que rajouter à tes propos?
En inde, tu n’existes qu’en tant que tu appartiens à une caste , et à une famille. Tu n’es rien sans elle. Les femmes ne choisissent pas, (horreur pour nous, si au moins elles ne sont pas maltraitées,…pour elles, il faut juste un “bon” mari… )Mais elles appartiennent à un clan, elles ont une identité reconnue, même si elles ne sont rien, elles en font partie. c’est dans les familles que je l’ai ressenti. En inde, tu n’as aucune existence sans ta famille, et s’en séparer, ne plus vivre avec parents et grands parents …ça ne se fait pas, ça ne s’envisage pas. là est la force de ce pays. En réalité, ici, ce type de vie ne se concoit même plus;…
Et pourtant, nous ne nous sommes jamais senti aussi seul, les gamins (suis prof) jamis aussi perdu, “sans identit锓sans reconnaissance d’appartenance” rien n’est pire, nous existons…individu face à des individus…qui ne se voient plus, ne s’entendent plus…On ne prend plus les décisions en commun…
C’est pour ça que là est la grande force de ce pays. Leur famille, leur identité…avec le pire et le meilleur.
J’ai rencontré, au détour d’un temple, (caste des guerriers) un couple qui avaient eu la chance de s’aimer avant de se marier…
Ici, nous nous aimons, nous nous déchirons…nous nous séparons…Et nous sommes irrémédiablement seul…la-bas, tu n’es jamais seul. Quel sentiment étrange, non?l’article du hors série sur l’inde de courrier internationale qui parlait ds trains de Bombay…ou toutes les mains, castes confondues, se tendent pour aider chacun à monter, pour gagner sa petite substance.
Une image marquante pour moi, au delà du désert et des femmes , seuls les femmes travaillant…un homme, deux au plus…sous ce soleil, les handicapés près de la plus belle chose qui soit, à mon sens au monde, le taj…hallucinant. pour moi, là est toute l’inde;…ils te poursuivent en rampant avec agilité sur leurs moignons…près d’un rêve blanc.
Il y aurait tant et tant à dire…et à comparer…j’y retourne dans un mois…dans le sud