'est un soulagement de redescendre au niveau de la mer, pour d'autres, c'est une épreuve, car la chaleur est ici très humide. Hormis quelques monuments, une promenade sur le malecon ou un tour dans le parc aux iguanes, Guayaquil ne présente pas d'intérêt touristique notoire. Nous n'y restons pas longtemps d'autant que l'insécurité dans les rues y est palpable. Nous reprenons un bus pour nous rendre dans le Parc national de Machalilla. Les bus sont jolis, mais pas vraiment confortables. Et puis les chauffeurs sont toujours pressés. On se demande bien pourquoi. Non loin de la côte, quelques villages amérindiens aux maisonnettes colorées comme celui de San Isodoro se distinguent par leur aspect pittoresque. Ici comme ailleurs, le temps semble s'être figé. Vieillards scotchés devant leur cabane, enfants se balançant dans le hamac… La chaleur est accablante. Une petite Pilsner (bière locale) nous fait le plus grand bien. Comme dans la plupart des réserves et parcs nationaux en Équateur, il faut acquitter une taxe de 10 ou 20 $ pour pouvoir y accéder. Machalilla n'échappe pas à la règle. À pied ou à cheval, on peut notamment y observer les ruines pré-incas d'Agua Blanca. La plage de Los Frailes, qui fait partie intégrante du parc, est une des plus belles et des mieux préservées du pays. Bref un endroit approprié pour se détendre et récupérer. Avant d'écrire quelques cartes postales - 1,05 $ tout de même pour la France -, nous en profitons pour prendre un bain. C'est d'autant plus agréable que la plage est quasiment déserte. Nous passons la nuit à l'Hotel Andaluz dans un sympathique bungalow fait de bois et de bambou. Après le dîner (un p'tit cochon d'Inde grillé, ça vous dit ?), lampe-torche pour trouver son chemin, chaleur étouffante et moustiquaire de rigueur. À quelques encablures, Puerto Lopez s'apparente à un coin perdu avec ses rues en terre, ses hôtels miteux, ses chiens errants et autres cochons qui déambulent sur la plage. On n'en revient toujours pas. C'est pourtant d'ici que partent les excursions vers Isla de la Plata. Située à 25 km des côtes - environ deux heures en bateau -, on la surnomme la " Galapagos du pauvre ". La faune y est soi-disant presque aussi riche et originale que sur les fameuses îles à 1 000 km de là. Fous à pattes bleues - ce que c'est drôle -, fous à pattes rouges, frégates, albatros peuvent être facilement photographiés. Deux chemins de randonnée sillonnent l'île. Rochers escarpés, vue plongeante sur la grande bleue, le panorama est superbe. Les photos devraient l'être aussi. Ceux qui séjournent entre juin et septembre auront peut-être la chance lors de la traversée d'apercevoir des baleines à bosse.

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Texte : David Savary

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