1 mois en Inde en février 2023 : 2ème partie Gujarat-Odisha-Kolkata

Forum Inde

Le 7 février nous quittons Mumbai et prenons un train à 6h20 pour Vadodara au Gujarat.
Un taxi vient nous prendre à l’hôtel tôt le matin. Nous prenons notre train sans problème. C’est en train qui ressemble à nos Intercités avec plus de place, un petit déjeuner et un repas. Nous longeons les travaux de la nouvelle et première ligne à grande vitesse.

Nous arrivons à VADODARA avec quelques minutes de retard. Avec difficulté nous trouvons notre hôtel qui est situé près de la gare.

Mauvaise surprise. Le patron nous informe qu’il n’a pas de réservation à notre nom et qu’il n’y a plus de chambre de libre. Après un coup de téléphone à la société chargée de la réservation tout s’arrange et nous obtenons une chambre.

Il fait de plus en plus chaud et une brume de chaleur enrobe le paysage.

La ville nous paraît plus tumultueuse. Peu de personnes parle ou comprenne l’anglais. Notre première visite est pour une vieille maison traditionnelle en bois la Tambekar Wada. Un tuk-tuk nous y conduit. Nous sommes accueillis par deux personnes un peu étranges, une ne voulant pas que nous rentrions et l’autre nous faisant visiter la maison. Mais il ne parle pas un mot d’anglais et nous accompagne en parlant dans sa langue en permanence. La visite est très courte car on ne visite qu’un seul étage dont les murs sont décorés de fresques murales qui sont malheureusement en mauvais état. Elles représentent des scènes religieuses ou de la vie courante, ainsi que des scènes sur des dignitaires européens. La visite se termine là et c’est un peu décevant.
Nous nous promenons un peu dans le quartier qui semble être celui des pharmacies. On voit le tri des commandes de médicaments à même le trottoir. Les paquets attendent d’être livrés en plein soleil.



Nous regagnons le quartier de la gare à la recherche de l’office du tourisme. Il est très difficile à trouver caché au fin fond d’un centre commercial. Mais cela valait le coup, car nous sommes tombés sur deux charmants jeunes hommes qui nous ont bien renseigné sur les visites à faire et sur les possibilités de réserver des billets de bus pour la suite du voyage.

Nous pas nous dirigent ensuite vers l’Université et plus particulièrement la Faculté des Arts. C’est un magnifique bâtiment ancien en briques surmonté d’une grande coupole. De chaque côté des petites coupoles agrémentent les ailes du bâtiment. Nous essayons d’y pénétrer mais un gardien nous en empêche. Nous prenons des photos à travers le grillage.

Avant de rentrer à l’hôtel nous nous arrêtons dans une « sweetery » pour acheter quelques douceurs dont les indiens musulmans ont le secret. Trop bon !

Le lendemain un taxi nous dépose au Laxmi Vilas Palace. C’est le palais du Maharaja de Vadodara. Son descendant y habite toujours et a fait construire un golf pour son plaisir. C’est un grand palais de gré rouge et bleu et de marbre d’Italie. On ne peut visiter que le rez-de-chaussée, mais malheureusement sans pouvoir prendre de photos. Cette visite nous donne un aperçu de la grandeur du passé révolu des maharajas et de la débauche de luxe destinée à asseoir leur pouvoir. Tout est trop bon pour éblouir : vitraux colorés, lustres en cristal, mosaïques, escalier en marbre sculptée, commodités modernes pour l’époque et l’immense salle de réception et d’audience. L’audio guide en français nous raconte une histoire d’un maharaja soucieux du bonheur de son peuple.



Notre deuxième visite de la journée nous mène au Vadodara Museum. Cette vieille maison en brique et en bois est située au milieu d’un parc où il est agréable de se promener. On y trouve aussi un zoo et des jeux pour les enfants. Malheureusement il est aussi interdit de prendre des photos à l’intérieur. Le musée renferme de belles collections de sculptures jaïnes, de gravures asiatiques, de miniatures mogholes et de peintures. Il y a aussi une section sur l’Égypte et on peut y admirer une momie ! La section des peintures comprend entre autres une peinture de Boudin. À l’occasion de cette visite nous avons eu l’occasion de faire face à une première séance de photos.



Puis nous allons à la gare routière pour réserver des billets de bus pour notre prochaine destination Ahmedabad. Cela se passe bien car l’employé parle anglais et d’autres personnes nous aident. Nous en avons profité pour acheter nos billets pour Champaner et Pavagadh que nous irons visiter demain. Nous repassons devant la faculté des Arts et cette fois le gardien nous y laisser entrer.
Après notre repas nous passons devant la Faculté des Arts qui encore plus belle de nuit . Puis nous arrêtons dans un petit bar près de notre hôtel où des jeunes chantent. Nous y buvons un délicieux massala tea.



A Vadodara il fait chaud et même très chaud dans la journée, plus de 30 degrés. Comme toutes les villes indiennes elle est bruyante et la circulation est intense. Il y a beaucoup de tuk-tuk et de bus. Traverser la route est risqué car il n’y a pas de passage pour piétons et encore moins de feux. Il faut faire comme les Indiens, y aller en faisant très attention.

Pour notre troisième journée à Vadodara nous allons visiter Champaner et Pavagadh situés à une cinquantaine de kilomètres. Nous prenons un bus d’État du Gujarat sans problème et nous voilà partis pour de nouvelles aventures. Le bus n’aurait plus le droit de rouler en France depuis bien longtemps. Le chauffeur est un peu sportif dans sa conduite. Le bus est plus que plein avec des voyageurs debout dans l’allée.

Nous commençons à visiter Champaner sous un soleil ardent. C’est une citadelle qui date du 8e siècle. Elle est composée de deux enceintes fortifiées. Nous passons une des portes et nous visitons plusieurs mosquées richement décorées. Les porches sont entourés de colonnes finement ciselées. Les piliers des grandes salles de prière sont aussi travaillés. Elles sont surmontées de minarets et de dômes aux plafonds sculptés. Elles sont parfois encadrées par des galeries déambulatoires ou par de beaux jardins. Nous marchons plusieurs centaines de mètres dans la campagne pour découvrir certaines.








C’est ensuite la découverte de Pavagadh qui est situé en haut d’une montagne. Une navette part de la gare routière pour accéder à la moitié du chemin. Le bus est plein et nous nous retrouvons avec un groupe de pèlerins qui nous accueille avec sympathie et se met à chanter avec ferveur. Le bus est encore plus vieux que le premier et a toutes les peines du monde à monter la route. Il doit s’arrêter à chaque virage pour prendre son élan. Il doit rarement dépasser les 10 ou 20 km heure/heure. Nous ne sommes pas très rassurés, mais nous arrivons enfin à destination. Puis une télécabine nous emmène presque au sommet. Les dernières centaines de mètres sont parcourues à pied avec de chaque côté des boutiques vendant des objets religieux mais aussi de la nourriture, des jouets, des vêtements, des souvenirs etc. Nous parcourons les 200 derniers mètres pieds nus et nous atteignons enfin ce petit temple édifié au 11e siècle et dédié à la déesse Kali. La ferveur est intense. La vue depuis la colline est saisissante mais malheureusement en partie occultée par une brume de chaleur.






La descente est d’abord plus facile et nous arrivons à l’arrêt de bus pour ensuite atteindre la gare routière. Nous n’avions jamais essayé de rentrer dans un bus indien au milieu d’une cohue indescriptible. C’est maintenant chose faite et nous ne nous sommes pas prêts de refaire l’expérience. Il faut jouer des coudes, bousculer, s’imposer y compris pour trouver une place assise dans le bus. C’est chacun pour soi. Homme ou femme pas de différence. Le bus démarre plus que bondé. La descente se passe bien car le chauffeur est très prudent. À la gare routière nouvelle bousculade pour entrer dans le bus qui nous conduit à Vadodara. Le contrôleur nous trouve deux places, sans doute parce que nous sommes étrangers. Ce contrôleur est le sosie de Bernard Lavilliers ! Depuis notre arrivée à Vadodara nous sommes l’objet d’une certaine curiosité bienveillante, avec des sourires ou de petits signes. On nous demande souvent d’où on vient. Il faut avouer que les touristes occidentaux sont peu nombreux. Nous n’en avons croisé qu’un seul en trois jours. Dans le bus il y a du monde partout et il s’arrête régulièrement pour laisser descendre des passagers ou en prendre d’autres. Le chauffeur conduit vite et klaxonne plus qu’il n’en faut à notre goût.
Malgré tout nous arrivons sain et sauf à notre hôtel pour une nuit bien méritée.

