Bonjour à tous,
De retour ce midi d’un “déjeuner” au Moaï, où je voulais passer un moment agréable avec ma femme et mon fils.
Agréable, en effet, mais est-ce le fait du restaurant ?, le cadre… extérieur. Oui, il faut remercier le Museum de ces jardins si soignés.
Mais vient le moment où vous devez passer la porte du self, qui, vous le découvrez, n’a rien à envier au Flunch,- ou plutôt si. Un accueil carcéral à la caisse, où le Cerbère vous aboie qu’il faut “payer avant de s’asseoir”, quand vous lui demandez le contenu du menu. Vous passez outre, commandez un plat dont l’intitulé semble prometteur, prenez votre plateau avec votre cruche d’eau comme à la cantine, et on ne manque pas de vous poursuivre pour vous faire payer, avant de vous asseoir, les 60 centimes du morceau de pain que vous vous êtes servi, bien naïf que vous êtes en pensant qu’un restaurant qui se veut de standing vous offrirait une corbeille de pain.
Devant votre gobelet en plastic, vous attendez avec ce qui vous reste d’espoir le plat de 14 Euros que vous avez commandé. Et quelle n’est pas votre surprise de trouver au fond de votre assiette un très chiche morceau de viande, présenté dans le plus minimal appareil.
Bref, c’est cher, désagréable malgré le cadre, et on se jure que cette expérience ne sera pas vaine et pourra servir à d’autres : donc, prenez-y un café ou un thé, mais n’y allez pas manger ! Non, le côté cafétéria n’est pas un concept, c’est un modèle économique de maximisation du profit qui s’affiche sans aucune pudeur.
Le Moaï profite honteusement de sa situation accolée au Museum et à l’entrée du Jardin des Plantes.