Cyclades : quelle île choisir ?

Les plus beaux villages des Cyclades

À chaque île des Cyclades son village perché, ou presque. Au Moyen-Âge, les hommes, menacés par les Croisés, puis par les Turcs, se sont repliés sur les sommets rocheux, où s’amarrent encore les principaux bourgs, répondant presque tous au simple nom de Hora (« village »). Leurs maisons blanches, aux cubes adoucis chaque printemps par le passage du balai à rechauler, s’y soudent les unes aux autres, dans une débauche d’escaliers, de ruelles tortueuses, de dômes d’églises bleus, de lauriers roses et de chats paresseux. Sous cette apparente uniformité, pourtant, tous ne sont pas aussi séduisants.

La carte postale d’Oia, à Santorin, a depuis longtemps fait le tour du monde. Mais Firosteni et Thira ne manquent pas de charme non plus, malgré leur commercialisation à outrance.

Lefkès - Paros © Freesurf - stock.adobe.com

Les plus beaux villages de l’archipel se trouvent, à notre avis, à Naxos. L’île, grande et très accidentée, regorge de hameaux perchés atteints par des petites routes tortueuses à souhait, où l’on dépasse rarement les 30 km/h. L’éloignement des plages les a préservés du tourisme de masse. On adore Halki, Koronos et Apiranthos, aux ruelles pavées de marbre, entre lesquelles s’insinuent placettes ombragées et passages voûtés. Un grand platane par ici. Une chapelle ou une vénérable église par là.

Au centre montagneux de l’île de Paros, Lefkès est assurément le plus joli village, étagé, avec son dédale de ruelles piétonnes pavées (de marbre par endroits) bordées de maisons blanches, ses placettes, ses treilles et ses balcons fleuris. Beaucoup de plantes en pots et de bougainvillées ici ! De part et d’autre, Kostos et Marpissa (ce dernier sur la côte est) sont aussi très sympathiques.

Moulins - Mykonos © Jenifoto - stock.adobe.com

Le bourg blanc et perché de Hora, à Amorgos, est l’un des plus jolis des Cyclades. Il s’adosse à un piton rocheux en forme de pain de sucre coiffé par les ruines d'une vieille forteresse.

Si Mykonos est indissociable de ses plage(tte)s bondées et des fiestas estivales, c’est aussi, hors saison, un adorable petit port recroquevillé autour de la vieille église de la Panagia Paraportiani. Au-delà du charmant quartier de la Petite Venise, 7 moulins restaurés, coiffant les crêtes, complètent la carte postale.

Klima, Olaka - Milos © Mike - stock.adobe.com

Ah Milos ! Si ses côtes forment l’attrait principal de l’île, il faut déambuler dans les ruelles en escaliers de l’adorable village de Plaka, perché sur son piton, entre des maisons blanches aux barrières de bois et le dôme bleu de l’église — dont le parvis attire foule à l’heure du coucher du soleil. Là-haut, sur une place encadrée d'acacias, le petit musée archéologique doit se contenter d'une copie en gypse de la célèbre Vénus de Milo, déterrée dans un champ de l’île en avril 1820 et rapidement achetée par l’ambassadeur de France. En contrebas, l’adorable petit port de Klima aligne des maisonettes de couleurs vives.

Plus arrosée en raison de sa position plus septentrionale, plus verdoyante, Andros est cisaillée de vallées centrales inhabituellement fertiles, où se cachent quelques jolis villages. Les torrents, canalisés, y irriguent des terrasses plantées d’oliviers, de figuiers ou de citronniers — comme dans le délicieux hameau de Lempira, où l’eau, à la fontaine, jaillit d’une tête de lion vénitien. On aime bien aussi Strapouriès, Ipsilou et, plus près de la côte est, Sténiès. Sans oublier la belle Hora, sur le littoral.

Pyrgos - Tinos © Georgios Alexandris - stock.adobe.com

À Tinos, il faut quitter le chef-lieu pour parcourir les petits villages de l’intérieur. Beaucoup sont très mignons, comme Arnados, Kechros et plus encore Volax, au noyau de maisons traditionnelles niché parmi un chaos de gros rochers. Citons aussi Skalados, Agapi, l’attachant Ktikados avec son lavoir, Kardiani (dominant la mer) et enfin Pyrgos, spécialisé dans la sculpture sur marbre.

Ce n’est pas un village, mais une ville dotée de son port, plaque tournante du trafic maritime dans les Cyclades. À Syros, Ermoupoli s’agrippe joliment à deux collines jumelles, l’une orthodoxe, l’autre catholique, écrasant de leur blancheur une cité basse aux élégants édifices néoclassiques — notamment du côté de Vaporia, où habitaient les armateurs. Un dédale qui se prête à l’exploration.

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