Comme je l’avais promis à Chrisi@an, voici la première partie du compte rendu (détaillé) de mon voyage à Santorin et à Mykonos.
Départ de Paris CDG pour Athènes le 13 mai. Vol un peu secoué les trois premiers quarts d’heure. Le personnel d’Olympic Airways fait le service minimum. Pas un sourire de trop. Arrivée sans problème à Athènes où nos bagages sortent très rapidement. A la porte 4 de l’aéroport il y a effectivement le bus X96 qui va nous amener au Pirée en un temps record. C’est samedi après-midi et il n’y a aucun embouteillage. Le billet pour le Pirée est de 3,80 euros par personne. Le chauffeur à qui nous avons donné un billet de 20 euros, tente de nous rendre la monnaie sur 10 euros. Devant notre insistance il cède. Bonjour l’accueil ! Sinon, le trajet est très sympa, on longe la mer assez souvent et on a une bonne vue de certaines installations des jeux olympiques de 2004. Nous avions prévu de prendre le ferry pour Santorin qui part le dimanche 14 mai au matin à 7h25 du Pirée. Du coup, nous avions réservé sur Internet un hôtel au Pirée qui soit proche de notre porte (gate) de départ. L’hôtel Triton (grande bâtisse peinte en jaune) possède trois avantages à mon avis : il est à deux minutes à pied du terminal du bus X96 (dans le sens aller comme retour) et à 5 minutes à pied du métro qui va à Athènes, il est à 5 minutes à pied des portes 7 et 8 d’où part le ferry Blue Star et il propose un petit déjeuner self-service de 7 heures à 10 heures 30 qui n’est pas mal du tout (et même, nous allions le constater le reste de notre séjour, tout à fait exceptionnel au regard des petits-déjeuners servis partout ailleurs). Comme notre bateau partait de bonne heure, nous avons dit à la réception que nous ne pourrions pas profiter du petit-déjeuner, à quoi on nous a répondu : pas de problème, vous pouvez venir à 6h45. La chambre double sans petit déjeuner était à 60 euros, avec petit-déjeuner à 70 euros. Sinon l’hôtel est quelconque, propre, mais décoré du haut en bas par les tableaux les plus laids que j’ai pu contempler de mon existence, mais bon, tout est affaire de goût et cela n’ôte rien au côté pratique de cet hôtel (7 étages, je crois, avec ascenseur). Les gens de la réception sont très aimables, les chambres très petites (avec safe), propres, donnant sur des rues sans aucun intérêt (les immeubles sont vides on n’a aucun vis-à-vis). Il y avait la télé dans la chambre et un petit frigidaire mais l’air conditionné annoncé ne fonctionnait pas. Il y a un supermarché à 10 mètres à gauche de l’entrée de l’hôtel (un vrai super marché, pas un mini-market comme on en verra tant dans les îles mais un super marché avec des prix de super marché ouvert jusqu’à 21 heures).
Triton Hotel Piraeus
8 Tsamadou str
Piraeus
Téléphone: +302105223211
Fax +30210417 7888
E-mail: bookings@bookings-24hours.com
Ou : www.triton.gr
Check in: 12:00
Check out: jusqu’à 11:00
On peut payer par carte visa (on a pu le faire).
On est descendu deux fois dans cet hôtel à l’allée et au retour du ferry deux semaines plus tard. On a pu aller au centre d’Athènes par le métro en environ quinze minutes (0,70 euro le billet).