Notre prochaine étape est AHMEDABAD. Nous prenons un bus Volvo climatisé qui nous conduit à cette destination avec un certain confort. Nous roulons d’abord sur une route deux fois trois voies qui confirme que la circulation est chaotique sur ce type de route. On y trouve les véhicules habituels et en plus des tuk-tuk, des vélos, des mobylettes, des piétons, des charrettes, des tracteurs dans tous les sens. Chacun se positionne sur la voie qu’il veut. Puis c’est une véritable autoroute. Ne reste plus que les véhicules autorisés sur ce type de route avec quand même quelques piétons et quelques véhicules à contresens.

Nous arrivons à midi dans cette grande ville chaotique. Le bruit des klaxons est intense. Un tuk-tuk nous dépose à notre hôtel. Nous décidons de ralentir le rythme de nos visites aujourd’hui.

Nos pas nous amènent vers la Mosquée Sid Saiyad. Elle se trouve juste à côté de notre hôtel. Il faut enlever nos chaussures avant de s’approcher. Didier est même autorisé à se promener dans la salle de prière qui est ouverte sur l’extérieur. De magnifiques Jali, dentelles de pierre, ornent les fenêtres Puis c’est la direction de la citadelle de Bhadra. Nous pouvons y entrer pour car les gardes nous laissent passer. Elle est massive. Autour de cette citadelle les rues sont envahies par un marché. Comme tous les marchés indiens il est très animé et on y trouve à peu près de tout. Nous finissons par la mosquée Ahmed Shah. Nous pouvons entrer dans le jardin et regarder ce qui se passe dans la mosquée dont la salle de prière est ouverte sur l’extérieur. Nous sommes alors abordés par un jeune étudiant Tchadien très heureux de parler français. Il suit des études depuis 2 ans en informatique et a encore une année pour terminer. Il nous accompagne pour nous mener à un bureau de change où nous pouvons échanger nos euros.






Après un repos dans notre hôtel nous sortons pour aller manger dans un restaurant situé pas très loin. Nous y mangeons de délicieux thalis au milieu de tombes. Spectacle très surprenant et plutôt incongru. Avant de rentrer à l’hôtel nous nous arrêtons à nouveau à la mosquée Sidi Saiyad toute éclairée. En face l’hôtel The House of Mangaldas Girhardas, ancien palais d’un riche homme d’affaires ami de Ghandi est éclairé de toutes les couleurs.



Pour notre deuxième journée à Ahmedabad un tuk-tuk qui se prend sans doute pour une formule 1 nous conduit à toute vitesse vers le Calico Museum of Textiles. Ce musée est situé dans un magnifique parc luxuriant avec de nombreux bassins qui apporte une certaine fraicheur. Il y règne un calme apaisant qui dénote avec le côté tumultueux de la ville. Ce musée possède une magnifique collection de tissus indiens anciens ou récents tous de fabrication artisanale. On y trouve aussi des châles, des cachemiris, des ikats, de broderies incrustés de miroirs, des cotonnades, des tentures et des patolas. On peut choisir de visiter les galleries, les jardins ou le musée. Suite à un quiproquo nous ne pouvons visiter cette partie du musée et il est trop tard pour changer. Les visites guidées et gratuites, mais obligatoires, se font en anglais. C’est une femme qui sert de guide à notre groupeau de 20 personnes. Nous avons parfois du mal à suivre ses explications en anglais et la visite est rapide. Toutes ces œuvres sont présentées dans un magnifique bâtiment ancien avec de nombreuses pièces et escaliers. Une partie est exposée dans une haveli qui a été déménagée. On découvre de
splendides statues de divinités hindoues, des miniatures peintes, des textiles de différentes techniques, des tampons, des bronzes, des bois sculptés. A la fin un massala tea nous est offert. Malheureusement toute photo est interdite et nos appareils confisqués à l’entrée.

Puis c’est la direction de l’Ashram Sabarmati. C’est dans cet ashram que Gandhi a passé ses journées à Ahmedabad. Il y a commencé à lutter pour l’indépendance de l’Inde et il y a développé le concept de la lutte non violente et de la désobéissance civile. Une très belle exposition représente sa vie et tous ses combats.



Pour notre dernier jour à Ahmedabad direction le Dada Hari ni Vav. C’est un magnifique puits du 15e siècle sur 6 niveaux. Nous descendons jusqu’au plus bas au niveau de l’eau. Tous les poteaux et les murs sont sculptés. On a une drôle d’impression de s’enfoncer dans la terre. Derrière on trouve un tombeau ainsi qu’une mosquée. Le responsable du site nous fait visiter le tombeau. Il y a 3 tombes recouvertes de tentures de differentes couleurs. La partie basse du mur extérieur est agrémentée de fines sculptures géométriques toutes différentes. L’encadrement de la porte est fait d’un seul bloc et est sculpté avec délicatesse. Seul Didier peut pénétrer dans la mosquée. Elle apparaît massive avec ses dômes et ses poteaux entourant l’entrée. Mais en s’approchant on est saisi par la finesse des sculptures des poteaux. De magnifiques piliers soutiennent la salle de prière. Les piliers sont travaillés tout comme les voutes des dômes.








Un tuk-tuk nous conduit au temple de Swaminarayan. C’est un temple hindou en marbre et en bois recouvert de peintures de couleur vive. Il y règne une ferveur bon enfant. Un bâtiment annexe regroupe des quartiers, un pour les femmes et un pour les hommes.





Nous poursuivons notre chemin à pied vers le Jama Masjid. On y trouve d’abord un premier bâtiment à moitié à l’abandon dédié à la femme du sultan, le Rani-na-hazira. Les échoppes ont envahi ses abords. Dans la cour intérieure des enfants jouent au milieu de nombreuses tombes. Le mausolée du sultan Ahmed Shah situé un peu plus loin est mieux entretenu. Son cénotaphe est posé au milieu du bâtiment et seuls les hommes peuvent y pénétrer. On se perd facilement dans ce quartier constitué de ruelles, impasses, places et edifices religieux. De nombreuses boutiques ont élus domicile dans tous les coins et il est parfois difficile de trouver son chemin.





Puis c’est la Jama Masjid. On rentre pieds nus dans une imposante cour entourée d’une galerie couverte. Seul Didier peut entrer dans la mosquée et la visiter au milieu des fidèles priant. Plusieurs centaines de piliers finement ciselés soutiennent plusieurs dômes. Les toits sont aussi mis en valeur par de multiples sculptures.


Nous poursuivons notre balade dans le quartier où se tient un imposant marché composé de multiples boutiques et vendeurs de rue. Nous y faisons quelques courses. C’est ensuite la direction de l’hôtel pour se reposer car il fait toujours aussi chaud.


Demain nous un bus public pour le Gujarat rural.

Le 13 février nous prenons un tuk-tuk qui nous conduit vers un arrêt de bus conseillé par le propriétaire de notre hôtel. C’est un l’arrêt de bus au milieu de nulle part. Nous sommes un peu inquiets, mais un indien nous rassure. C’est le bon bus qui s’arrête ici pour nous conduire à PATAN.

C’est un bus local aussi peu en bon état que les précédents. Pendant tout le voyage qui va durer 3h30 des passagers restent debout dans l’allée. Nous descendons en même temps que d’autres passagers à un arrêt de bus qui nous semble le plus proche de notre hôtel. Ceux-ci nous rassurent et nous disent que notre hôtel n’est pas loin. Un employé qui est à l’accueil appelle un tuk-tuk pour nous conduire dans un bureau de change.

Nous traversons la ville en tuk-tuk. Elle nous a paru sale et bruyante. On y voit de nombreuses vaches qui déambulent et mangent toutes sortes de détritus qu’elles trouvent, en particulier du plastique.

Puis c’est la direction du Rani Ki Va. C’est un magnifique puits du 11e siècle. Nous descendons les multiples niveaux. Plusieurs centaines de statues finement sculptées ornent ses murs et les poteaux sont ciselés. Il y a de nombreux touristes indiens et nous ne pouvons échapper à une séance de selfies.




Puis nous allons à pied aux Patan Patola Héritage. C’est un magnifique musée consacré à l’art des ikats. Tous les fils sont teintés au préalable suivant un modèle défini. Puis lors du tissage un dessin apparaît. C’est complexe à mettre en place et tout est fait manuellement. Pour réaliser une œuvre comme un sari il faut jusqu’à 4 hommes travaillant 6 mois. Le prix est en conséquence. Seules des colorants naturels son utilisés. Nous pouvons admirer de magnifiques ikats, certains vieux de plusieurs centaines d’années. C’est une entreprise familiale et c’est le père qui prend plaisir à nous expliquer le processus. C’est une technique unique au monde. Pas de photos possibles, dommage.

