Jeune diplômé perdu, assoiffé d'aventures en recherche de réponses

[Anonyme]

Bonjour,

Je rentre d’un WHV en Australie pays magnifique dans lequel je suis resté 2 ans.
Le retour a été dur, je pense ne pas être le seul : cool

J’ai 28 ans, diplômé d’une ESC (ah oui le cliché) trilingue (Français, Anglais, Espagnol) avec quelques débuts en italien et portuguais.

Mes expériences sont aussi diverses que variées (marin pécheur en Australie, cadre chez IBM, ingénieur commercial, conducteur de tracteurs en fermes…).

Depuis quelques mois une vague impression que ce type de profil ne plait pas à la France (Cf un cabinet de recrutement qui me contacte: “en France on recherche des profils lisses”). Je fais ça pour gagner ma croute et pas rester à se tourner les pouces.

Je suis aujourd’hui perdu, en recherche de personnes ayant partagé une expérience similaire. Je suis en suivi avec une agence depuis quelques mois mais plus les rendez vous avancent et plus j’ai l’impression de reculer.
Je pensais avoir des réponses à mon retour sur ce qui me plairait de faire plus tard au final j’ai vécu le moment présent sur place sans me soucier de demain puisque je gagnais bien ma vie en travaillant sur les chantiers ou en tant que pêcheur.

La réalité est tout autre aujourd’hui: mes économies de l’Australie sont parties vite, je suis au RSA, de retour chez les parents avec quelques missions interims à droite à gauche et pas le declic qui me dit : “tiens pourquoi pas? ce secteur cette fonction c’est interessant”

Est-ce que repartir à l’étranger est une solutions? telle est la question.

Je cherche à partager quelques une de vos expériences

RafaBonjour,

Je rentre d’un WHV en Australie pays magnifique dans lequel je suis resté 2 ans.
Le retour a été dur, je pense ne pas être le seul : cool

J’ai 28 ans, diplômé d’une ESC (ah oui le cliché) trilingue (Français, Anglais, Espagnol) avec quelques débuts en italien et portuguais.

Mes expériences sont aussi diverses que variées (marin pécheur en Australie, cadre chez IBM, ingénieur commercial, conducteur de tracteurs en fermes…)
Depuis quelques mois une vague impression que ce type de profil ne plait pas à la France (Cf un cabinet de recrutement qui me contacte: “en France on recherche des profils lisses”)

Je suis aujourd’hui perdu, en recherche de personnes ayant partagé une expérience similaire. Je suis en suivi avec une agence depuis quelques mois mais plus les rendez vous avancent et plus j’ai l’impression de reculer.
Je pensais avoir des réponses à mon retour sur ce qui me plairait de faire plus tard au final j’ai vécu le moment présent sur place sans me soucier de demain puisque je gagnais bien ma vie en travaillant sur les chantiers ou en tant que pêcheur.
Rester dans la fonction commerciale surement changer tout pourquoi pas aussi

Je suis aujourd’hui au RSA (pas évident du tout mais on s’accorche) j’ai pas encore eu le declic qui me dis “tiens pourquoi pas rafa ? ce secteur cette fonction c’est interessant”

Je me rapelle mon pote irlandais en Australie qui me disait : “good things come to those who wait” et plus le temps passe et plus j’ai envie de regouter à ce goût amer et excitant de l’aventure ou tu ne sais pas de quoi sera fait demain et ou tout est possible (un peu de philo)

Est-ce que repartir à l’étranger est une solutions? telle est la question.

Je cherche à partager quelques une de vos expériences

Rafa

[Anonyme]

Bonjour,
tout d’abord il faut revoir votre CV et éviter le “marin pêcheur” et le “conducteur tracteur”, essayer de trouver un “mensonge” qui reste dans la limite de l’informatique ou de votre diplôme, par exemple " stage en Australie au service informatique et commercial de société de pêche".
C’est soit ça soit dificultés d’embauche car au vu de votre CV actuel vous êtes certainement considéré comme quelqu’un peu bohême et pas trop fiable même si, de vous à moi, je préfère quelqu’un comme vous qui prenez ce qui se présente comme travail au lieu de rester à vous tourner les pouces et profiter du système.
Vous maitrisez l’Espagnol et l’Anglais, et bien essayez d’envoyer des CV dirigés dans ce sens à des agences immobilières Espagnoles. Vendre un maison ou un appartement n’est pas bien compliqué, il est un peu plus difficile de maitriser les modalités de vente et les lois du pays mais ayant du acheter une maison j’ai bien réussi à tout connaitre pour ne pas me faire arnaquer…! Donc …
Je vois que dans mon coin, au sud d’Alicante que les grosses agences principales ont embauché pas mal de personnel parlant Français et Anglais pour faire face à la demande de plus en plus nombreuse de Français et Belge qui viennent acheter des maisons, je me rend compte que ces personnes embauchées ne parlent pas Espagnol, donc vous avez un atout par rapport à ces personnes.
Il y a Barclays properties et Smart properties ( 2 agences chacun ) par exemple à" l’urbanisacion de la Marina". Vous pouvez les trouver sur internet et les appeler mais demandez toujours à parler au directeur ou à la directrice.
Ici en Espagne les locations ne sont pas chères, la vie est 40% moins chère qu’en France et les Espagnols sont accueillants, aiment bien les Français, aiment bien sortir, bavarder, boire un verre ou manger un morceau devant un orchestre de musique Espagnole ou Anglaise. Il fait toujours beau y compris l’hiver.

Salutations.
Louis.