Brésil Paraty
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Carte d'identité Brésil

- Nom officiel : République fédérale du Brésil.
- Capitale : Brasília.
- Superficie : 8 515 770 km², divisés en 26 États et un district fédéral. Et pas moins de 7 491 km de littoral !
- Population : environ 203 millions habitants.
- Densité de la population : 23,8 hab./km² (avec 86 % de population urbaine et 70 % des Brésiliens vivant à moins de 100 km de la mer).
- Moyenne d’âge : 33,5 ans.
- Taux d’alphabétisation : 92 %.
- Monnaie : real (pluriel reais).
- Langue officielle : portugais du Brésil.
- Régime : démocratie constitutionnelle. Régime présidentiel.
- Chef de l'État : Luiz Inácio Lula da Silva, dit « Lula ». Élu en octobre 2022.
- Religion principale : catholique (65 % de la population).
- Taux d’alphabétisation : 92,6 %.

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : Brasília ; le parc national d'Iguaçu ; le centre historique de la ville d'Olinda ; le centre historique de la ville de Diamantina ; le centre historique de Salvador da Bahia ; le centre historique de São Luis ; la place São Francisco, dans la ville de São Cristovão ; le sanctuaire du Bom Jesus à Congonhas ; la ville historique d’Ouro Preto ; l’aire de conservation du Pantanal ; le complexe de conservation de l’Amazonie centrale ; la côte de la découverte - Réserves de la forêt atlantique (États de Bahia et de l’Espírito Santo) ; la forêt atlantique - Réserves du Sud-Est (États du Paraná et de São Paulo) ; Rio de Janeiro ; Paraty et Ilha Grande.

Économie

1re économie d’Amérique latine, figurant parmi les 10 premiers PIB mondiaux, le Brésil, malgré ses difficultés actuelles, reste une des grandes puissances émergentes réunies dans le groupe des BRICS (Brazil, Russia, India, China et South Africa, selon l’acronyme anglais).

2001-2011 : 10 ans de « miracle économique »

Sous les 2 mandats consécutifs du président Lula, la forte demande mondiale en matières premières, pétrole et denrées agricoles en particulier, dont le Brésil est un gros producteur, nourrit une croissance soutenue qui fait émerger une importante classe moyenne, pourvoyeuse de croissance à son tour.
Comptant alors pour le tiers de la population, ces Brésiliens gagnant entre 500 et 1 000 €/mois permettent au pays de connaître une décennie faste en s’équipant de biens de consommation et en s’endettant.

Dans le même temps, une politique de programmes sociaux volontariste permet, selon les statistiques officielles, à près de 20 millions de Brésiliens de sortir de la grande pauvreté. Fome Zero (« Faim zéro »), en garantissant aux familles les plus pauvres l’accès aux produits alimentaires de base, fait régresser de 46 % la malnutrition infantile tout en valorisant l’agriculture paysanne.
Bolsa Família
, les nouvelles « allocations familiales » à la brésilienne, sont versées à 25 % de la population.
Le salaire minimum augmente lui de plus de 50 % en termes réels.

Malgré ces avancées, le Brésil reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde. Outre des raisons historiques, la majorité des impôts étant indirects (comme la TVA), les plus pauvres se retrouvent proportionnellement plus taxés que les nantis. L’impôt sur le revenu (non progressif) ne permet pas de rééquilibrer cette injustice. Les inégalités se sont creusées, l’État ne faisant que compenser un peu. Ainsi, 10 % de la population engrange à elle seule la moitié des salaires versés dans le pays.

Autre bémol, près du tiers des surfaces arables du Brésil est encore détenu par 0,8 % des propriétaires terriens. Parallèlement, 1 500 000 paysans peinent toujours à survivre sur de minuscules exploitations.

La corruption coûterait chaque année 38 milliards d’euros au Brésil.

Du miracle à la crise

En 2010, quand Dilma Rousseff prend la suite de Lula, elle hérite d’une économie au top : le taux de croissance atteint alors 7,5 % et le taux de chômage est inférieur à 5 %.

Mais le ralentissement de la croissance mondiale – et particulièrement de la Chine, 1er partenaire du Brésil – touche le pays de plein fouet.

Le pays rentre en récession, le taux de chômage explose. La grande pauvreté repart à la hausse. Les déficits s’installent, la dette publique s’envole.
Joaquim Levy, ministre des Finances en 2015, se lance alors dans une politique d’austérité, coupant dans les dépenses publiques, mettant en péril la Bolsa Família chère à Lula.

