Bonjour, nous rentrons d’un périple d’environ 15 jours en Inde du Nord (du 4 au 18), notre deuxième voyage en Inde (Le premier dans le SUD il y a 4 ans)
Nous avons été TRES DECU par ce voyage, non par la beauté des sites visités, ni par l’accueil chaleureux de la population (QUI NE TRAVAILLE PAS AVEC LES TOURISTE), mais par la malhonnêteté des commerçants.
Comme d’habitude, nous pensions réserver les trains à ND à notre arrivée, mais nous nous sommes heurtés, depuis le début à des manœuvres très frauduleuses (voici quelques extraits):
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N°1 : Arrivée à ND : il faut le savoir, ND est en plein travaux (Commonwealth) et la gare a 2 cotés. Nous avons essayé de rejoindre le bureau des réservations pour les étrangers mais impossible d’y accéder (il fallait en fait contourner la gare…) car tout le monde nous a dit qu’il était fermé (y compris la police). Nous étions dans le mauvais coté de la gare. Plusieurs rabatteurs nous ont emmené à leur agence (même gouvernementales, soit disant). On ne s’est pas laissé avoir. Encore pire, la police, de mèche avec les rabatteurs, nous a interdit de prendre la passerelle pour accéder au bureau de réservation. Nous avons été au bureau du tourisme information (TI), pensant être « tranquilles » pour réserver. Mais il faut le savoir, le TI s’est mis de mèche avec une agence de voyage TRES CHERE. Cette agence (dont une personne parle français) nous à réserver quelques billets de train et surtout nous a vendu très cher un taxi pour le Rajasthan ( + 200 euros par personne - nous étions trois, sans aucun détail). Soit disant, il n’y avait plus de place dans le train…. En plus il a fallu payer d’autres moyens de transport, non inclus…… On aurait pu refuser, mais cela faisait 2 heures que nous essayons de rejoindre le bureau de réservation. (NB : dans les autres villes, les policiers sont très honnêtes). Notre chauffeur (un SIKHS) était très sympathique mais déçu encore par le pourboire qu’on lui a laissé (30 euros). Nous avons ses coordonnées car il a été de bon conseil et un bon compagnon.
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N°2 : Achats en tout genre => Penser dans tous les cas à diviser le prix par trois (voir plus) dans la négociation. Si vous partez de la boutique en disant que vous n’achetez pas, ils vous rattrapent dans tous les cas pour vous proposer le prix que vous désirez.
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N°3 : Achat de thé dans une boutique au détail il y a 4 jours. Arrivée à la maison, le thé pourtant mis en sachet devant moi n’est pas le même. Il est immangeable !!
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N°4 : Nous avons demandé à un taxi de nous emmené dans un hôtel (qui refuse de payer les commissions) que nous avions réservé. Il nous dépose devant un hôtel sans pancarte. Le gérant de cet hôtel nous affirme que c’est bien notre hôtel et que la pancarte est tombée. Suspicieux, nous leur demandons leur carte, on s’aperçoit que ce n’est pas notre hôtel. Le taxi s’est fait égueulé et nous a emmenés à notre hôtel. (Faut pas hésiter à leur dire que sinon, on ne paie pas la course)
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N°5 : Achat d’écharpes en soie. Celle en soie négociée (et vérifié en la brulant) n’a finalement pas atterri dans mon sac ! (grâce à un tour de pass pass)
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N°6 : Un prix négocié par oral peut changer après coup=> il peut être préférable de l’écrire sur un papier ou la machine à calculer.
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N°7 : A guarujajo, on viendra vous faire visiter la vieille ville, et l’école (et même donner un semblant de cours). On vous racontera que les professeurs sont bénévoles pour donner des cours aux plus pauvres. On vous montrera une lettre écrite par un français (il en existe dans toutes les langues) qui vous donne mauvaise conscience si vous ne donnez rien. On vous montre un reçu (disant) qui prouve de leur bonne foi si vous donnez quelque chose. On vous dit que les enfants crasseux que vous voyez l’après midi dans la rue ont école le matin…. Que nini !!
Il faut savoir que l’école est gratuite pour les pauvres et que les enfants qui vont à l’école ne sont pas les crasseux que vous voyez en ville. Ils ne vont pas à l’école pour d’autres raisons.
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N°8 : A Vârânasî, un homme vous présente une vielle dame dans une tour près de l’endroit des crémations et vous propose de lui donner de l’argent pour acheter le bois pour son mari décédé à l’hospice. Le mari de cette dame est décédé plusieurs fois déjà !!!
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N°9 : On vous fait payer le double pour l’entrée d’un temple ou d’un petit musée qui n’est pas très touristique. Evidemment, aucun tarif n’est signalé.
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N°10 : A la recherche du baume Indien => On nous a proposé, dans 3 pharmacies différentes, 3 types de baumes, allant de 200 roupies à 35 roupie). Evidemment, le vrai est celui à 30 roupies !
Et j’en passe et bien d’autres !!! La liste est trop longue !
Bref, ou bien ce pays a beaucoup changé en 4 ans, ou c’est la coutume de la région de toujours prendre les touristes pour des pigeons, d’user de la malhonnêteté et du mensonge à gogo.
C’est très soulant, même si on essaye de relativiser et d’apprécier certaines personnes très honnêtes et chaleureuses !!! Et on ne peut pas s’empêcher de comparer cette mentalité à d’autres pays réputés pour ces arnaques en tout genre !
Autre chose qui n’a rien à voir avec une arnaque, vous ne pouvez pas accéder à l’aéroport plus de 6 heures avant votre vol. L’attente se fait dehors et il manque sérieusement d’endroit pour s’assoir (enfin, le sol n’est pas sale et on n’est plus à çà près !)
Je lis très souvent que il n’y a que les temples de Khajuraho qui valent le coup : et bien le State Museum of Tribal and Folk Art est très sympathique à voir, richement décoré avec beaucoup de gout, et très calme aussi.
A Vârânasî, déguster de la pate de mangue. C’est un délice. On en trouve dans la rue. Elle se présente sous la forme d’’un carré enveloppé d’un papier jaune orangé.
A bon entendeur ! Bon voyage pour les futurs routards !