Bonjour,
Toutes les formes de paludisme existent à Mayotte. Et le nombre de malades traités reste faible. En revanche le nombre de cas est certainement plus important, car les malades, souvent clandestins n’ont pas les moyens et ne souhaitent pas être soignés à l’hopital, car c’est la meilleur façon de se faire cueillir par la PAF et d’être reconduit aux Comores.
En fait, tout dépend du risque d’exposition et de la saison. Votre fille part en juin, c’est hiver austral. Peu ou pas de pluie, et les moustiques sont donc moins nombreux. C’est un bon point.
Si votre fille fait son stage et habite dans un site climatisé, dort sous une moustiquaire et prends les précautions élémentaires de protection (lotion antimoustique, vêtements longs au couché du soleil et le soir), c’est encore d’autres bons points, et le risque de tomber malade est trés faible.
Par contre, si elle travaille dehors, au contact des sites à risques, dors sans moustiquaire et ne prends aucune précaution au couché du soleil, le soir et parfois au levé du soleil, alors le risque augmente.
Les résidents européens ne prennent en général aucun traitement, mais prennent toutes les précautions pour éviter d’être piqués, car le traitement use l’organisme sur une longue période.
Et ceux qui viennent sur une courte période prennent parfois un traitement anti-palu afin de lever tous risque de tomber malade.
En conclusion: prendre un traitement sur la (courte) durée de sa présence n’est pas inutile. Et prendre toutes les précautions contre les piqures est fondamental.