Pour notre deuxième journée nous avons prévu d’aller visiter la petite ville de SIDDHPUR. Un tuk-tuk nous conduit à la gare routière. Arrivés sur place tout est écrit en hindi ou en gujarati. Heureusement plusieurs personnes nous aident à trouver le bon bus et le contrôleur nous trouve deux places assises. C’est un bus hors d’âge comme tous les bus locaux. Nous arrivons à destination sans problème.

Nous prenons un tuk-tuk pour plusieurs heures afin de mieux visiter la ville. Une importante communauté chiite de marchands s’est installée dans cette ville, les bohras. Ils ont reproduit leur cadre de vie traditionnel et ont construit de magnifiques maisons de toutes les couleurs dans plusieurs quartiers de la ville. Le spectacle est exceptionnel. Malheureusement certaines de ces maisons sont à l’abandon et d’autres ne sont pas habitées. Nous ne nous en lassons pas et faisons provision de nombreuses photos.





Le conducteur nous conduit ensuite à une petite boutique tenue par Tasneen, une Bohra. Sa boutique est remplie de centaines de rubans de toutes les couleurs. Catherine ne sait plus où donner de la tête et fait provision de rubans. D’amitié pour nous elle nous propose de visiter une maison bohra, ce qui est exceptionnel. Avec notre nouvelle amie nous visitons cette maison qui appartient à un de ses cousins. Elle est extraordinaire et est restée dans son jus d’il y a 200 ans. Il y a des vitraux à l’intérieur, de magnifiques meubles incorporés dans les murs. Nous sommes aux anges. Tasneen nous amène à la mosquée des bohras. La salle de prière dans laquelle seul Didier peut rentrer est éclairée par de gigantesques lustres en cristal. Sinon elle est très simple.





Notre chemin nous mène vers un autre quartier où nous croisons deux jeunes étudiantes en architecture qui dessinaient des bohras. Nous discutons avec elles et nous échangeons nos mails.
Nous avons voulu visiter un temple mais nous n’avons pas pu pénétrer dans son périmètre car il menace de s’effondrer et tout entrée est interdite. Il reste surtout des ruines.





Puis c’est la visite d’un musée situé dans un magnifique jardin. C’est un musée très agréable à visiter et nous pouvons découvrir un certain nombre de pièces issues de temples du Gujarat. Puis un membre du personnel nous fait visiter le jardin en nous expliquant un certain nombre de choses en mélangeant à peu près toutes les langues et nous ne comprenons rien du tout. Néanmoins la promenade est très agréable loin du tumulte de la ville, ainsi que le spectacle. Il nous fait nous photographier devant tous les statues qu’il trouve.

Puis c’est le retour à Patan avec un bus local. Tout se passe bien et le contrôleur nous trouve deux places assises.

Pour notre deuxième jour à Patan nous avons décidé d’aller visiter le temple du soleil de MODHERA. L’hôtel nous annonce une mauvaise nouvelle, il n’y a pas de bus aujourd’hui pour Modhera. Nous prenons finalement un tuk-tuk qui après 1h15 de route nous dépose devant ce temple.
C’est un temple qui date du 11e siècle dédié au culte de Surya, le Dieu soleil… Devant le temple on trouve un grand bassin rectangulaire à degrés entouré de nombreux petits sanctuaires. Le temple lui-même est constitué de deux bâtiments. Le premier totalement ouvert sur les quatre côtés est orné de piliers délicatement sculptés. Les sculptures représentent des scènes du Ramayana, du Mahabharata et de la vie de Khrisna. Le second bâtiment abritait la statue de Sūrya qui a été dérobée il y a plus de 1000 ans. De nombreux sculptures sur l’extérieur retranscrivent des scènes de la mythologie hindoue. Ce temple est situé dans un agréable jardin.





Dans un coin on trouve un petit musée qui expose des fragments de statues et bas-reliefs représentants des divinités trouvés dans la région.



De retour à PATAN nous décidons d’aller visiter la ville. En fait il n’y a rien de particulier à voir. Elle nous confirme notre première impresision d’une ville sale, bruyante et poussiéreuse.



. En revenant en tuk-tuk à l’hôtel nous nous arrêtons attirés par de la musique. En fait c’est un mariage et nous sommes cordialement invités à rester participer à la fête. Nous sommes photographiés avec tous les membres de la famille et les invités et nous sommes installés au premier rang. Les femmes sont assises à part. Un jeune nous explique comment se passe le mariage. Il nous explique également un certain nombre de choses sur la façon de vivre des Hindous. C’est très intéressant et nous échangeons sur différents sujets avec lui. Il nous sert également d’interprète, car de nombreuses personnes veulent en savoir plus sur nous. Puis la cérémonie commence avec le futur marié sur une estrade. Il est habillé d’une tunique jaune comme plusieurs membres de sa famille ou amis. Les femmes sont vêtues de saris chatoyants. Les couples viennent en dansant jusqu’à lui sur fonds d’une musique qui ressemble à celle qu’on peut trouver chez nous. Puis ils lui mettent du thanaka, une pâte d’origine végétale, sur les joues. Nous en faisons de même. Après 2 heures nous finissons par rentrer à notre hôtel, les laissant poursuivre leur fête entre eux. Une expérience inoubliable.




Demain nous prendrons un bus qui doit nous conduite à Surendranagar.

A suivre …

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Merci pour votre partage qui me rappelle de bons souvenirs. Voyageurs individuels et seniors comme vous, Nous ne sommes plus retournés en Inde depuis le Covid.

Ce message fait suite à un premier message qui se terminait aussi par un A suivre, mais en fait, il n’y avait rien après, puisque la suite est ici. C’est bien dommage parce que c’est vraiment intéressant.

Il serait sans doute préférable de mettre ces messages à la suite les uns des autres, plutôt que d’ouvrir un nouveau fil à chaque fois, d’autant plus qu’aucun lien ne permet facilement de passer de l’un à l’autre.

C’était mon intention, mais j’ai eu un problème informatique qui m’a empêché de le faire. J’espère que ça sera bon pour les autres parties.

Suite de notre voyage en Inde en février 2023.

Le lendemain nous prenons le bus de Patan à SURENDRANAGAR. À la gare routière il y a beaucoup de monde et beaucoup de bus. Tout est écrit en hindi ou en gujarati. Heureusement comme à chaque fois des Indiens viennent nous aider et un groupe de jeunes nous indique notre bus qui arrive avec 25 minutes de retard. C’est la cohue et la bousculade pour entrer dans ce bus. Deux jeunes passent devant tout le monde et nous réservent nos places. Heureusement qu’on avait acheté nos billets à l’avance. Puis c’est le départ avec un bus plus que complet avec des passagers dans le couloir et même assis sur les marches. À chaque arrêt c’est la cohue pour descendre et pour monter. Pendant 4h45 c’est le même spectacle. Le paysage qui défile devant nous est varié. Nous remarquons de nombreuses cultures, riz, coton, blé… On voit le long de la route de nombreuses entreprises et des constructions un peu partout. Elles sont souvent neuves et regroupées en petits quartiers sécurisés.

Nous finissons par arriver à Surendranagar et un tuk-tuk nous conduit directement à notre hôtel pour un repos bien mérité.

Le lendemain nous allons visiter le petit village de WADHWAN situé à quelques kilomètres de Surendranagar. Il est blotti derrière un mur d’enceinte et a peu bougé depuis de nombreux siècles. Nous pouvons arpenter des étroites ruelles au milieu des habitants qui souvent nous saluent de la main ou d’un petit signe de tête. Nous découvrons de nombreuses vieilles maisons au balcon finement sculptés. Malheureusement beaucoup d’entre elles ont été détruites lors du tremblement de terre de 2001 et n’ont pas été reconstruites ou ont été remplacées par des maisons en béton.




Notre première visite est pour le Ranak Devi Temple. C’est un temple du 12ème siècle avec une tour en partie détruit et une galerie couverte aux piliers finement sculptés. Le plus remarquable de ce lieu est la présence de plusieurs dizaines de pierres tombales ou commémoratives de couleur.






Nous pouvons pénétrer dans un vieux temple hindou avec ses peintures multicolores. Nous pouvons le visiter au milieu des fidèles pratiquant leur culte et prendre des photos des divinités, ce qui est rare.




Un peu plus loin un tuk-tuk nous arrête pour faire connaissance et propose de nous conduire au Palais Hava Mahal gratuitement. Arrivé devant le palais il nous demande un souvenir de France une pièce ou autre chose. Nous lui offrons un stylo et il est très heureux et nous remercie de notre geste. Le palais apparaît massif et n’a jamais été terminé. Il commence à tomber en ruine et sert plus ou moins de dépotoir.


