Transports et déplacements Équateur

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Le bus

C’est le moyen le plus pratique et le meilleur marché de voyager en Équateur. Les bus vont partout et ne coûtent bien souvent que quelques dollars (environ 1,50 US$ par heure de trajet). Ils sont relativement ponctuels et les fréquences sont nombreuses.
L’état des véhicules varie de correct à confortable, surtout si vous choisissez la classe ejecutivo (AC, TV, siège inclinable...). Privilégiez celle-ci quand c’est possible, surtout pour un trajet de nuit, car elle ne coûte pas tellement plus cher et les bus s’arrêtent moins souvent.
Seul point noir de ce type de transport : les représentants de chacune annoncent leurs prochains départs à la criée !
Point négatif, tous les chauffeurs ont tendance à conduire « sportivement »... Reste que, vu les pentes, la moyenne horaire dépasse rarement les 50 km/h.

- Les gares routières : la plupart des villes possèdent une gare routière (terminal terrestre) regroupant toutes les compagnies. Il arrive, cependant, dans certaines, que les bus partent d’endroits différents selon les destinations.
À Quito, il y a 2 grandes gares et plusieurs petites pour les liaisons locales.

Quelques conseils pour le bus

- Évitez les places du fond. Ça remue plus et les sièges ne s’inclinent pas.
- Évitez d’être près de la porte si vous voyagez de nuit. Les joints laissent passer une petite brise. Prenez plutôt un siège côté fenêtre, ça permet de reposer la tête, sauf ceux qui ont de longues jambes qui préféreront le siège côté couloir.
- Ceux qui s’installent près d’un carreau cassé ou d’une fenêtre qui ferme mal pour avoir de l’air frais le regretteront vers 3h du matin quand le bus passera à 3 000 m d’altitude...
- Si vous roulez de nuit, prévoyez une couverture, un poncho ou un duvet.
- En règle générale, attention à vos affaires. Conservez tous les objets de valeur sur vous, dans un sac, sur vos genoux (pas au sol ni dans les casiers).
- Réservez vos places la veille ou le matin pour le soir, cela vous permettra de choisir votre siège. Sur les trajets courts, on ne peut pas réserver de place. Monter alors le plus tôt possible. Les derniers arrivés font parfois le trajet debout...
- Munissez-vous de boules Quies. Bien souvent, même la nuit, le chauffeur met la TV, la radio ou un CD de musique traditionnelle... en poussant un peu sur le volume (pour ne pas s’endormir).
- Attention, les veilles de marché, les bus sont souvent pleins.

La voiture

Le service de bus fonctionne très bien, mais si vous tenez à voyager à votre rythme, une voiture de location vous donnera une bien plus grande liberté de mouvement, notamment pour explorer les parcs nationaux (rarement desservis par les transports en commun) ou pour décider, au pied levé, de vous arrêter dans un beau lodge ou une hacienda en pleine cambrousse.

Avec ou sans chauffeur ?

Vu l’amélioration du réseau routier, il est parfaitement possible de circuler sans chauffeur. Tout dépend de votre niveau de stress au volant, surtout si vous appréhendez de conduire un véhicule tout-terrain sur des pistes parfois difficiles et loin de tout.
Les contrôles de police sont désormais réguliers et que les lois s’avèrent bien plus sévères que chez nous en cas de problème.

S’il reste par exemple fortement conseillé en cas d’accident de se rendre au premier poste de police pour éviter que les tempéraments ne s’enflamment, sachez tout de même que vous pouvez y être placé en détention préventive !
De plus, de nouvelles dispositions conduisent les contrevenants quelques jours derrière les barreaux pour des excès de vitesse de seulement 10 km/h. Et on ne vous parle pas des infractions pour conduite en état d’ivresse...

Avec un chauffeur, bien sûr, vous éviterez tous ces problèmes. Et vous échapperez même à la franchise (jusqu’à 2 500 US$ pour un 4x4 !) à payer en cas de dommage, de vol ou d’accident. Si vous optez pour cette dernière solution, passez plutôt par une agence de voyages, c’est beaucoup plus simple.

Quel type de véhicule ?

Certaines routes sont en très mauvais état. Les pistes caillouteuses et les chemins de terre (avec gros cailloux, trous, ravines et ruisseaux...) sont fréquents, notamment pour accéder à des villages isolés ou traverser les réserves naturelles ou les parcs. Le mieux est donc de louer un véhicule surélevé de type 4x2 ou un 4x4 (mais ces derniers sont encore beaucoup plus chers). Si votre budget ne vous le permet pas, sachez qu’il est possible de voyager en voiture de tourisme, mais vous ne pourrez pas emprunter toutes les pistes, ce qui peut se révéler frustrant.

Pour une location, vous avez le choix entre quelques loueurs locaux et les sociétés internationales.
Le permis international est encore parfois demandé (mais de plus en plus rarement).

