bonsoir Gilles,
tu le sais, depuis le pseudo psycho-drame qui a deffrayé la chronique," la grèce au bord du goufre, le saut vers l’ inconnu, plus qu’ 1 heure 19 minutes et 20 secondes pour payer 20 milliards" etc …etc …, les grecs ont été mis grandement à contribution, les grecs mais aussi les voyageurs se rendant dans ce pays.
ainsi tout est bon pour essayer de renflouer les caisses de l ’ état; parmi les mesures que l’ on remarque, pour nous humbles touristes, ( les grecs le remarquent aussi) le prix du billet k-tel.
à ma connaissance, le co-voiturage n’est pas dans les habitudes des crétois, ici où là, mais tu as dû le remarquer toi-même, une âme charitable ( lavrendia) s’ arrête pour quelques km, grosso modo entre 2 villages, mais pas vraiment sur un parcours comme chania/ paleochora.
il faudra s’ y résoudre, mais il faudra désormais mettre la main à la poche.
toutefois, et le gouvernement grec doit y prêter attention, les augmentations à répétition peuvent en décourager plus d’ un. ( d’ autres destinations existent)
2015 d’ après ce que j’ en sais, est une grande année pour le tourisme en grèce,et notamment en crète; la désaffection pour les pays du maghreb (en particulier la tunisie) a permis un afflux considérable de visiteurs.
hélas, la manne financière est généralement captée par de grands groupes au détriment des locaux, que nous devons, mais je sais que je prêche à un convaincu, dans la mesure de nos possibilités privilégier.
à Anogia, qui est plus qu ‘un patelin, je dirai un gros village, existe une alternative à ce tourisme de masse; mais attention au fil des années, j’ ai comme l’impression que ce lieu est victime de son succès, un peu comme Kritsa; en clair Anogia devient un lieu-musée arcquebouté sur son douloureux passé pour les uns ; hélas, mais c’est dans l’ ordre des choses, les vénérables anciens, témoins des horreurs passées, disparaissent, et pour les autres, la jeunesses triomphante et pétrie de certitudes on selfie, on twitte, bref on est résolument XXI ème siècle, le XXème siècle n’ existant plus ou si peu.
à Anogia, peut- être plus qu’ ailleurs, un monde disparaît, tandis qu’un autre émerge.
Ce nouveau monde est ambivalent; j’ y peux m’ y sentir bien comme éprouver une sorte de malaise; zone de non droit ? loi du plus fort ?
loi du silence ?
A chacun de se faire son idée en séjournant là -bas; il serait fort regrettable
que ce haut lieu de la lutte contre le nazisme soit devenu un endroit où l’ on se sente pour le mieux toléré et pour le pire non accepté.
mais telle est la situation dans bon nombre de villages de france et de navarre, isn’ it?
Anogia / anogia