B’jour-bis Joël
Les études conjointes anglo-saxons(souvent US) et kenyans vont toutes dans le sens du déclin des grands carnivores et des grands mammifères, gnous exceptés.
Tu as raison, il y a certes beaucoup d’éléphants dans les parcs, trop en fait, il n’y en a plus en dehors des parcs, d’où une surpopulation avec destruction des ressources, notamment des arbres, écorcés jusqu’à l’os, si j’ose dire.
Pour Mara, un grand connaisseur comme Michel Denis-Huot qui le fréquente depuis des lustres, ou un résident plus récent, Tony Crocetta, qui y exploite avec son associé kenyan un camp permanent, nous disent que les incursions de troupeaux sont de plus en plus fréquentes et profondes dans la réserve, avec l’alibi de la sécheresse. D’après eux, les rangers qui sont aussi masai pour la plupart ferment d’autant plus les yeux que leurs propres vaches font souvent partie du troupeau “familial”. Faute de strychnine, plus difficile à se procurer qu’avant, les lions sont tués avec des pesticides comme le Furadan (un insecticide, cf. “The Kenya Veterinary Department appears to be restricting availability of strychnine, but Furadan is widely available, cheap, and thought to be the poison of choice for eliminating predators.”)
Pour le déclin des lions dans Mara, c’est un problème général dans tout le sud kenyan, <