Nord Laos : que voir autour de Luang Prabang ?

Nord Laos : que voir autour de Luang Prabang ?
Nong Khiaw © Curioso.Photography - stock.adobe.com

Superbe capitale historique et culturelle du Laos, Luang Prabang est l’un des trésors d’Asie du Sud-Est. Il serait toutefois dommage de se contenter de sa seule visite sans partir à la découverte du nord du pays.

Magnifiques, les routes du nord du Laos partent à l’assaut d’innombrables reliefs, profitant des vallées pour s’y reposer en sinuant.

Voici quelques suggestions pour vous lancer dans cette région, où il suffit d’un marché, d’un boun (fête lao typique) ou d’une simple scène quotidienne pour contempler l’insouciance et la gaieté naturelle du pays, propice au lâcher-prise tant recherché dans nos contrées fébriles.

Pour les proches environs, lire aussi notre article Laos : Luang Prabang et le Mékong

Au nord de Luang Prabang : Luang Namtha et sa région

Au nord de Luang Prabang : Luang Namtha et sa région
Mékong à Chiang Khong © Dominique Roland

300 km au nord de Luang Prabang, Luang Namtha, capitale de la province homonyme, est irriguée par des affluents du Mékong dont justement… la Nam Tha.

Une région encore sauvage mais menacée

Longtemps isolée par ses reliefs et la jungle, hormis quelques vallées cultivées, cette région occupant l’angle nord-est du Triangle d’or est principalement peuplée par des ethnies venues de Chine, au fil d’une histoire régionale tourmentée.

D’ailleurs, à seulement 60 km de Luang Namtha, le Yunnan chinois frontalier compte des millions de cousins des peuples laotiens. Et, si elle participe au développement économique de la province, l’ouverture en 2022 du train Laos-Yunnan, qui traverse ici sa section la plus tourmentée, principalement à travers des tunnels, va encore augmenter l’influence du grand parrain.

À l’ouest, les véhicules venant de la frontière thaïlandaise de Chiang Khong, sur le Mékong, peinent sur les rampes garnissant ces 170 km de la Asian Highway 3 (AH3).

Coïncidant avec les anciens sentiers des caravanes de l'opium, cette route traverse le parc national de la Nam Ha. Sous forte pression intérieure (nombreux habitants) et extérieure (routes et barrages), ses 2 000 km² tentent de protéger les vestiges d’une biodiversité remarquable.

Luang Namtha ville, la meilleure base où se poser

Produits du marché de Luang Namtha © Dominique Roland

Sans cachet particulier, la ville héberge de nombreux hôtels et restos, et agences qui proposent des excursions et des treks dans les villages et les forêts de la région.

Les stands du marché du soir offrent une aventure culinaire rare en ces temps « globalisés », animée par les spécialités nord-laotiennes. Au menu : laap de viandes et poissons, mok (cuisson vapeur en feuille de bananier), jaew (dip/sauces), assiettes d’herbes et de légumes, poulets et canards débités, saucisses parfumées grillées. Certains mets d’apparence et de goût étrange appartiennent aussi à la riche pharmacopée laotienne.

Le matin, cap sur le marché du sud-est où, parmi l’amoncellement de produits chinois en tout genre, la section alimentation et restauration reste pittoresque et colorée.

Excursions dans la belle vallée de Luang Namtha

Stupa de Phoum Pouk © Dominique Roland

Dessinant un triangle au sud de la ville, la grande et fertile plaine de Luang Namtha a attiré les peuples Taï (ou Thaï), Yao (dont les Lanten-Yao Bleus), Akha et Khamu. Leurs villages aux maisons de bois encore nombreuses sont reliés par des pistes propices aux excursions, jalonnées de panneaux consacrés aux traditions.

Dispo à l’office de tourisme, le plan « Luang Namtha Valley » indique des itinéraires praticables à vélo (préférez un bon VTT) ou à petite moto. Attention aux durées indiquées ! 2-4h à vélo ne suffisent pas pour la « Full Route » (35 km), les arrêts étant impératifs. Si nécessaire (dommage), la « Short Route » se négocie en 2h à moto ou en voiture. Idéalement, répartir l’explo sur 2 jours.

