Bonjour,
C’est vrai que cet adjectif est quelque peu élusif
C’était pour être brève dans la réponse: si vous avez peu de temps, Campeche n’est pas un passage obligé.
Et puis c’est réellement le mot qui nous est resté pour définir la ville. Molle.
Vous voyez votre ado ? Et bien imaginez que des tas de clones peuplent une ville
Un Zocalo qui ne vit un peu que les soirs de week-end.
Un centre historique et des “restes” de fortifications sympas mais dont les rénovations (depuis une vingtaine d’années), font un peu penser à une injection de botox sur un vieux visage…
Nous avons abrégé notre premier passage pour y revenir durant le carnaval. Nous avions aussi un vol à prendre là pour retourner à Mexico. Avec l’espoir que ça bougerait plus (car la ville est plaisante tout de même).
Celui-ci était cantonné sur une énorme place le long du malecon. Avec la fiesta seulement sur le podium
La population est sympathique mais finit de donner une ambiance sagement bourgeoise.
Pour un peu moins de 200 000 habitants, l’ambiance est à des années-lumière de Merida “la mouvante” (bon. Elle, avec plus d’1 million d’habitants qd mme !)
Impossible de la comparée de près ou de loin à une ville balnéaire comme Playa.
Si ce n’est que je me sens mieux à Campeche bien sûr. Mais le lido n’est pas baignable. La première plage est à une dizaine de kilomètres (Bonita). Je ne la connais pas, mais des voyageurs me l’ont racontée banale.
Peu de cafés, peu de restos, peu de banques.
Et tout ça plutôt cher.
Des touristes qui se rassemblent le soir dans le peu d’endroits proposés. Donc, l’impression qu’il y en a beaucoup.
Donc, je réitère mon point de vue: Campeche oui, si l’on dispose de temps. Sinon, le détour (gros détour) n’en vaut pas la chandelle.
Valladolid, plus gros village (60-70 000 hab), laisse une empreinte beaucoup plus marquée dans un périple yucathèque.
Bon voyage.
Cordialement.
Sabina