Quelques infos et conseils sur les routes

- On conduit à droite.
- État des routes : le réseau routier est en expansion. Presque toutes les routes principales sont neuves - ou en chantier ! L’axe le plus important est la Panaméricaine, en excellent état de la frontière colombienne jusqu’à Cuenca. Autres bonnes voies de circulation : l’autoroute à péage Guayaquil-Salinas, les axes Cuenca-Loja, Guayaquil-Pérou...
D’une manière générale, les axes reliant les villes sont bitumés. Pour le reste (les trajets de village en village), le goudron gagne chaque année du terrain sur la piste, mais l’entretien ne suit pas toujours, ce qui donne parfois des routes asphaltées pleines de nids-de-poule. Côté Amazonie, ça bitume pas mal aussi. La route longeant la côte est à 4 voies pratiquement partout de Guayaquil à Pedernales.

- Par temps de pluie, dans les régions montagneuses et sur les contreforts de la cordillère, les risques d’affaissement ou d’effondrement de pierres et de rochers sont à ne pas négliger.

- Si vous apercevez un véhicule venant vers vous en faisant d’importants zigzags, ne pensez pas forcément que le conducteur a forcé sur l’alcool. Il tente seulement d’éviter les nombreux nids-de-poule. Pour cette raison, évitez de conduire la nuit.

- Dans certaines villes, même à Quito sur les boulevards, les nids-de-poule sont parfois remplacés par une plaque d’égout manquante...

- Quelques sections de la Panaméricaine sont payantes, mais le prix est modéré : compter environ 1 US$ pour 50 km.

- Ne jamais rien laisser dans la voiture. Évidemment, si vous voyagez en itinérant ça risque d’être difficile. Dans ce cas, garez-vous systématiquement dans des parkings surveillés. Vous en trouverez dans toutes les villes, leur prix est très modique.

Signalisation

L'une des autres faiblesses du réseau routier équatorien. Les panneaux sont assez rares, même à l’entrée des villes et villages. La Panaméricaine fait toutefois exception. Dans les grandes villes, les noms des rues sont presque toujours indiqués aux croisements.

- Les feux de signalisation sont parfois perchés assez haut au milieu du carrefour ou placés de l’autre côté de l’intersection à franchir (comme aux USA), ce qui implique une certaine vigilance.

Carburant

Il est beaucoup moins cher qu’en Europe et se vend au gallon (environ 3,8 l), comme aux États-Unis. En 2018, il fallait compter environ 1,50 US$ le gallon de gasoil, 1,70 US$ le gallon d’essence extra et 2,90 US$ le gallon de super.

Le taxi

De couleur jaune, ils sont nombreux en ville et pas chers. Ils ont tous ou presque un compteur (taximetro). En dehors des villes, si vous ne voulez pas louer un véhicule tout-terrain, ce peut être un choix judicieux pour relier de temps en temps des villages entre eux par des pistes difficiles.

Dans ces coins, ce sont en général soit des 4x2, soit des pick-up surélevés, blanc et vert. Demandez à votre hôtel ou sur la place du village et renseignez-vous au préalable sur les tarifs pratiqués...

Le camion

C’est le faux stop. Si dans certains pays, et notamment au Pérou et en Bolivie, on voyage en camion en payant le chauffeur, c’est rare en Équateur. Cependant, certains prennent parfois des passagers moyennant participation aux frais ; se renseigner sur le tarif du bus et accepter de payer entre 50 et 70 % de ce tarif. Tout dépendra de la rapidité présumée du camion (de toute façon plus lent que le bus). Si vous voyagez de nuit, essayez d’occuper la cabine car les nuits dans la cordillère sont fraîches.

Le train

La mythique ligne de chemin de fer entre Quito et Guayaquil, laissée à l’abandon durant une quinzaine d’années, a fait l’objet d’une restauration à grande échelle et est à nouveau en service... mais uniquement à des fins touristiques. Dites adieu, donc, à vos rêves d’authenticité ferroviaire du style « Des trains pas comme les autres » !
De fait, mieux vaut ne pas s’attendre à un voyage extraordinaire, mais plutôt à des excursions pépères et commentées en espagnol et en anglais, avec en prime petite collation, danse folklorique, musique, visite de musée...

- Cette ligne s’emprunte surtout par tronçons, dont les principaux sont : la Nariz del Diablo, reliant Alausi à Sibambe (12 km !), les Tren de la Libertad, entre Otavalo, Ibarra et Salinas (au nord de Quito) ; les Tren de los Volcanes, entre Quito et Ambato ; ou encore les Tren del Hielo entre Ambato et Riobamba via Urbina.

- On peut aussi parcourir toute la ligne, en 4 jours, par le Tren Crucero (« train croisière »), un train de luxe avec 2 wagons à l’ancienne (de styles colonial et républicain) et une locomotive fonctionnant à vapeur ou à l’électrodiesel. Pas donné bien sûr : compter 1 735 US$ par personne, hôtels sur le parcours inclus.

  • Toutes les informations, avec les horaires et les tarifs, se trouvent sur le site de la compagnie nationale Trenecuador.

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