Le vent à Tinos est une légende entretenue par les habitants pour effrayer les touristes, j’en veux pour preuve que j’y ai passé quelques jours la semaine dernière et il n’y avait pas un poil de vent.
Bon ok, j’ai eu de la chance, rIen qu’à voir la courbure de la végétation ça doit souffler quand même pas mal.
Cela dit, pas assez pour faire retomber les portières de voitures suspendues dans les branches.
Quand à l’eau, si elle y est relativement transparente ce qui est quand même une propriété basique pour de l’eau une fois que sont retombés les 3 kilos de sable qu’on a soulevé en grattant le fond comme un malade, en revanche on ne peut pas dire qu’au mois de mai elle soit chaude de chez chaude. Mais comme vous partez en juillet mon opinion sur la température de l’eau en mai vous fait une belle jambe.
Qu’elles soient facile d’accès ou pas, faut pas non plus s’attendre à des plages de sable blanc de 2 kilomètres de long digne d’un poster mural de déco pour restaurant exotique avec buffet à volonté et cocktail de bienvenue offert
Pour ma part je ne trouve pas ça gènant mais j’préfère prévenir. (je parle des plages, pas des buffets à volonté)
Pour manger ou pour boire un coup j’ai bien aimé le café resto Dimitra situé dans une petite ruelle du village de Kardiani.
A Agnanti la taverne sans nom (à 20 mètres de la taverne Driosa) tenue par Yannis, un papy de 74 ans. C’est en gros 4 tables sur le balcon terrasse, un bordel infame à l’intérieur au milieu duquel se trouve la femme de Yannis affalée dans un fauteuil en train de regarder la télé volume à fond, un vin rouge maison indescriptible qui est stocké dans des ex-bouteilles en plastique d’eau minérale, des kesftedes on ne peut plus “maison” servis avec des frites coupées à la serpe rouillée. Le bonheur quoi !
Bon sinon, perché à Falatados, et comme on est pas que des sauvages qui mangent des boulettes de viandes avec les doigts, il y a un bar/resto assez chic et chouette qui s’appelle LeleYes qui propose des mille-feuille d’aubergines, des tartares d’octopus et d’autres plats dont l’intitulé prend trois lignes (Et des cocktails).
Sinon pour les portières dans les branches, c’est aussi une légende