Nous continuons à déambuler au grès de nos envies dans les petites ruelles au milieu des vaches, des cochons, des chiens, des poules. Tout est calme car il y a très peu de circulation. L’accueil des habitants est chaleureux. Nous sommes régulièrement sollicités pour faire des selfies.








Après 2 heures de marche, fatigués, nous décidons de partir et de rentrer à l’hôtel. À un carrefour nous sommes arrêtés par plusieurs personnes qui nous proposent un thé gratuitement. Puis nous appelons un tuk-tuk qui veut d’abord nous présenter à sa famille pour prendre des photos. Sa mère veut bien mais sa femme ne veut pas nous rencontrer. Les petits-enfants pleurent en nous voyant. Ça fait une drôle d’impression ! Finalement nous rentrons à l’hôtel pour nous reposer et préparer la suite du voyage.

Nous décidons d’écourter notre périple dans le Gujarat rural en supprimant notre destination de Palitana où il était prévu de monter en haut de la colline de plus de 3000 marches pour admirer des temples. Nous préférons nous ménager pour ce début de voyage car en plus il fait de plus en plus chaud. Nous allons donc prendre un train demain pour retourner à Ahmedabad.

Un tuk-tuk nous dépose à la gare de Surendranagar. Notre train a une dizaine de minutes de retard. Comme tous les trains indiens il est d’une longueur impressionnante, plusieurs dizaines de wagons, et est tracté par une imposante locomotive. Il ressemble à un nos Intercités. Les sièges sont confortables et il y a de la place pour mettre nos jambes et notre sac à dos. Le voyage se déroule sans problème.
A AHMEDABAD un tuk-tuk nous conduit à notre ancien hôtel.

Le lendemain direction en tuk-tuk vers le temple jain Hathi Singh. Comme tous les temples jains il est magnifiquement sculpté. Les sculptures très fines en marbre représentent des animaux, des divinités, des fleurs, des jeunes filles jouant de la musique. Il est entouré d’une galerie avec plusieurs dizaines de niches qui représentent les divinités jaïns. Nous arrivons au moment d’une cérémonie et nous nous pausons un temps pour écouter les chants qui l’accompagnent. Nous profitons de cet instant de repos.



Nous décidons ensuite de retourner à pied à notre hôtel. Au cours de cette marche qui durera plus d’une heure nous nous arrêtons dans une petite pâtisserie pour s’acheter des jalebis. Nous remarquons plusieurs maisons aux extérieurs richement travaillés. Une petite visite dans une église nous permet de profiter de sa fraîcheur. Nous longeons un certain nombre échoppes spécialisées dans la vente d’oiseaux, de cadenas, de clés, d’accessoires pour moto… On rencontre des singes. Puis c’est une visite d’une mosquée. Pas de jaloux, nous aurons fait les trois religions dans la matinée.






L’après-midi nous décidons d’aller visiter un musée. Notre choix s’arrête sur le City Museum. Le tuk-tuk ne sait pas où il se trouve et demande à des jeunes qui ont aussi du mal à le trouver. Arrivés sur place pas de chance le musée est en travaux et fermé. Retour à la case départ.

Nous choisissons un autre musée, le Locatayan Folk Museum. Le chauffeur de tuk-tuk nous reconnaît car il nous a déjà pris pour aller au Calico Museum. Arrivés sur place rebelote. Le musée est fermé le dimanche alors que les musées sont d’habitude fermés le lundi. Nous commençons à désespérer. Le chauffeur nous propose alors de visiter le Lalbhai Delpatbhai Museum. Bonne nouvelle il est ouvert. Il abrite une magnifique collection d’art indien ancien. On y trouve de nombreuses représentations des dieux de la mythologie indienne en marbre en bronze en pierre des différentes périodes, des miniatures jaïnes, des textiles brodés avec des perles, des enluminures. Une intéressante visite d’autant plus que nous sommes seuls et qu’elle est gratuite. Mais comme souvent il est interdit de prendre des photos dans le musée.

Pour notre dernier jour à Ahmedabad nous avons réservé une promenade à travers les pols de la ville. Un pol correspond à un regroupement de plusieurs rues. Les familles y sont liées par un métier, une caste ou une religion. Notre guide nous fait déambuler à travers des ruelles tout en nous expliquant l’histoire de ces pols. Il y a un certain parallélisme avec les traboules lyonnais. Nous pouvons visiter plusieurs havelis qui ont été richement restaurés. Le guide nous explique que ces pols sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les logements de ces pols sont chers à acquérir ou restaurer et de plus en plus d’habitants les quittent et préfèrent habiter dans un logement neuf et moderne. On s’aperçoit effectivement qu’il y a de nombreux logements vides ou en très mauvais état. La balade est d’autant plus agréable qu’elle se déroule tôt le matin alors qu’il fait encore frais et qu’il y a très peu de circulation.






Nous complétons notre journée en faisant quelques achats et démarches administratives pour la suite de notre voyage.

Demain matin à l’aube nous quittons le Gujarat pour nous rendre dans une autre région l’Odisha.

A suivre …

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Très intéressant en tout cas ce voyage en dehors des entiers battus. C’est plaisant de découvrir d’autres régions d’Inde.

Aujourd’hui c’est lever tôt, très tôt pour prendre un avion à 7h55. Notre tuk-tuk nous attend à 5h30 en bas de l’hôtel. A notre réveil nous recevons un message d’Air India nous informant du recul du départ de l’avion à 9h30. Trop tard pour changer nos plans.
Notre tuk-tuk nous dépose au terminal domestique. À l’entrée le personnel nous signifie que ce n’est pas le bon terminal. Un véhicule de service vient aussitôt nous chercher pour nous déposer au bon terminal.

Nous arrivons à Bhubaneswar à 18h00 alors que la nuit est déjà tombée. Un taxi nous conduit à notre hôtel. De nuit la ville nous paraît plus moderne, plus propre, plus calme. On verra demain si c’est la réalité.

Au réveil nous constatons qu’un mariage se déroule à l’hôtel. Le lendemain il y en aura deux. Nous n’avons rien entendu. Ce matin nous allons visiter les temples de Bhubaneswar. Ils sont nombreux, très nombreux. Le premier, le Raja Rani Mandir, est situé dans un très beau parc. Ça sera le seul payant. Il est construit en gré rouge et doré sur une plateforme. Il est richement travaillé d’animaux, de nymphes, de femmes et de couples. Le parc est calme et nous nous pausons quelques minutes car il est fait déjà très chaud.



Nous traversons la route et pénétrons dans l’enceinte du Mukteshwara Temple en passant sous un grand porche sculpté. C’est un temple du 10ème siècle dédié à Shiva. Sa tour est entièrement sculptée. La salle rectangulaire et la tour sont surmontées d’un toit pyramidal en gradins. Les murs latéraux du porche racontent des fables anciennes.Devant un bassin apporte un peu de fraicheur.



Dans le même parc et séparé du Mukteshwara Temple par plusieurs petits édifices on accède au Siddheswara Temple. Construit plus tard il a une apparence plus grandisoe avec une tour plus haute. on remarque des sculptures de Ganesh et d’un dieu à quatre bras dans deux des niches de la tour.
Ses murs extérieurs sont recouverts de sculptures moins expensives et le temple n’est pas aussi orné que Mukteshwara Temple.


Nous poursuivons notre découverte des templs de Bhubaneswar avec Temple de Parashurameshvara. C’est un temple plus ancien que les précédents.



La balade est agréable dans les petites rues. Elle nous mène au bord d’un lac où on peut apercevoir plusieurs ghâts et un petit temple blanc posé au milieu de ce lac.


Nous entrons dans l’enceinte d’un temple où des repas sont préparés en grande quantité et emportés dans d’autres lieux. C’est le temple d’Ananda Bajara. Nous entrons dans l’enceinte du temple et pouvons assister au va et vient des fidèles qui apportent des denrées et repartent avec des plats à destination sans doute des temples proches ou des pélerins. Du linge pend dans la cour.


Nous passons devant un Dharmasala, bâtiment en briques rouges et blanc qui accueille des pélerins. Nous entrons dans la cour intérieure avec ses coursives et ses dortoirs pour accueillir les pélerins.

