Culture et arts Ouzbékistan

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Danse et musique

Il existe en Ouzbékistan trois styles de danses différentes héritées des trois khanats ouzbeks : Khorezm, Boukhara et Ferghana (khanat de Kokand).

Les danses du Khorezm sont les plus remuantes et dégagent le plus de sentiments. Les danseuses portent aux pieds et aux poignets des grelots qui rappellent que la danse fut longtemps interdite : les pieds et mains des femmes qui s’y adonnaient étaient coupés. Les danses de Boukhara sont centrées autour de la femme, dont elles révèlent la grâce et la beauté. Celles de Ferghana sont plus classiques, voluptueuses et légères. On danse au son de divers types d’instruments : tambourins, guitares à deux cordes...

En dehors des spectacles folkloriques, les anniversaires ou mariages sont l’occasion pour les Ouzbeks de renouer avec ces danses traditionnelles.

Le chant et la poésie ont des places à part : les femmes chantent beaucoup lors des fêtes, en particulier navrouz, où elles restent toute la nuit ensemble à préparer le sumalak. Les bakchi sont des chanteurs de poèmes qui véhiculent les histoires, les légendes et les traditions du pays. Leur importance est cruciale : les bakchi sont la mémoire orale de la population.

Si les rythmes techno et les stars du rock et du rap ont conquis les rues des grandes villes de l’Ouzbékistan, la musique traditionnelle se perpétue à travers de nombreux artistes locaux comme Sherali Jouraev, à qui le président a interdit de chanter en public pour avoir déclamé trop de vérités dans le passé, mais qui continue à se produire en privé pour des individuels faisant appel à lui pour certaines occasions. La star en Ouzbékistan est Yulduz Usmanova, proche d’Islam Karimov, qui a marié les rythmes traditionnels à des instrumentations modernes.

Cinéma

Comme tous les satellites de Moscou, l’Ouzbékistan n’a jamais eu de cinéma indépendant. Ce n’est que dans les années 1950 que la République d’Ouzbékistan obtiendra le droit de réaliser elle-même 4 films par an, mais toujours sous surveillance très étroite. La détente laisse un peu plus de marge aux cinéastes ouzbeks, mais la reprise en main sous Brejnev brise les maigres espoirs de création. Seule la réalisatrice Kamara Kamalova parvient à imposer une œuvre un peu plus personnelle, et fera sensation en 1989 avec Le Sauvage.

Après l’indépendance, le premier mouvement pour le renouveau des traditions et de la culture ouzbeks a fait espérer de beaux jours au cinéma, mais les moyens financiers et les aides de l’État sont insuffisants, et le public aujourd’hui se passionne beaucoup plus pour les productions indiennes et les superproductions américaines.

Médias

Il n’y a pas d’information libre en Ouzbékistan. Les Ouzbeks lisent très rarement les journaux, et les deux chaînes nationales font plus d’audience lors des diffusions de feuilletons brésiliens qu’à l’heure des informations où les présentateurs se contentent de lire les communiqués officiels.

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