Bonjour
On vient rentrer d’un voyage de 1 mois en Colombie à l’invitation de potes colombiens avec un ami français et petit compte rendu.
Bogota - Carthagène (trajet en avion) puis en bus : Medellin, Manizales, Pereira, Tulula, puis en voiture conduit par un de nos amis Cali, Buenaventura, Popoyan San Agustin, Ibagué et retour à Bogota.
Ca s’annonçait génial au début, malgré une petite alerte à Carthagène Mais grosse grosse frayeur et galère sur le trajet Manizales – Pereira.
Bus arrêté pour un contrôle de l’armée. Enfin, c’est ce qu’on a cru. Contrôle rapide, quelques sacs ouverts dans la soute. On repart en peut-être 20 mn. Mais, un peu après le chauffeur annonce qu’on doit faire une pause pour un problème. On a compris que c’était une panne, mais c’était autre chose. On remarque qu’on était escortés par les véhicules du contrôle. La suite, on n’y a franchement rien compris, mais on a passé plus de 21 heures bloquées. Le bus a été foullé de fond en comble. En fait, on était les deux seuls étrangers et notre présence a visiblement accéléré les choses ou évité des abus, quelqu’un nous a dit ça après Mais il s’est agi d’un vrai racket. Une ‘taxe » sans reçue, sans papier ni rien. Et on nous a demandé 100 0000 pesos chacun alors qu’apparemment les colobmiens ont donné bcp moins, ou de ce qu’on a vu peut-être des objets et pas d’argent pour certains.
D’un coté on a peut etre évité à tout le monde que ce soit pire. D’un autre coté, le max de la t axe était pour notre gueule.
On était dans une sorte de hameau poussiereux, une station service, une sorte de bar cafeteria, quelques maisons en dure, et quelques cabanes en tôle.
On a passé tout la nuit dans le bus a l’arrêt et sinon on était autour. Aproximité.
On a pu manger et boire, et aller au toilettes, mais c’était l’enfer. On se débrouille en espagnol,mais la situation était imbitable. Tout le monde était super calme et résigné en fait. Il y a eu des tractations auquel on a rien compris. La version officiele semblait être finalement une route fermée. On peut pas parler de séquestration, parce qu’on était pas directement sous la menace, on pouvait si on avait le gout du risque essayer de se barrer. Mais on sentait une pression souterraine, pas facile à expliquer, de ces « soldats » qui étaient nombreux.
Donc après le « faut attendre » (une heure, puis jusqu’à minuit, puis jusqu’au lever du soleil, puis jusqu’à midi etc.), il y a eu le « faut payer ». La raison « officielle » semblait etre une « protection ».
On a cru comprendre ensuite que peut-être les colombiens avaient du donner leur portables pendant tout ce temps mais je suis pas sûr. Mon ami est certain, moi j’ai pas remarqué ça. Quand on est reparti, ils ont passé des coups de fil, mais personne ne semblait porter plainte, seulement prévenir d’un retard.
On a posé des questions mais personne ne voulait nous expliquer. Même nos potes colombiens , quand on les a retrouvé, n’ont fait que répéter 1000 fois qu’ils étaient désolés, alors que c’était pas leur faute, mais sans nous expliquer. On a fini par comprendre que c’était peut-être pas l’armée mais des « paramilitaires » sans vraiment savoir la différence.
Disons que ça me rassure sur l’armée colombienne si c’est ça, parce que on peut pas dire qu’ils portaient des uniformes très clean et très reglementaires !
Après, ça gâche un peu le plaisir du voyage, parce qu’on se demande tout le temps quelle sera la prochaine merde. Mais il y en a pas eu. Heureusement aussi qu’il était prévu de faire une partie du reste en voiture. Mais nos potes on changé les plans, parce qu’il était pas question qu’on retourne à Bogota en voiture, on aurait du faire San Agustin Ibagué et Ibagué Bogota en bus.
Tout était réuni pour que ce soit super. Bien accueilli, surtout par la famille des amis à Cali, et un sacré tour du pays en un mois. On a vraiment trouvé quelques coins super beaux et on peut pas dire qu’on a regretté, mais cette soirée, cette nuit et cette demi journée au milieu de notre voyage a beaucoup gaché de l’impression d’ensemble.
Fab