Un peu plus loin se trouve le Lingaraja Temple. C’est un temple sacré pour les hindous et nous ne sommes pas autorisés à y pénétrer. Deux lions jaunes gardent l’entrée principale. La foule se presse avec ferveur tout autour. Nous pouvons monter sur une plateforme qui nous permet d’apercevoir l’intérieur et les pèlerins pratiquer leurs rites. Nous voyons les dizaines de sanctuaires regoupés dans l’enceinte du temple. Ils sont décorées de sculptures de dieux, de rois et de reines, de danseuses, de chasseurs et de musiciens.




Ereintés, nous décidons de faire l’impasse sur les autres temples et nous retournons à l’hôtel. Il fait de plus en plus chaud.

Puis nos pas nous portent vers un centre commercial tout neuf situé à quelques minutes de notre hôtel. On y trouve un nombre important de magasins de marques occidentales plutôt de luxe ou indiennes. Nous sommes souvent les seuls visiteurs dans les magasins avec une pléthore de vendeurs. Au dernier étage nous prenons une boisson et un carrot cake pour profiter de la vue. Elle est magnifique sur la ville malgré la brume et le soleil qui commence à se coucher, il est 17h30. On a aussi une vue sur la forêt de mâts supportant des antennes pour les portables. Puis il est temps de retourner à notre restaurant favori pour y manger quelques plats indiens.

La ville nous apparaît bien différente de celles du Gujarat. Si la circulation est toujours intense, elle est moins chaotique et moins bruyante. La ville apparaît plus propre. Il y a de grandes avenues qui permettent de rouler plus facilement. Les murs des bâtiments sont souvent décorés de peintures murales mettant en valeur la gastronomie, la culture, les sports, le patrimoine et la modernité de la ville.






Pour notre deuxième jour nous décidons d’aller visiter le Tribal Museum. C’est un musée dédié aux différentes communautés de l’Orissa. On y trouve des outils, des parures, des objets du quotidien, des habits, des armes, des objets décoratifs, des instruments de musique, des bijoux de ces differentes communautés. Des films interactifs accompagnent les différentes expositions. Un musée très intéressant avec des expositions bien présentées. Dehors on peut visiter des répliques des maisons traditionnelles des ethnies de la région.







Puis c’est le retour à notre hôtel pour se protéger de la forte chaleur.

Après notre pause nous allons dans un marché. Il y a des centaines d’échoppes, de stands. On y vend de tout, des vêtements et tissus, des sacs, des bijoux… Un peu plus loin on voit une multitude de stands de fruits et légumes bien appétissant. Nous faisons l’achat de quelques souvenirs. Il faut toujours aussi chaud, mais à partir de 17h30 le soleil commence à se coucher et la chaleur s’atténuer.

Pour notre dernier jour nous allons visiter des grottes à une dizaine de kilomètres de Bhuhaneswar. Un tuk-tuk nous y dépose. Il fait de plus en plus chaud. Ces grottes sont situées dans deux collines de chaque côté d’une route. La montée est difficile sous le soleil. Elles auraient été creusées au premier siècle avant notre ère par des ascètes jaïns. On y trouve des restes d’un monastère et de nombreuses grottes qui sont en fait les cellules des moines. Elles sont petites et leurs intérieurs sont austères. Les sculptures extérieures sont peu nombreuses. Seules les grottes du monastère sur deux niveaux sont décorées par des sculptures ou des inscriptions. On trouve deux éléphants qui gardent l’entrée du palais de la reine qui conservent des sculptures intérieures en bon état dans des niches renfermant des symboles jaïns et des scènes de bataille. Une visite fatigante pour des grottes finalement assez modestes sous une chaleur proche de 40°.





Nous gagnons notre hôtel pendant les heures les plus chaudes. Nous décidons d’aller visiter ensuite le State Museum qui est situé à côté de notre hôtel.

Devant l’hôtel nous tombons sur l’arrivée d’un mariage en grande fanfare. Il y a d’abord un orchestre de percussion puis une camionnette sono et un certain nombre de personnes qui dansent. Le marié est dans une voiture qui suit le cortège. Nous regardons le spectacle quelques minutes puis nous dirigeons vers le musée.



Heureuse surprise nous ne payons que 20 roupies l’entrée, soit 23 centimes d’euro. D’habitude il y a un prix pour les Indiens, 20 à 30 roupies, et un prix pour les étrangers 10 à 15 fois plus élevé. Le bâtiment est situé dans un beau jardin fleuri agrémenté de statues. Le musée comporte un certain nombre de salles qui renferment l’histoire de la culture de l’Odisha. Les différents objets sont bien mis en valeur et nous trouvons ce musée très intéressant. On y trouve des manuscrits sur feuille de palmier, des rouleaux de tissu peints, des instruments de musique populaires, des bijoux en or et en argent, des statues Bouddhiques, brahmaniques ou jaïnes issus des temples de la région, des outils de l’âge de bronze, des pièces datant de plus de 2000 ans. Il y a aussi une exposition d’artistes locaux contemporains qui comportent quelques belles sculptures et peintures originales.
Un beau musée.









Le lendemain matin nous dirigeons vers le State Museum pour prendre un bus qui doit nous conduire à Puri. Nous ne sommes même pas arrivés au State Museum qu’un rabatteur nous propose un bus pour Puri. Le confort est sommaire, mais suffisant. Le bus va mettre 1h45 pour parcourir les 55 km qui séparent ces deux villes. Il s’arrête souvent pour prendre ou déposer des passagers. Le prix du billet n’est pas élevé inférieur à 1 €.

Arrivés à destination un tuk-tuk électrique nous conduit à notre hôtel situé à côté de la plage. C’est un petit hôtel avec une piscine dans la cour intérieure.

Notre première visite est pour le Sree Jagannath Temple. Un tuk-tuk nous y amène et nous dépose à quelques centaines de mètres du temple. Nous poursuivons notre trajet à pied. Il y a beaucoup de monde. De chaque côté de la large route on trouve des étals qui vendent toutes sortes de choses qu’on trouve avant d’arriver dans les temples en Inde, des offrandes, des objets religieux, des jouets, des bijoux, des fruits et des légumes, du thé, des douceurs. Il y a aussi beaucoup de stands de restauration. Nous longeons de vieilles et belles demeures, plus ou moins bien conservées, qui servent de dortoirs pour les pèlerins. C’est un temps qui date du 12e siècle et les non hindous ne peuvent y pénétrer. Il est ceint d’une haute muraille et nous n’avons qu’une vue partielle des différents bâtiments. La seule chose dont nous sommes sûrs c’est la ferveur de l’imposante foule des pélerins qui converge vers ce temple. Nous nous contentons de faire le tour. Il y a énormément de travaux qui semblent destinés à embellir les abords de ce temple. C’est dans un brouhaha de klaxon de moto, au milieu des pèlerins et dans la poussière due aux travaux que nous poursuivons notre périple. Nous faisons des photos depuis l’extérieur du temple.




Puis nous faisons une petite balade sur la plage. C’est une très longue plage de sable. La partie où nous sommes est en cours d’aménagement. Des arbres y sont plantés, une promenade est installée et des bâtiments sont en cours de construction. Malgré tout, cette plage n’est pas tout à fait propre. Nous sommes accueillis par un maître sauveteur qui nous invite à venir s’asseoir sur une chaise à l’ombre de son abri. De là nous pouvons observer ce qui se passe. Des Indiens habillés se baignent. D’autres marchent dans l’eau ou se reposent. Des vendeurs passent. Des chameaux promènent des habitants. Nous allons voir des bateaux colorés qui sont tirés sur le sable. C’est la limite du port de pêche et c’est un véritable dépotoir. Nous finissons par rentrer à notre hôtel pour nous reposer.



Le soir nous nous promenons dans la rue qui longe le bord de mer avant de manger. Comme dans toutes les rues situées en bord de mer on y trouve une profusion de restaurants, bars, hôtels, magasins de souvenirs, agences de voyage … et beaucoup de promeneurs.

Pour notre deuxième journée à Puri nous allons visiter le petit village de Raghurajpur situé à une douzaine de kilomètres. Un bus nous y conduit. Il nous dépose à 1 km du village. Nous marchons dans la campagne indienne au milieu des petites habitations, des échoppes. L’accueil des habitants est sympathique. Près d’un lac du linge de toutes les couleurs est entendu et sèche. C’est un petit village où quasiment toutes familles d’artistes vivent de leur création. Toute la famille travaille. On y trouve surtout de fines gravures sur feuilles de palme, des sculptures sur bois, marbre ou pierre, des belles peintures colorées sur soie ou sur toile. Elles représentent des divinités, des arbres, des feuilles ou des animaux. Les extérieurs des maisons de ces artistes sont décorés. Nous sommes constamment sollicités pour aller voir leur production dans leur maison. Nous achetons plusieurs toiles qui nous feront de bons souvenirs.








