Le moustique anophèle femelle, vecteur du paludisme a besoin de conditions particulières pour se reproduire et se développer (eau stagnante ensoleillée, absence de polution, altitude basse, etc…)
Ces conditions ne sont pas réunies dans les régions de Chiang Mai et Chiang Rai où les touristes trekkent habituellement, donc il n’est pas nécessaire de prendre un traitement anti-palu qui, je le rappelle, est constitué d’une molécule anti-biotique aux effets secondaires avérés.
En Thaïlande, aucune zone fréquentée par les touristes n’est touchée par le paludisme. Les dernières zones impaludées sont situées à l’extrème Ouest du pays, sur la frontière birmane (et encore, pas celles localisées en altitude puisque l’anophèle ne se développe pas, en général, au dessus de 1000 mètres).
Enfin, comme dit justement laothai, il est intelligent, dans les pays tropicaux, de se couvrir les membres en début de soirée et d’appliquer régulièrement du répusif, afin d’éviter d’être piqué par les moustiques (anophèle, mais aussi aédes ou phlébotomes). Ces moustiques piquent surtout du début au milieu de la nuit. 80 % des piqures se font entre la voute plantaire et le genoux qui sont des zones très vascularisées et qui secrètent des sébums attirant ces insectes. Concrètement, cela veut dire qu’il faut porter des chaussures fermées et des pantalons à partir de 18 heures (bye bye les Tongs, les shorts et les mini-jupes). Par exemple, c’est au prix d’une telle rigueur que j’ai réussi à ne pas “attraper” le paludisme en 26 ans ininterrompus d’Afrique, d’Amérique du Sud et d’Asie tropicale.