Au menu des découvertes : le village Yao Lanten de Nam Dee, le village Tai Daeng (Thaï rouges) de Phieng Ngam et son centre de tissage, le village akha Ban Nam Matmai, la forêt-cimetière animiste des Taï Dam (Thaïs Noirs) et ses maisons miniatures, le stupa (pagode bouddhiste) de Phoum Pouk et plusieurs wat (temples), autant lieux d’animation communautaire que religieux.

Ces excursions sont l’occasion de multiples rencontres : tisserandes appliquées, enthousiastes distillateurs du redoutable alcool lao-lao, etc.

Muang Sing, ancien comptoir de l’opium, Long et le Mékong

Muang Sing - Chao Fa © jeeweevh - stock.adobe.com

Devenue avant-poste chinois, la région a un peu perdu de son parfum laotien mais demeure pittoresque, d’autant plus quand on quitte la route principale.

65 km au nord-ouest de Luang Namtha, Muang Sing n’est qu’à 12 km à l’ouest de la frontière avec la Chine (Yunnan), ici fermée aux voyageurs non régionaux qui doivent passer par la principale ville, Boten-Mohan (selon la situation politico-sanitaire en cours), desservie par la route et le train.

Fait peu connu mais remarquable, c’est notamment de Muang Sing que la France coloniale tenta au début du XXe s de contrer l’opium anglais des Indes en encadrant et rationalisant sa culture traditionnelle. Il s’agissait de financer les colonies en exploitant le marché chinois, historiquement accro à ses fumeries.

Autrefois surfréquenté par des touristes shootant des Akha aux spectaculaires coiffes et des Yao aux boas rouges et seyantes blouses noires, l’ancien marché de l’opium a abandonné son animation à son bien plus fade héritier. En « ville », le Chao Fa, majestueuse demeure en bois cerclée d’arcades qui fut le palais du prince local Taï, abrite un petit musée.

Plutôt guidés et à moto par ici, les aventuriers s’intéresseront au district de Xieng Khaeng à l’extrémité nord-est du pays ou, plus facilement, au village de Long au sud-est, joliment planté avec son marché animé à un confluent dominé par de beaux reliefs karstiques.

Au-delà de Long, voici Xieng Kok sur le Mékong d’où, paradoxalement, on rejoint plus facilement Houeixay par la piste qu’en bateau ! Seul regret, les 70 km entre Muang Sing et ce port sont couverts de bananiers et les camions fréquents.

Oudomxay,  au carrefour de toutes les routes

Muang La © Mieszko9 - stock.adobe.com

Entre Luang Namtha et Luang Prabang, la ville d’Oudomxay-ville occupe un carrefour stratégique sur les routes de la Chine, du Vietnam (Diên Biên Phu) et de la province de Phongsaly , via Muang Khoua sur la Nam Ou.

Déjà ancienne, la présence chinoise s’est fortement accentuée. Elle s’amplifiera encore, le train Laos-Chine s’arrêtant à 3 km du centre.

18 km au nord-est de la ville, une réserve naturelle (forêt, formations calcaires, cascade, etc.) entoure la Nam Kat. Une route relie la ville à Pak Beng sur le Mékong où les bateaux font escale entre Houeixay et Luang Prabang.

Au-delà du col luxuriant en direction de Luang Prabang, le paysage est presque intégralement cultivé. Hormis les villages, le gros barrage sur la Nam Ou et les piliers de béton du train, comme sortis de nulle part, constituent les principales attractions.

Le + de routard.com :

30 km au nord d’Oudomxay , direction Muang Khoua, le joli village de Muang La sur la Nam Phak attire des visiteurs pour sa source chaude, un temple au très vénéré Bouddha et le village Khamu (vannerie) rive opposée. Avec un véhicule, la balade peut se poursuive vers des villages Hmong et Akha, un ancien terrain d’atterrissage américain et une mer des nuages, selon l’heure et la météo.

Sur la rivière Nam Ou : les villages de Nong Khiaw et Muang Ngoi

Sur la rivière Nam Ou : les villages de Nong Khiaw et Muang Ngoi
Nong Khiaw - Navigation sur la rivière Nam Ou © Dominique Roland

Un duo parfait pour des promenades, randos, sorties en bateau et (ou !) le farniente.