Au retour nous attendons vainement un bus pendant plus d’une demi-heure et nous finissons par nous rabattre sur un tuk-tuk collectif. Le chauffeur ne parle pas anglais et ne comprend pas où nous voulons qu’il nous dépose. Il finit par nous laisser en place centre-ville et c’est à pied que nous rentrons à l’hôtel, non sans nous arrêter dans quelques magasins qui ont éveillés notre curiosité.

Pour notre dernier jour à Puri nous allons visiter le temple du soleil à Konarak. Un tuk-tuk nous conduit à la gare routière. Nous prenons le premier bus qui part pour Puri. Le voyage dure plus d’une heure et nous restons debout pendant tout le trajet. Nous sommes pressés comme des sardines. Imaginez 6 sardines dans une boîte de 3 et vous aurez une idée de ce qui se passe dans le bus. Le contrôleur passe la plupart du temps à l’extérieur du bus. C’est exténués que nous arrivons à destination et nous nous promettons de ne plus renouveler l’expérience.

Nous passons dans la traditionnelle allée bordée d’une multitude d’échoppes. Le temple du Soleil est un temple sacré pour les hindous. Il date du 11e siècle et a été construit par un roi pour célébrer une victoire militaire. Il est impressionnant par sa masse bien qu’une partie de ce temple se soit effondrée il y a quelques siècles. 24 gigantesques roues en pierre et 7 chevaux tirent ce magistral temple. Des lions, des éléphants et des chevaux entourent le temple. La base du temple, ses murs et son toit sont entièrement recouverts de sculptures. Elles représentent des scènes de danse, des scènes de fêtes. Beaucoup sont exécutées dans un style érotique. Plusieurs bâtiments annexes en ruine parsèment le jardin dans lequel est situé le temple. Des travaux sont en cours pour le restaurer. Il y a beaucoup de monde et nous ne pouvons échapper à de nombreuses prises de photos et de selfies.






Puis nous allons visiter le musée qui est situé à côté. C’est un magnifique musée qui nous montre l’histoire du Temple du Soleil et expose un certain nombre de statuts et de bas-reliefs qui ont été retrouvés lors de fouilles. Il nous présente également une rétrospective des différents temples du soleil qui existent en Inde. Une maquette le représente tel qu’il était au moment de sa construction. Impressionnant ! La visite se termine par un film qui nous raconte l’histoire romancée de sa construction et de sa déchéance. Un très beau musée instructif.





Pour notre retour à Puri nous prenons nos précautions. Nous trouvons un bus avec des places assises. Nous ne sommes pas l’un à côté de l’autre. Mais des Indiens arrivent à nous trouver des places côte à côte. Nous faisons connaissance avec une jeune enseignante qui parle bien anglais et nous discutons pendant une partie du trajet avec elle. Ses beaux-parents travaillent en France tous les deux, lui comme sculpteur, elle à la SNCF ! Nous échangeons même nos coordonnées sur Facebook.

À notre retour nous nous posons à une table de notre hôtel sous un manguier.

Nous profitons de ce moment de calme pour mettre à jour nos informations avant de prendre un train de nuit qui va nous conduire à la dernière étape de notre voyage en Inde, Kolkata.

A suivre …

Nous prenons un tuk-tuk qui nous conduit à la gare ferroviaire de Puri. Une sacrée pagaille y règne. Il y a du monde partout. Des employés passent avec d’énormes chariots remplis de sacs. Nous finissons par trouver notre train de nuit. Nous sommes en 2AC. Ce qui signifie que nous sommes dans un compartiment avec 4 lits et l’air conditionné. Nous occupons les deux lits du bas. Draps, couvertures et oreillers sont fournis. Les deux lits du haut sont occupés par deux indiennes. Nous partons à 22h40 et arrivons à KOLKATA à 9h00, soit avec une heure de retard. Un brouillard recouvre la ville. Heureusement il va vite se dissiper.

Un taxi nous amène à notre hôtel. Mauvaise surprise en arrivant. Le responsable nous informe que suite à une erreur de chez eux notre chambre n’est pas disponible aujourd’hui. Nous sommes plus que mécontent. Le responsable vous a trouvé une chambre dans un hôtel situé à quelques centaines de mètres. Un employé nous y conduit avec nos bagages en taxi. C’est un hôtel indien. Dans un premier temps le personnel ne semble pas très heureux de nous accueillir. Puis on nous donne une chambre. Elle n’est pas terrible mais on s’en contentera pour une nuit.

Nous perdons plus d’une heure et demie avec ce problème. Puis nous prenons un taxi Ambassador pour aller à l’Indian Museum. Il est situé dans un imposant monument blanc à colonnades autour d’une pelouse centrale. Ses collections sont présentées dans des galeries. On y trouve une galerie égyptienne antique avec une momie intacte. De nombreuses représentations des divinités hindoues en pierre, marbre, bois sont visibles dans une galerie. Une autre montre des reliques datant des civilisations anciennes de l’Indus. Une galerie contient des animaux empaillés et des squelettes d’animaux dont d’impressionnantes baleines. On trouve également une exposition de peintures anciennes ou récentes. Il y avait également une exposition sur le bouddhisme et ses représentations. Nous faisons l’impasse sur certaines galeries pour terminer sur une exposition destinée à sensibiliser sur l’avenir de la planète.








Nous poursuivons par le New Market. C’est un immense labyrinthe en briques rouges. La foule y est dense et on peut trouver de tout, depuis des jouets pour enfants jusqu’ à des animaux. Pour la première fois depuis notre arrivée en Inde nous nous sentons harcelés par des rabatteurs. Nous finissons par le quitter rapidement.

Puis nous regagnons le quartier de notre hôtel pour manger en regardant les habitants travaillant dans la rue.






Pour notre première journée à Kolkata notre ressenti est mitigé, sans doute biaisé par notre problème de logement. La ville est très bruyante. Traverser une rue est périlleux même avec des feux tricolores. Les trottoirs sont encombrés d’échoppes. On y voit de nombreux mendiants et des sans-abris.

Nos hôtels sont situés à côté d’une université. Le quartier est très animé avec tous ces étudiants. Plusieurs centaines d’échoppes vendent des livres universitaires. Spectacle impressionnant surtout de nuit !




Notre deuxième journée à Kolkata commence par un retour à notre hôtel d’origine. Notre taxi à la demande de l’employé coupe à travers l’hôpital. Nous voyons des centaines de patients qui attendent dehors entre les différents bâtiments bien alignés les uns derrière les autres. À notre hôtel nous avons une chambre très correcte qui n’a rien à voir avec celle la veille.

Puis nous nous dirigeons vers le Marble Palace. Pour y parvenir nous passons par de petites rues animées avec des ateliers, des échoppes, des boutiques. Nous pouvons observer toute cette vie du petit peuple de Kolkata. Nous remarquons de nombreuses belles maisons qui malheureusement ne sont pas du tout entretenues et qui sont délabrées ou tombent carrément en ruine. Le Marble Palace est un palais qui a été construit au début du 19e siècle par une riche famille de Kolkata. Il est tout en marbre blanc et positionné au milieu d’un jardin. Malheureusement l’accès est interdit et des gardiens empêchent même toute photo, ce que nous faisons malgré tout.





Nos pas nous mènent ensuite vers un marché. Pour y parvenir nous arpentons des petites rues où les habitants vaquent à leurs occupations.




Nous poursuivons notre chemin vers le pont Howrah. La situation est de plus en plus chaotique et il devient difficile de marcher sur les trottoirs tant il y a de vendeurs installés. Nous assistons au défilé des bus locaux tous plus délabrés les uns les autres et nous voyons même un bouchon de plusieurs dizaines de bus qui attendent patiemment de pouvoir passer. En cours de route nous nous arrêtons dans une petite pâtisserie et nous nous régalons de petites “douceurs”. Un régal.

Nous atteignons enfin la zone du pont et nous descendons dans un premier temps vers le Marché aux Fleurs situé le long du fleuve près du pont. Nous arrivons au fleuve en nous rendant sur un ghat. Nous avons une magnifique vue sur le Pont Howrah. C’est un grand pont en fer construit dans les années 1940. Le trafic y est intense. Sur le ghat les habitants se lavent, lavent leur ling, font la cuisine et il leur sert aussi d’habitation. nous retournons vers le marché aux fleurs. Le spectacle est dantesque. Il y a du monde partout, des camions, des charrettes, des porteurs avec leurs ballots sur la tête. Tout le monde se bouscule, tout le monde veut passer et nous sommes au milieu. Nous essayons péniblement de progresser. Tout va bien et il n’y a aucune aucun mouvement d’hostilité à notre égard au contraire plutôt des sourires. Il y a des fleurs partout, surtout des fleurs préparées pour les cérémonies dans les temples. De nombreux travailleurs vivent sur place dans les abris misérables. Nous finissons par sortir du marché en montant sur le pont Howrah.