On peut acheter son billet de ferry à n’importe quelle heure, comme me l’a appris une internaute sur ce même forum. Nous avons pu payer par carte visa. 2 allers pour Santorin : 58 euros au total. Le conseil qui est donné partout est de se présenter devant le bateau entre 20 et 30 minutes avant le départ. Le car ferry de la Blue Star est plus lent mais deux fois moins cher que les bateaux high speed et a, à mon avis, beaucoup plus de charme. En montant, on dépose dans une salle prévue pour ça le gros des bagages dont on aura pas besoin pendant la traversée et ensuite la salle est fermée à clef. On récupère les affaires à l’arrivée. Très pratique. On peut s’installer sur le deck au soleil, se reposer à l’intérieur dans des fauteuils extrêmement confortables où l’on peut très bien dormir, il y a des bars et les boissons standards sont à des prix corrects : 1,50 euro le café (mais la nourriture est chère et assez nulle, il vaut mieux emmener son casse-croûte). On profite du voyage, on prend l’air, on taille une petite bavette avec d’autres voyageurs : dans mon cas, une chinoise de Chine pop, venue marier sa fille qui vit à San Fransisco à Santorin. Il paraît que c’est du dernier chic. Effectivement, à Santorin on verra des publicités pour au moins quatre agences spécialisées dans l’organisation de mariages… Pour Santorin nous avions fait deux réservations : la première nuit à Fira et les quatre nuit suivantes à Oia. L’hôtel à Fira, on l’a trouvé sur l’Internet et c’est une bonne idée car quelqu’un de l’hôtel vient vous chercher (gratuitement) à l’arrivée du ferry (et c’est important de préciser quel ferry, quelle ligne et l’heure prévue de l’arrivée car dans notre cas le ferry est arrivé avec plus d’une heure de retard). On nous a chaleureusement souhaité la bienvenue, le jeune homme venu nous chercher avait une pancarte San Giorgio Villas et il nous a emmenés dans un minibus avec trois autres passagers directement à l’hôtel. La montée à partir du port vers le haut de l’île est impressionnante. L’hôtel bien qu’au centre de Fira et à 5 minutes à pied de la gare principale des bus qui rayonnent sur toute l’île est un hôtel calme car dans une petite rue en contrebas parallèle à la rue principale, elle, très commerçante et bruyante.
San Giorgio Villas
Fira , Santorini Island , 84703 Greece,
Phone: +30 22860 / 23516,
Email: info@sangiorgiovilla.gr
L’hôtel est joliment décoré (des reproductions de fresques sur les murs), très propre. En fait, je crois me souvenir que c’est quelque chose genre Youth Hostel (il doit y avoir des dortoirs de 4 ou même plus), mais ça ressemble complètement à un hôtel et le fait que nous ayons 51 et 54 ans n’a pas été un problème, encore heureux ! Notre chambre avait un balcon avec table et chaises, un frigidaire. Une bonne adresse : 17 euros par personne, soit 34 euros pour une chambre double dont 10 % sont prélevés sur votre carte visa au moment de la réservation par Internet et le solde payable sur place (en principe on peut payer avec la carte, en pratique la machine “est en panne”). Pas de petit-déjeuner. Un endroit sympathique.
A Fira, il faut signaler le musée préhistorique : intéressant. On n’a pas pu tout voir le matin et on devait prendre un bus, on se repointe le même jour vers 18 heures avec les billets et on explique qu’on aimerait bien ne pas avoir à repayer : pas de problèmes, on nous laisse entrer. La gentillesse, la classe. On rencontrera comme ça souvent des situations où les Grecs feront preuve d’une hospitalité, d’une générosité qui font chaud au cœur. A Fira, qui est “la grande ville” il y a un peu de tout. Un café Internet propose “Swap your books” : Lava Internet Cafe situé sur la rue principale (page 366 du GR). On peut déposer deux livres et en prendre un ou bien en acheter un pour 3 euros. J’y ai trouvé un thriller suédois passionnant ! Ensuite changement de décor, on va à Oia. Toujours le bus : 1,10 euro par personne (superbe trajet) et nous avions réservé une chambre chez Pension Flower (dans le GR page 381) qui se trouve à 10 minutes à pied de la ville Oia. Je comprends parfaitement que d’autres routards partent à l’aventure sans aucune réservation et réussissent à trouver des endroits magnifiques et pas chers du tout, moi aussi j’ai fait cela (il y a trente ans) mais aujourd’hui je dois dire que je préfère une certaine sécurité (ne pas avoir le stress de se dire : où vais-je dormir ce soir ?). Chacun selon son âge et sa vision des vacances. Je vous fais le compte rendu complètement subjectif de mes (nos) tribulations. Un endroit qui nous a énormément plu. C’est calme car un peu à l’écart de la route et bien que la mer soit