Bonjour,
Nous avons beaucoup bivouaqué dans les Dolomites, en groupe de dix, au cours de randonnées itinérantes avec ferrate, il y a pas mal de temps de cela mais nous y reviendrons peut-être.
Je viens de chercher sur Google Tre Cime di Lavaredo bivacco vietato o consentito (si vous ne connaissez rien de l’italien, vous avez toujours pour vous Google Traduction . Il ressort des débats que j’ai pu lire en italien que la situation ne semble guère avoir changé .
Si vous êtes légaliste, contactez le Parc Naturel des Trois cimes de Lavaredo et faites traduire votre message par Google si besoin est .
Cherchez Parco naturale Tre Cime | Parchi naturali | Provincia autonoma di Bolzano - Alto Adige . Vous accéderez au site Web du Parc.
Si vous êtes respectueux de la nature, plus attaché à l’esprit de la loi qu’à sa lettre , faites poser la question par quelqu’un d’autre, pour ne pas être accusé de délit prémédité …
Concrètement, si vous êtes dans un endroit discret et solitaire (ou totalement déserté ,avec refuge fermé , mais accès à la montagne autorisé,) il faut bien bivouaquer .Il est difficile d’interdire le bivouac, quand on est dans un lieu suffisamment éloigné de la civilisation . On ne peut pas vous demander de choisir de mourir d’hypothermie (risque réel quand on se prend un orage de neige dans les hauteurs en plein mois de Juillet , comme nous l’avons vécu à plusieurs reprises), et peut-on vraiment vous reprocher de ne pas chercher à déranger les secours ?Parfois , tout de même , il vaut mieux trouver abri dans un refuge .Nous avions apprécié la solidité de la toiture du refuge du Piz Boe, qui ne s’est pas envolé pendant le terrible orage de la catastrophe du Val di Fiemme, pas annoncé par les altimètres, qui a duré tout l’après midi -nous étions dehors - puis toute la nuit .
Cela dit , nous avons été surpris un matin par des carabiniers, pas très loin du refuge Padon ,en face de la Marmolada un matin ensoleillé où nous avions un peu paressé . L’amende devait être très salée(mieux vaut être en fonds ) mais sur notre bonne mine, on ne nous a rien fait et l’entretien fut plutôt aimable . Les dits carabiniers étaient d’ailleurs peut-être eux-mêmes en infraction , ils avaient des fusils, et l’un des nôtres , un mauvais esprit assurément, a pensé qu’ils braconnaient les chamois . Ceci se passait dans des temps où assurément la moralité de chacun n’était pas aussi irréprochable qu’aujourd’hui .