Toute cette partie de la ville est en fait un énorme marché ou entrepôt à ciel ouvert. Tout se vend, tout échange, tout se transporte. Cela semble être anarchique mais en réalité tout est bien organisé.



Nous continuons à nous frayer un chemin au milieu de ce chaos en direction d’un quartier où sont situés un certain nombre de bâtiments datant de la période anglaise. Cette partie de la ville est plus calme et nous pouvons découvrir un certain nombre de monuments remarquables bien conservés. Ils sont massifs avec d’imposantes colonnes, des coupoles, en pierre blanches ou rouges. Ils abritent souvent des administrations ou des ministères. Nous découvrons l’ancien bâtiment de la GPO (la poste), la High Court, le Writer’s Building ainsi que différents bâtiments abritant des banques ou des institutions.






Fatigués nous regagnons notre hôtel en taxi nous sans au préalable avoir acheté quelques douceurs à manger dans notre chambre. La journée se termine par un repas simple dans un petit restaurant indien situé à côté de notre hôtel.

Pour notre troisième journée à Kolkata nous avons décidé de ralentir le rythme des visites. Un tuk-tuk nous conduit au Victoria Mémorial. C’est un superbe édifice en marbre blanc construit pour commémorer le décès de la reine Victoria. Il est situé au milieu d’un parc agrémenté de plusieurs bassins qui rafraîchissent l’atmosphère. Le calme règne dans ce parc contrastant avec l’agitation de la ville. Dans le jardin trône une imposante statue de la reine Victoria. Pas rancuniers les Indiens! L’intérieur est composé de salles monumentales. Les dômes sont ornés de vitraux. Dans plusieurs salles une exposition retrace le combat des Indiens du Bengale pour l’indépendance de l’Inde. Dans une autre salle l’histoire de la ville est présentée au travers différents documents, ainsi que les différentes étapes de la construction de ce palais. Au deuxième étage une exposition incite à réfléchir sur l’avenir du monde à travers des photos d’animaux prises par des enfants. Une pause dans le jardin est bien agréable. Nous nous reposons qules instants dans le parc devant le reflet du Victoria memorial dans un bassin.




Puis nos pas nous dirigent vers la cathédrale anglicane Saint-Paul avec sa tour centrale crénelée. Sa nef est particulièrement large et la disposition de ses différents sièges ressemble à ce qu’on peut voir dans les édifices anglais. De nombreuses plaques commémoratives rendent hommage aux conquérants anglais, civils ou militaires.

Nous poursuivons notre périple vers le South Park Street Cemetery. Ce cimetière est un havre de calme. On y croise de nombreux couples de jeunes indiens. Ici sont enterrés des anglais qui ont œuvré à la grandeur de l’empire, civils ou militaires. Les tombes sont de toutes les tailles et de toutes les formes, pyramide, coupole, temple, obélisque, rotonde. Ce que nous remarquons c’est la jeunesse de toutes ces personnes enterrées. Elles dépassent rarement les 30 ou 40 ans. Entre maladie et guerre l’espérance de vie au 17e et 18e siècle n’était pas élevée. Il y avait peu de chance de retrouver l’Angleterre.



Nous poursuivons notre balade dans le quartier. L’atmosphère est différente. Il y a moins de bruit, les bâtiments sont plus propres et plus modernes. On trouve de nombreux restaurants ou fast-food. Les lieux sont plus touristiques. Nous faisons plusieurs pauses pour nous rafraîchir. Brutalement tout change, on retrouve un quartier populaire, bruyant, indien. Nous finissons par arriver au New Market. On y retrouve à nouveau les rabatteurs. Nous savons comment nous y prendre maintenant. Nous y faisons quelques achats avant de retourner à notre hôtel en voiture. Nous mangeons dans le même restaurant indien que la veille car il nous avait plu.



Pour notre dernière journée à Kolkata nous prenons un taxi pour aller voir la Mission de la Mère Teresa. La discussion est dure avec le taxi pour fixer le prix et nous nous mettons d’accord pour 200 roupies. En cours de route il s’arrête à côté d’un autre taxi qui nous indique que le prix c’est 100 roupies. Nouvelle discussion dans le taxi et à contre cœur il accepte 150 roupies. Finalement il s’arrête devant un policier et lui fait part de son mécontentement. Le policier lui dit que c’est 150 roupies et nous le payons devant le policier. Il nous dépose à la Mission de la Mère Teresa et en partant, pas rancunier, il nous fait un grand pouce en l’air un grand coup de klaxon et un sourire.

Nous entrons dans ce qui a été la demeure de Mère Teresa pendant toute la période où elle habitait Kolkata. Le bâtiment est simple et il abrite encore les Sœurs de la Charité, ordre créé par Mère Teresa. Nous visitons une exposition qui retrace sa vie et toutes ses rencontres avec de nombreux hommes politiques et personnalités. Cette exposition nous montre aussi les conditions de vie des Indiens de Calcutta pendant toute cette période, des années 40 aux années 90. Quelques rares objets personnels sont également exposés. Dans la pièce à côté nous pouvons voir sa tombe. Elle est très simple. Il en est de même pour sa chambre. Il y a un va et vient régulier de touristes ou de pèlerins.


Un taxi nous mène ensuite à la Maison de Tagore. C’est le plus grand poète contemporain indien décédé en 1941. C’est une très belle maison familiale qui comporte plusieurs bâtiments. Plusieurs expositions retracent sa vie en particulier ses visites dans de nombreux pays, ce qui est l’occasion de voir un certain nombre de personnalités plus ou moins controversées. Sur une photo il apparaît à côté d’Albert Einstein. Chaque pays est reconstitué en y montrant sa culture. On y voit également ses peintures car il était aussi peintre. Et toujours cette interdiction de prendre des photos à l’intérieur.



Nous terminons notre journée par une petite balade dans ces bazars et ruelles si vivants de Kolkata, en faisant un arrêt pour manger quelques “douceurs” dans une pâtisserie.




Notre voyage d’un mois se termine à Kolkata. Demain un avion nous ménera dans un autre pays.

Nous espérons que ce carnet de voyage vous a plu et peut-être vous a donné envie de visiter ce formidable pays. De notre côté nous avons pris beaucoup de plaisir dans ce voyage même si parfois ce fut dur. Une chose est certaine les Indiens sont toujours aussi accueillants et serviables.

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rebonjour de Tuamoutou qui cherche à aller en Orissa et Chhattisgarh…nous avons été en 2019 au Gujarat…avons beaucoup aimé et visité et rencontré et parlé et invité… durant plus d’un mois… c’était un voyage facile et enrichissant…

Bonjour, nous allons 3 semaines au Gujarat en février. Y a t il beaucoup de restaurants simples et accusibles, combien faut il compter. C’est la quatriéme fois que nous allons en Inde. Nous ne commaissons pas cet état indien. merci

Bonjour,
Nous sommes allés en Inde 3 fois. Nous ne mangeons jamais dans la rue , mais nous essayons de trouver des restaurants indiens avec de nombreux clients. Au Gujarat nous avons rencontré plus de difficultés pour trouver des restaurants répondant à ces critères. A Ahmenabad, grande ville, il y a de nombreux restaurants bons marchés et accessibles en centre ville. Il faut compter entre 4 et 6€ pour un plat copieux pour 2 personnes. A Vadodara c’est plus compliqué et on dû se rabatre en plus sur des fast food indien en plus des restaurants traditionnels. Là aussi entre 4 et 6€. Pour Patan et Surrendranagar nous avons été obligé de manger dans nos hôtels car il n’y avait pas de restaurants acceptables près de nos hôtels. La nourriture est correcte et typiquement indienne, car c’étaient des hôtels qui accueillaient des touristes indiens. Nous avons payé entre 5 et 7€ pour 2 personnes. Nous espérons que ces infos vous seront utiles. Le Gujarat est un état peu touristique et c’est ce qui fait son charme.
Bon voyage
Didier

Merci pour votre réponse qui confirme ce que je pensais. Nous avons pour notre séjour, une voiture avec un chauffeur. Merci

