Si l’on résume : Votre fils et son amie sont arrivés en Thaïlande par avion et on obtenu une exemption de visa de 30 jours. Dans la mesure où il s’agit d’une arrivée par voie aérienne, cette exemption ne devrait pas compter. Ils sont sortis une fois de Thaïlande et ont obtenu une autre exemption en y revenant, exemption qui, elle, compte, puisque arrivée par voie terrestre. Toujours très théoriquement, ils peuvent donc faire prolonger de 30 jours cette exemption dans un bureau de l’immigration, et faire un nouveau va-et-vient pour obtenir la seconde exemption à laquelle ils ont droit par voie terrestre. Seconde exemption qu’ils pourraient éventuellement faire également prolonger. Je le répète, on reste dans le domaine de la théorie. Ces extensions d’exemptions de visa seront-elle accordées ? Ce n’est pas garanti à 100%. Et elles pourraient n’être accordées que sur justification de moyens financiers, par exemple.
Il faut savoir que les prolongations d’exemption, comme tout ce qui relève du domaine des visas, sont à la seule appréciation des officiers de l’immigration qui peuvent les refuser sans avoir à rien justifier et sans aucune voie de recours (ce n’est pas propre à la Thaïlande, c’est une règle dans tous les pays). Lorsque les délais de séjour accordés par les exemptions ou les visas sont expirés et qu’une nouvelle demande est rejetée, on a 7 sept jours pour quitter le pays. Attention : les règles se sont fortement durcies depuis deux ans et les “overstays” sont sévèrement réprimés, avec de grosses amendes, voire des peines de prison.