Bonjour,
Intéressants ces deux petits films de promotion touristique américaine sur Cuba.
Après avoir vadrouillé dans la Havane, on pourrait se dire qu’avant la ville était magnifique, et que ce n’est plus qu’un résidu maintenant.
Mais gardons un peu de sens critique, et notons que les vues présentées sont choisies, les gens élégants : monuments et il me semble dans les deux films la même rue commerçante, et on omet les bas quartiers, qui devaient bien exister aussi.
Or sur la colonne de gauche de la page de You Tube on peut remarquer un autre film de promotion, daté de 2015 celui-ci, montrant des vues des monuments de La Havane tout aussi beaux, des Cubains souriants et des rues piétonnières dignes de nos capitales occidentales (et encore le rue Obispo finit la réfection de sa chaussée ces jours-ci).
Voir sur https://www.youtube.com/watch?v=6AXjR7GH-wk .
Il y a eu une absence d’entretien de cette magnifique capitale cubaine pendant des décennies, avec destructions de certains immeubles et quartier lamentables, où vivent des gens dont je respecte d’autant plus l’hospitalité et la gentillesse à toute heure(dans d’autres pays voir en France j’aurais peur d’y aller).
L’effort actuel porté par la structure de préservation et de rénovation de l’ “historiador” de La Havane est maintenant remarquable, mais est limité ce me semble au vieux Havane.
Les autres parties de la ville sont pourtant tout aussi dignes d’intérêt : le centre (XIXième siècle) et surtout le Vedado, dont je ne me suis pas lassé d’admirer l’urbanisme et l’architecture “fifties” d’origine américaine, maisons souvent réussies et agrémentées des couleurs latinas : un vrai conservatoire unique au monde pour la taille. Leur état n’est pas glorieux, mais dans son malheur cette ville n’a pas été détruite par la spéculation à partir des années 1960, qui a tout remplacé par des grands immeubles dans la plupart des métropoles mondiales.
Sinon, pour l’aspect vieux centre historique ayant souffert et dont les ensembles de palais sont quasi à l’abandon et envahis par des familles très pauvres, Naples et Palerme n’ont rien à envier.