Bonjour à Didier et Catherine ou à “cabane au bord de l’eau”,
Nous sommes un couple d’environ votre âge (71 et 68 ans), nous envisageons un voyage vers Calcutta (Kolkata) et l’Etat d’Orissa pour fin janvier 2025 à début mars 2025 soit durant environ 5 semaines. Pourquoi pas en complément Mumbai que nous n’avons jamais visité?
J’ai beaucoup apprécié votre compte rendu de voyage qui s’est déroulé en février 2023.
Est il possible d’en savoir un peu plus sur le coût et l’organisation préalable de ce voyage?
Prix de Paris Mumbai et retour Kolkata Paris ? Réservation 6 mois ou un an à l’avance ?
Choisissez vous vos hôtels via booking.com? Combien de temps à l’avance ?
Les Guides: le Routard mais aussi d’autres ouvrages plus spécialisés?
Je suis émerveillé du niveau de préparation dont vous avez témoigné pour ce voyage.
Parlez vous couramment l’anglais ?
Si vous pouvez répondre à l’une ou l’autre de ces questions j’en serai déjà très heureux.
Merci d’avance, Merkentour

Bonjour,
Notre voyage en Inde s’intégrait dans un voyage de 4 mois en Asie. Après Kolkata nous avons visité la Thailande (6 jours), le Cambodge (7 jours), le Vietnam (11 jours), les Philippines (26 jours), l’Indonésie (24 jours) et la Malaisie (27 jours). Seuls ces trois derniers pays étaient nouveaux pour nous.
C’était notre 5ème voyage de 4 mois en Asie et notre 3ème visite de l’Inde.
Nous préparons notre voyage en consultant Le Routard ou Lonely Planet. Nous regardons le forum du routard et n’hésitons pas à poster des questions. Enfin notre principale source pour trouver des lieux plus insolites et des informations précises, ce sont les blogs.
Nous commencons à préparer notre voyage un an avant notre départ tout en modifiant notre projet en fonction des infos glanées un peu partout. Nous préparons maintenant notre voyage pour le début de l’année 2025.
Nous ne parlons pas très bien anglais, mais on arrive toujours à se débrouiller.
Pour nos vols nous consultons le site Skyscanner pour trouver les meilleurs propositions, puis nous allons sur le site de la compagnie pour acheter nos billets, le plus souvent plusieurs mois à l’avance. Par exemple nous avons acheté les billets Paris-Delhi-Mumbai début août 2022 pour début février 2023 chez Air India. Le coût s’est élevé à 413€ par personne.
Notre voyage nous est revenu en Inde à 55€ par jour pour deux personnes, auxquels il convient d’ajouter 148€ de transports locaux (train, bus ou taxi) et 145€ par personne pour le vol Ahmedabad-Delhi-Bhubaneswar.
Nous choisissons des hôtels de moyenne game avec sdb privée, pdj et wifi. Le coût pour 2 personnes
est compris entre 24€ et 36€, sauf à Mumbai où nous avons payé 62€, car nous voulions être dans le centre ville. Nous réservons sur Booking, Agoda ou Make my Trip, le plus souvent quelques jours à l’avance. Il est difficile de réserver sur les sites des hôtels car les cartes bancaires européennes ne sont pas souvent acceptées sur leurs sites.
Mumbai est une grande ville très intéressante à visiter.
Nous espérons que ces quelques informations vous seront utiles pour votre voyage. N’hésitez pas à nous contacter pour toute autre information.
Bon voyage
Didier et Catherine

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Bonjour Catherine et Didier,
Merci beaucoup pour toutes ces précieuses informations bien utiles pour la préparation de notre voyage vers Orissa et le Bengale (Est de l’ Inde).
Je relève dans votre message : “Pour nos vols nous consultons le site Skyscanner pour trouver les meilleures propositions, puis nous allons sur le site de la compagnie pour acheter nos billets”
Je ne connaissais pas Skyscanner, je l’ai donc consulté, pour le voyage souhaité Bruxelles Kolkata aller retour le prix par personne proposé par l’agence de voyages la moins chère était de 720€.
Comme c’était un vol de Quatar Airlines, j’ai été sur le site de cette compagnie aérienne Quatar Airlines et là je découvre que ce vol aller retour identique est à 779€.
Qu’en pensez-vous ? Comment est ce possible qu’avec un intermédiaire supplémentaire l’agence de voyages, le billet d’avion revienne 9% moins cher?
Y a t’il une petite arnaque derrière cette différence ? Vu que vous ne semblez pas acheter votre billet autrement que par la compagnie aérienne et que vous avez sans doute remarqué des différences de prix semblables, quelles ont été vos motivations pour acheter quand même à la compagnie aérienne plus chère ?
Grand merci pour votre aide,
Merkentour

Bonjour,
Pour aller en Inde à partir de Paris la compagnie Air india est une des moins chères pour les vols directs ou avec transfertt en Inde. Nous faisons attention si les bagages sont inclus dans le prix et à l’heure d’arrivée en Inde. Nous évitons d’arriver tard dans la nuit. En cas de problème il est plus facile de traiter directement avec la compagnie qu’avec des intermédiaires. C’est pour cette raison que parfois nous ne passons pas par des intermédiaires moins chers. Le plus souvent l’écart de prix est faible.
Didier

Merci beaucoup de m’avoir répondu très clairement, je choisirai la compagnie aérienne. Pour l’heure d’arrivée à Kolkata, dans la gamme de prix estimée raisonnable, je n’ai pas trop le choix, ce sera 2h du matin !
Portez vous bien et profitez bien de vos grands voyages !

Bonjour Didier et Catherine,
en fin de compte, nous avons acheté aujourd’hui nos billets Bruxelles Kolkata aller retour via une escale à Doha auprès de la compagnie aérienne Quatar Airlines. Le départ a lieu le 22 janvier et le retour le 25 février. J’ai ensuite consulté le site du gouvernement indien pour les visas: https://indianvisaonline.gov.in/evisa/tvoa.html , notre voyage en Est de l’Inde s’étalant sur 32 jours, il nous faut demander un e-visa touriste d’un an.
Sur internet il y a plusieurs agences qui se proposent comme intermédiaires pour les demandes de visa en ligne. Avez vous eu des difficultés à solliciter les visas en ligne vous-mêmes ou êtes vous passés par ces intermédiaires plus coûteux? Sont ils indispensables? Encore merci pour votre aide, Bonne journée, Merkentour

Bonjour,
Nous n’avons eu aucun problème pour demander notre visa en ligne. Il faut être attentif en le remplissant et faire attention au format de la photo. Nous n’avons jamais fait appel à de intermédiaires. Nous sommes allés en Inde à 4 reprises et jamais le moindre soucis avec le visa.
Bonne journée
Didier

Cher Didier,
merci pour le conseil, je m’y prendrai donc quelques semaines à l’avance pour obtenir ce e-visa en ligne.
En ce qui concerne la photo comme elle doit être sous forme carrée, électronique et avec un fond blanc, cela me semble réalisable avec l’appareil photo d’un smartphone par exemple.
Il est possible de réduire ou vérifier ensuite sa taille en pixels.
Qu’en pensez-vous ?
Bonne journée
Merkentour

Bien que le message ressemble à un message privé, nous sommes sur un forum public, donc je me permets de répondre…

L’e-visa 30 jours n’est valable que 30 jours (mais ce ne sont bien sûr pas les mêmes). Il ne faut donc pas le demander trop tôt.
Ni trop tard… au cas où il faudrait un plan B (rarissime).

Absolument, un selfie est suffisant.
Il y a d’autres règles à respecter, pas de chapeau, pas de lunettes, pas de sourire…

Merci pour tous ces renseignements très utiles.

Bonjour Didier et Catherine,

Notre voyage en Inde se précise, nous partons le 22/01/2025 pour rentrer le 25/02/2025, avons nos billets d’avion.
A priori nous choisissons de visiter seulement l’Odisha et le Bengale occidental.
Nous aimerions trouver un chauffeur guide pour 5 à 6 jours pour découvrir l’intérieur de l’État Odisha et un chauffeur guide pour 4 à 5 jours pour faire de même en Bengale occidental.
Auriez-vous des références de chauffeur guide dignes de confiance pour ces deux États?
Si vous disposez de bonnes adresses d’hôtels dans ces deux États je serai aussi très heureux d’en bénéficier.

En vous remerciant d’avance de ce que vous pouvez m’offrir.
Je m’engage bien sûr à aider d’autres routards à mon tour dès mon retour.

Michelle et Christian (Merkentour)

Nous n’avons jamais pris de chauffeur et de guide pour notre voyage en Inde. Nous avons utilisé les transports en commun, train ou bus. Nous vous ferons parvenir par message privé la liste de nos logements.
Bon voyage.
Didier

Quel plaisir de vous lire. Voyageur mode routard et senior comme vous, je suis plus retourné en Inde depuis mars 2020.

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