Bonjour
il y a quelques temps, le 10 12 2007 j’écrivais sur le routard au sujet de la salsa et du regeeton
“”" La salsa est en grand recul, au profit de
régaeton , faut aussi comprendre les
jeunes, ils veulent autre chose, mais ils n’obtiendront pas tout, pas tout de
suite, …poco a poco ! “”"
et plus tard de nouveau le 05 01 2009 toujours sur le routard
“”" Centro Habana, comme son nom l’indique, c’est le centre. C’est là ou tout se
passe, Cuba est là, nulle part ailleurs. C’est le poumon, c’est la vie, les
joies , les peines et les contacts et les odeurs agréables ou repoussantes. Les
arbres qui poussent sur les immeubles abandonnés par leur propriétaires et qui
tomberont tôt ou tard … C’est tout à la fois, les putes, les travelos, les
travailleurs honnêtes et sympathiques, les vendeurs à la sauvette, los negros,
los blancos y chinos negros amarillos blancos … l’occident et les palestinos
de l’orient, la musique qui swing sur des airs de java new yorkaise, si tu aimes
la salsa a la sauce cubaine, avec du tango pleins les narines des années 55 qui
te font passer directement avec un grand coup pied au cul dans l’ère du moderne,
ces jeunes qui révolutionneront cuba grâce au régaeton qui s’impose comme leur
nouveau futur, c’est là que tout se passe, c’est là que tous les CDR doivent
être les plus vigilants de Cuba, C’est là que passe tout les grands groupes,
C’est là qu’il faut avoir été. “”"
He oui, c’est comme cela, la salsa est gardé comme un symbole, comme un attrait touristique qui rapporte du pognon. En plus son origine n’est pas du tout cubaine… mais elle aura son musée …
Les jeunes en ont marre, ils veulent vivre en 2012 et non pas comme en 1960.
Ils en ont rien a faire de tout cela, à part le touriste qui peut lui donner de l’argent ou la chance de s’expatrier en lui apprenant à danser avec la formule du tout compris.
D’ailleurs les Cubains, l’ont bien compris, ils savent danser la Salsa, et c’est pour cela que les couples valsent par la suite… régression … et non … Régaeton
Et aujourd’hui, après avoir fait un second voyage cette année, je peux vous certifier que la salsa est morte, bien morte, mais conservée en état par le gouvernement pour distraire les touristes.
Dans les écoles d’art que l’on trouve dans les provinces, où l’on forme des artistes de tout bord pour alimenter le marché du tourisme en permanence, maintenant l’enseignement de la salsa perd de la vitesse. Même les groupes se reconvertissent et rapidement pour ne pas louper le train…
Il n’y a que dans les grandes villes, ou encore d’autres petites s’il y a du touriste, que l’on maintient cette musique et des lieux pour la danser.
Du style Baracoa, Trinidad, Vinales, Santiago, Havane et Varadero.
C’est réserver aux groupes contemplateurs qui arrivent en car et aux couples mixtes de vieux étrangers avec leur fruit de couleur à la main et que suit de près, toujours, le primo qui en profite pour rentrer et boire gratos.
D’ailleurs c’est vraiment typique au 1830, c’est la plus grande concentration de ce type de consommateurs. A voir absolument le trio que forme ces personnages, le spectacle est dans la salle, pas sur la scène!
Mais si vous regardez bien de près, juste un peu plus loin, les jeunes dansent du moderne, le
régaeton et cela dans tout Cuba, dans le moindre petite village le samedi soir sur la place publique.
Et c’est normal, car ils ont été privés de toute les évolutions musicales grace à la Révolution.
Il y a même, maintenant des émissions, et de plus en plus à la TV de régaeton, et de salsa très peu.
Vive le régaeton, la musique des jeunes… qui apporte un changement radical à Cuba.
Jacques du site JDSDF a Cuba