(Suite des carnets 16)
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Nous profitons de la plage ce matin à Césiak, avant de nous rendre à Tulum à seulement douze kilomètre d’ici.
Notre Hôtel se nomme La Conchita.
Nous trouvons difficilement, car l’avenue qui borde la plage est constellée d’hôtels tout à la suite.
On pénètre un jardin luxuriant d’arbres tropicaux, bénéficions d’un accueil chaleureux…et nous voici conduits à notre …cabana, une splendide maisonnette ronde en dur, avec toit de palapas…L’intérieur, immense, présente le confort d’une chambre. C’est à la fois luxueux et douillet. Le lit fait 1,80 de large, tout le mobilier est façonné dans le même matériau que les murs, crépis à la chaux. Une petite banquette reçoit des coussins aux couleurs chamarrées. Sur la petite terrasse privée, un hamac, un fauteuil de rotin, et un bac pour se rincer les pieds du sable. Car à l’extérieur de cette terrasse, du sable blanc et poudré nous conduit à la plage privée, en deux pas…
Sur la plage, quelques transats, à l’ombre non pas de parasols mais de palmiers, ce qui fait toute la différence. C’est tout simplement génial…L’hôtel est de petite structure, une huitaine de cabanas…nous laissent présager de la tranquillité…
S’en suivront dans cet établissement, deux jours de rêve où nous alternerons les plaisirs de la baignade, des petits-déjeuners délicieux et copieux, (le french pan est ce qu’on appelle, chez nous, du pain perdu) sur fond de mer turquoise….de ballades en front de mer…les restaurants tous aussi bons les uns que les autres (au Zama sur la plage (pas si cher finalement, avec ses petites tables et chaises, tâches colorées sur le sable blanc…au El Pequeno Buenos Aires, en ville, pour la dégustation de sa viande argentine, épaisse et juteuse…), Nous irons en ville où les boutiques d’artisanat pullulent (mais nous choisirons Playa del Carmen pour nos derniers achats…).
Le soir, nous irons au Don cafeto, pas celui du village mais à celui de la plage (vers la plage du paradis) (l’établissement où le gouverneur possède sa table), où nous mangerons sur fond de musiques latinos, de succulentes spécialités de camarones (crevettes) et pour changer à la pizzéria « La Nave » avec sa terrasse en plein centre ville qui ne désemplit pas…
Deux jours de rêve à la Conchita que nous aurons peine à quitter pour nous rendre, toujours à Tulum, à l’hôtel « Don diego de la Salva ».
Pourquoi ce choix ?
Ce fut d’abord un dilemme. Parcourant les critiques sur internet qui vantaient ces deux établissements, mon cœur balançait…
Et puis, le sort décida pour nous puisque bien que réservant plus de 2 mois à l’avance, La Conchita affichait complet et ne pouvait nous recevoir que 2 nuits. J’ai donc pris 2 autres nuits au San Diego…
Don Diego de la Salva est un très bon établissement. Des cabanas disséminés dans le jardin étoffé après seulement deux années de construction, et décorés avec goût en font une étape de charme…L’accueil y est également très bon et le personnel absolument sympathique…L’inconvénient, c’est qu’il est un peu en retrait des plages et plus près de la ville, d’où les bruits (voitures, camions, chiens, chats, coqs…) la nuit.
Mais pour ce qu’on a prévu d’y faire ce sera très bien car nous attendent deux journées loin de Tulum.
Cette après midi : la caleta Yal Ku Lagoon à Akumal. Mais Stephane, le proprio français de l’hôtel, nous indique qu’auparavant, il ne faut pas rater d’aller nager avec les tortues qui viennent sur les bords d’une plage d’Akumal, un peu avant le lagon.
Nous nous y rendons. Devant la plage, nous déjeunons au resto qui fait face. (La corona y est exorbitante). Puis, le ventre un peu lourd, nous entrons dans l’eau avec nos palmes, masques et tuba. Nous repérons à environ 1 km du bord, un groupe qui, gilet de sauvetage sur le dos, s’exclame qu’ils sont en train d’apercevoir une tortue. Nous accentuons nos battements de palme pour nous rendre sur les lieux…Il nous faut quelques minutes avant de la repérer. Elle est de bonne taille, cette tortue, comme dans les aquariums des parcs d’attraction, elle fouille le fond de son nez, indifférente à l’agitation au-dessus d’elle. Nous quittons le groupe et amorçons le retour vers la côte…Quand nous en repérons une autre, à l’écart des baigneurs…Nous la suivons un moment, nageant à ses côtés…De temps à autres, elle remonte à la surface chercher un peu d’air. Plus loin, nous en rencontrerons une autre, puis une autre…
Nous sortons de l’eau car nous avons prévu la caleta Yal Ku Lagoon, un peu loin en voiture et il est déjà tard…
En effet, il est 16 h lorsque nous arrivons sur le parking payant qui ferme ses portes à 17h…Cela vaut-il le coup de payer l’entrée ? nous nous tâtons un moment et décidons que non.
Très déçus, nous faisons demi-tour lorsque je me souviens avoir lu sur internet (ça sert de préparer son voyage !) que des routards esquivaient l’entrée et rentraient dans la lagune par un chemin détourné à quelques centaines de mètres….)
Nous nous garons donc devant un hôtel, g s’étant repéré par rapport à la position de la lagune, et par la plage, regagnons cette lagune sans avoir à payer l’entrée et surtout, sans avoir d’horaires contraignant à respecter…
C’est très beau mais les couleurs ne sont pas aussi impressionnantes qu’à Bacalar…C’est qu’on devient difficiles, nous autres !
Nous réenfilons palmes, masques et tuba et entrons dans l’eau, pour une longue promenade aquatique dans un aquarium géant…
(suite au prochain épisode)