Bonsoir à tous,Je reviens du Kenya (séjour du 16 au 25/01/13), et je poste quelques lignes informatives.
Je suis passée par Nairobi, Mombasa, ferry de Mombasa, Likoni, Ukunda et Diani. Le pays est une poudrière. Le fait d’être blanc entraîne du mépris chez la plupart, voir des regards haineux (pourtant tout en étant humble et discrets comme dans tous les pays que nous avons fait en “routards”). Concernant les transports, les véhicules doivent être vérouillés de l’intérieur et vitres fermées (car les habitants tentent de vous agresser par les vitres entrouvertes, oui, oui, c’est du vécu…)
Aucun blanc ne s’aventure dans les rues de Mombasa, ni à Ukunda. Les touristes restent dans les hôtels.
Je ne m’attendais pas à autant d’insécurité, les écrits que j’ai pu lire avant de partir minimisent (et de beaucoup) la situation. Est-ce que notre intervention en Somalie, puis au Mali a fait naître des sentiments dont je n’ai pas compris l’ampleur? Je ne sais pas… Mais je sais ce que j’y ai vu et je ne suis pas prête de retourner au Kenya (dommage car les paysages et les animaux c’est magique).
Certaines boutiques, certains camions à l’arrêt (aux stations essence par exemple), les sorties de supermarchés sont gardés par des types avec des kalachnikov.
On croise des hommes dans la rue armés de bâtons, sur la plage de Diani, certains hommes ont des machettes (et n’allez pas me dire que c’est pour de la canne à sucre qui pousse dans le sable !)
Nous n’avons pu nous promener sur la plage de Diani qu’avec un garde du corps (si, si), et pas parceque les beach boys sont insupportables.
Je parlais avec une femme française, touriste, la cinquantaine, qui partait 2 jours après mon arrivée et qui m’a dit s’être faite insultée et agressée. Elle était visiblement très marquée par cet évènement.
C’est pourquoi, loin de dénigrer le pays, je recommande à ceux qui vont se rendre dans ces coins-là d’être EXTREMEMENT prudents, de bien réfléchir à leurs déplacements.
Je veux bien répondre aux questions, dans la mesure de mes possibilités.
J’espère en avoir aidé certains par ce témoignage.
Cdlt.