à près d’un kilomètre il n’y a entre l’hôtel et la mer que des champs, des vignes et autres belles choses. L’hôtel est rose, il y a une petite piscine, des fleurs et des plantes partout, des tables et chaises autour de la maison. Il paraît que quand ils ont construit, sur l’île ils étaient les premiers à ne pas respecter le code tacite du blanc et bleu et le rose avait relativement choqué. La Maman, qui est d’origine mexicaine, avait alors répondu aux remarques : “Je suis mexicaine, au Mexique on a de toutes les couleurs” et les gens on finit par très bien s’y habituer et encore mieux à l’imiter. Depuis dans l’île il y a d’autres maisons de couleurs vives ! Tout ça nous a été raconté par les filles de la famille. C’est vraiment une ambiance super. Il y a quelque chose comme 4 chiens, 3 chats et 7 oiseaux (en cage)… L’accueil est fantastique, Flora (l’une des filles) nous a toujours donné d’excellents conseils pour profiter au maximum de notre séjour. C’est elle qui sert habituellement le petit-déjeuner et elle vous accueille tous les matins de son large sourire et vous demande quels sont vos plans pour la journée. Elle vous donnera toujours le meilleur conseil, par exemple un jour de grand vent, elle vous conseillera la plage d’Arméni qui est très protégée. La chambre, avec vue sur la mer et balcon est impeccablement propre et agréable à vivre (pas énorme mais très largement suffisante pour se sentir à l’aise). Il y a un frigidaire. A Oia nous avons (avec des centaines d’autres personnes venues des quatre coins du monde) vu les plus beaux couchers de soleil qui soient. Boire un verre sur le toit-terrasse du Pelekanos nous semble un must (y aller avant 19 heures quand il y a encore de la place) même si la moindre boisson est chère. Service très agréable. Il y a plusieurs plages de sable noir dans l’île. En allant à Fira, toujours par bus, on peut aller un peu partout. Nous avons fait une halte agréable dans le village de Pyrgos où nous avons mangé sur la place principale assises sous les tamaris : un déjeuner grec typique avec des prix très raisonnables. Pyrgos dégage un charme très particulier. Une douceur de vivre, une tranquillité… Personnellement, j’ai bien ri au jeu de piste qui consiste à partir de la place principale à trouver les WC. Un écriteau avec une flèche : je suis la flèche. J’arrive dans un autre endroit, de nouveau un écriteau avec une flèche, je continue dans la direction indiquée et j’arrive… sur un dernier panneau avec une flèche. Enfin, les toilettes existent bien, j’ai fini par les trouver ! Ensuite il y a la plage de Kalamari où j’ai eu une bonne expérience avec un vendeur d’appareils photos digitales à qui je montrais mon appareil et auquel j’expliquais qu’il fallait peut-être que je rachète une batterie. Il a examiné mon appareil, a fait un petit test, m’a rendu l’appareil et m’a assuré que tout était en ordre et que je n’avais pas besoin d’acheter de batterie. Il aurait pu facilement me vendre n’importe quoi, c’était tellement évident que je n’y connaissais rien. Donc une bonne adresse : Photopolis Digital, Kamari tél 22860 32923, portable 69 76 80 56 41. Sinon c’est une plage bordée de café avec des tables et des sièges (certains extrêmement confortables et j’ai pu écrire des tas de cartes postales en sirotant un café frappé), un café après l’autre sur des centaines de mètres. Ca peut lasser. Mais quand nous y étions c’était agréablement calme. Toujours cet avantage de se trouver là en basse saison. Il y a quand même beaucoup de vent à Santorin et si cela est très agréable dans la journée car la chaleur est déjà là, le soir il fait frisquet (en tout cas en cette saison – mi-mai- et il faut bien se couvrir. Nous avons dîné presque tous les soirs au restaurant Anemomillos (le moulin à vent) qui est indiqué comme hôtel dans le GR page 381 et qui se situe à 200 mètres de la pension Flower. Anemomillos est un restaurant très agréable, avec possibilité de manger à l’intérieur, à l’extérieur, mais protégé du vent par des petits murets ou même j’imagine par grande chaleur sur la grande terrasse. La nourriture est bonne, le service très sympathique et il se dégage de ce restaurant une atmosphère de calme et de paix tout ce qu’il y a de relaxant. Prix normaux, on s’en tirait pour 22 à 28 euros chaque soir (pour deux). Pour reprendre le ferry, pour 20 euros une des filles de la famille vous conduit en voiture jusqu’au port. Le trajet est doublement agréable car on a la vue magnifique de l’île, Oia étant à la pointe nord-ouest, et la discussion avec la conductrice. Nous ne sommes pas prêtes d’oublier notre séjour à Santorin surtout grâce à la Pension Flower.