bonjour Beatrice,
je suis moyennement d’accord avec toi, d’après ce que je vois au niveau des emplois dans les bars et resto.
D’abord, je le redis, le fait est assez rare ; à PP, ce sont des postes de “second”. Je n’ai jamais vu de serveurs ou serveuse occidentale (à partir 70 dollars le mois, une misère, les occidentaux ne veulent pas de ces postes, car ils sont incapables de vivre dans les conditions des khmers, (nourriture, appartements de 12 m2 partagés à 5 voir plus). Et avec 70 dollars ou même 100, les conditions de vie sont difficiles.
Les seules fois ou j’ai vu un serveur occidental, c’était à Sihanoukville. Il servait le jour ou nous y sommes allés, mais il remplaçait aussi le patron ; ce qui implique quand même une expérience pour gérer le personnel. Et bien sur, il parlait l’anglais.
Dans les grosses disco de PP, même chose. Les serveurs et serveuses sont khmers. J’imagine mal un occidental à ce poste.
Les emplois pour occidentaux sont surtout dans le secteur de l’enseignement privé, pour certaines écoles prêtes à payer plus cher afin d’avoir des profs (surtout d’anglais) native, ou au moins, avec un très bon niveau et un accent qui tient la route.
La majorité des français qui travaillent au Kh le font pour leur propre compte. Ou alors, ce sont des diplomates, des fonctionnaires internationaux, ou des volontaires internationaux.
Je pense que si notre intervenant venait à trouver un emploi, il serait une exemption dans la profession, et ce n’est pas lui qui risque de perturber la situation économique au Cambodge. A mon avis, pas de quoi casser la patte à un canard. Le problème au Cambodge n’est pas vraiment le chômage (une notion qui n’existe pas, on travaille quand on a du travail, et on s’arrête quand il n’y en a plus, un peu comme en intérim, en fait), mais les salaires de misère qui sont proposés. Comme je l’ai souvent cité sur ce forum, et comme l’écrit le site de la mairie de Phnom Penh : Abundant young and low cost labor force
ts low-wage ($50 per month), trainable, and motivated work force is an asset in today’s increasingly competitive world economy. "