Chili Atacama
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Culture Chili

Musique

D’un point de vue historique, avant l'arrivée des Espagnols, il existait surtout 2 pôles de culture musicale : celui des Indiens atacamènes du Nord, avec une musique cousine de celle des Incas et des Aymaras, et puis celui des Mapuches du Centre et du Sud.
Les Indiens Mapuches ont leurs propres instruments, notamment la trutruca (trompe de 1,50 à 4 m de long), la pifilca (sifflet en bois), les cascahuillas (cloches) et le kultrún (tambour), mais leur tradition fut moins diffusée.

Dans la musique andine du Nord, les instruments traditionnels sont la zampoña, soit la flûte de pan, et la quena, une flûte dont on dit qu’elle symbolise le souffle du vent sur l’altiplano... Le charango est une espèce de petite guitare, qui était autrefois faite d’une carapace de tatou. La musique andine est toujours représentée par des groupes comme Illapu, Inti Illimani ou Quilapayún...

- La zamacueca apparaît au XIXe siècle, dérivée du fandango espagnol. Elle se transforme ensuite en cueca, aujourd'hui danse folklorique nationale.

- Après la Seconde Guerre mondiale, un Chilien s'impose au niveau international : Claudio Arrau (1903-1991), considéré comme l'un des meilleurs pianistes classiques du monde.

- Les années 1960 voient éclore la Nueva Canción Chilena, avec, entre autres, Victor Jara, Patricio Manns et la famille Parra.

Silence sous la dictature

Le 11 septembre 1973, lors du coup d'État, plusieurs des représentants de la « nouvelle chanson chilienne » sont en tournée à l'étranger, comme Quilapayún, en concert à la Fête de l’Humanité, en France, ou Inti Illimani, alors contraint à l’exil en Italie. Mais pas Victor Jara, qui est torturé et assassiné par les militaires. Violeta Parra, elle, s’est donné la mort en 1967.
Pendant la dictature, la seule musique folklorique autorisée est celle dépouillée de toute critique sociale. Les instruments de musique tels que la quena et le charango sont même interdits, car considérés comme révolutionnaires. La censure règne à la télévision ainsi que dans les théâtres et festivals. Beaucoup d'artistes sont en exil ou vont être obligés de l’être (comme Illapu, à partir de 1981, en France puis au Mexique). Les cassettes circulent sous le manteau.
On écoute donc en douce la dictature musique de protesta et les chanteurs à texte.

La musique aujourd'hui

Évidemment, les « anciens » restent très présents dans le cœur des Chiliens et inspirent toujours certains groupes et chanteurs d’aujourd’hui.
Mais aujourd'hui, on entend beaucoup de musique anglophone. Cependant, les artistes nationaux continuent de se frayer un petit chemin. Entre autres : Joe Vasconcellos, Los Tres, La Ley, Javiera y Los Imposibles, Lucybell, Chinoy. Sans oublier Manuel García, le chanteur de folk le plus populaire au Chili, et Ángel Parra, fils de Violeta, dont la longue carrière a débuté en 1965.

On écoute aussi beaucoup de groupes d’autres pays latinos ou européens.
La salsa a fait son entrée, et plusieurs salsotecas ont ouverte leur portes. Dans les fêtes populaires, on danse souvent la cumbia (colombienne). Il reste tout de même quelques peñas au Chili, sortes de cafés-concerts où se produisent des chanteurs accompagnés à la guitare.

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