Après la destitution de Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics, c’est son vice-président, Michel Temer, lui-même accusé de corruption, qui reprend le lourd flambeau, et amplifie les mesures d’austérité. Suit tout un catalogue de réformes libérales censé attirer les investisseurs étrangers, menées par un pouvoir chaque jour plus fragilisé par la cascade des scandales de corruption.

En 2017, la croissance repointe, faiblement, le bout de son nez, mais le Brésil est loin de voir le bout du tunnel...

Quant à 2018, l’année est marquée par la crise politique qui fragilise l’ensemble du secteur financier.

Agriculture et élevage

Le Brésil se place parmi les 1ers producteurs et exportateurs agroalimentaires et agro-industriels de la planète. L’agriculture représente 8 % du PIB, emploie 10 % de la population active et contribue de manière très significative au maintien de la croissance.
- Sucre : le Brésil est, de loin, le 1er producteur mondial de sucre (50 % du sucre de la planète !).
- Café : 1er producteur et exportateur mondial de café depuis le milieu du XIXe s (avec environ 2,7 millions de tonnes par an), le Brésil fournit près du tiers de la production mondiale.
- Soja : 1er producteur mondial, avec près de 150 millions de tonnes par an. De nombreuses variétés sont cultivées, transgéniques à près de 90 %. La vente de soja à la Chine représente à elle seule 40 % du total des exportations brésiliennes !
- Orange et cacao : 1er producteur mondial de jus d’orange (plus de 50 % à lui seul !) et le 7e de cacao.
- Maïs : 2e producteur mondial.
- Tabac et coton : 3e producteur mondial de tabac, 4e pour le coton.
- Viande : 2e pays du monde pour l’élevage de bovins (près de 200 millions de têtes, dans le Mato Grosso en particulier). D’ailleurs en forte hausse sur l’année 2022 (33 % en volume).
- Manioc : 2e producteur mondial.

L’économie de la forêt brésilienne

La forêt recèle des richesses comme l’huile de tung (vernicia) utilisée en imprimerie, la cire de carnaúba (cosmétiques), la fibre de caroá (corderie), le caoutchouc (latex de l’hévéa), mais aussi des huiles végétales, des résines, sans parler de l’immense variété de plantes médicinales. L’État du Pará produit à lui seul 80 % du bois tropical exporté par le Brésil.

Les mines et l’industrie

Près d'un tiers du PIB du pays provient des industries et des mines.

- L’industrie minière : avec des réserves de 31 milliards de tonnes de fer, le Brésil est le 2e producteur mondial, après l’Australie. Parmi ses mines géantes, celle de Carajás, dans le Pará, est la plus grande au monde. Le Brésil est par ailleurs le 6e producteur mondial d’aluminium.
- L'industrie automobile : 8e producteur de véhicules automobiles au monde, avec des usines Fiat, Volkswagen, Chevrolet (General Motors), Ford, Renault ou encore PSA.

Droits de l'Homme

Inutile de le souligner, les défenseurs brésiliens des Droits humains ont souffert (jusqu’à parfois le payer de leur vie) durant le mandat de Jair Bolsonaro. Raciste, macho, homophobe, climatosceptique (voire antiécologiste convaincu), l’ex-militaire devenu président s’est montré à la hauteur des craintes que son élection avait suscitées en 2018... Qu’ils soient écologistes ou féministes, défenseurs des droits LGBT ou de ceux des communautés autochtones, aucun militant ni aucune cause n’ont été épargnés par le bulldozer conservateur de l’ex-président. Davantage que l’impact politique des lois passées par Bolsonaro, c’est surtout le climat de violence et sa banalisation par le pouvoir en place qui a sans doute causé le plus de dégâts durant cette période sombre. Les discours du « Trump des tropiques » ont décomplexé certains de ses supporteurs parmi les plus fanatiques, qui ont vu dans l’élection de leur poulain un blanc-seing pour « purifier » la société brésilienne. Les résultats ne se sont pas fait attendre. Entre 2018 et 2021, les violences à l’encontre des minorités et des femmes ont augmenté, parfois de manière spectaculaire : agressions homophobes et transphobes (+ 41 %), féminicides (+ 9,4 %), viols (+ 4,4 %), sans parler des assassinats d’autochtones qui ont littéralement explosé (430 en 4 ans !). Lula, réélu à l’automne 2022, a promis de tout mettre en œuvre pour « inverser » les politiques néfastes menées par son prédécesseur, notamment en matière de Droits humains. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a du pain sur la planche...

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