150 km au nord-est de Luang Prabang, l’arrivée à Nong Khiaw tient du film à grand spectacle ! D’autant plus quand les rayons dorés du couchant s‘infiltrent entre les falaises calcaires gardant la rivière Nam Ou. Lui-même photogénique, le pont menant à la province de Hua Phan et au Vietnam est parfait pour se poster. C’est beau aussi vers l’aval, et quand les brumes s’attaquent aux cimes.

En venant de Luang Prabang, la route s’embellit de collines karstiques après la bifurcation de Pak Ou. 10 km plus loin, un des gros barrages chinois (7 sont programmés) contraint la Nam Ou, puis la route grimpe la rive droite. Inconsciente de son potentiel, une petite gargote commande un joli panorama.

Après la jonction de Pak Mong, la magie calcaire reprend de plus belle. Bientôt, une piste vers le nord dessert un village écotouristique de l’ethnie Thai Lü, fameuse pour ses tissages et... un barrage.

La beauté de Nong Khiaw explique la multiplication des pensions et cafés-restos tassés au plus proche du pont. Cohabitent de beaux établissements comme le Nong Khiaw Riverside et nombre d’affaires, du rudimentaire au plus apprêté.

Beaucoup viennent ici pour rejoindre Muang Ngoi. Pourtant, Nong Khiaw mérite au moins une nuit et certains ne se privent pas de plus.

Le meilleur des points de vue perchés alentour est le Phu Daeng – 1h d’ascension max, partir à 16h au plus tard, avoir une lampe de poche pour la raide descente. Pour apprécier la mer de nuage matinale, on peut y organiser camping et repas auprès de la maison du départ.

De petites agences proposent plein d’activités et de randos vers des cascades, des grottes et des villages dont Muang Ngoi et au-delà.

Muang Ngoi, le village en amont

Rue de Muang Ngoi © Dominique Roland

Une route est en construction, mais qu’il serait dommage de ne pas voguer 20 km vers l’amont, de Nong Khiaw à Muang Ngoi ! Depuis l’installation des barrages, c’est une des dernières navigations faciles à organiser sur la Nam Ou, grâce aux barques couvertes et élancées filant 2 fois par jour dans les 2 sens. L’assise au fil de l’eau permet d’observer les villages riverains, leurs cultures rogner la forêt et de se réjouir des inexpugnables falaises calcaires, au paroxysme lors des dernières 20 mn.

Aussi belle la navigation, aussi grand le choc procuré par la forêt de piliers de béton supportant les établissements de Muang Ngoi. S’il exploite ses points de vue, la rivière et l’isolation, le village n’a pas pour autant succombé au pur artificiel. Les scènes de sa rue, même pas bitumée, filant dans l’axe de la photogénique dent de calcaire Phu Phaboom, renvoient au cool laotien.

Le lieu reste parfait pour larguer les amarres. Plus de mouvements, hormis la brise bienvenue, excitée par le courant et la fraîcheur des flots.

D’autres, quels insensés (!), s’attaquent aux pics calcaires alentour, leurs petites grottes et view points. Celui proche du village passe à l’ombre dès 16h30, la descente est assez raide. Des balades à pied ou à vélo se dirigent vers la grotte Tham Kang, beau coin pour se rafraîchir, et plusieurs hameaux.

Le + de routard.com :

Cerise sur le gâteau, la remontée plus en amont en bateau public ou une excursion vers les plus beaux paysages et d’autres villages, comme celui des tisserands de Sop Jam, où pourquoi pas se poser...

À l’est de Luang Prabang : l’aventure

À l’est de Luang Prabang : l’aventure
Relief karstique © SimonMichael - stock.adobe.com

Depuis Luang Prabang, une boucle aventureuse vers l’est et le Vietnam rejoint les provinces de Hua Phan-Xam Neua, à la bosse nord-est du pays, et, en dessous, de Xiengkhouang-Phonsavanh. Autrefois traversées par la piste Hồ Chí Minh, elles comptent des sites et des villages ethniques étonnants.

Malgré les années écoulées, la région reste marquée par la guerre secrète des Américains (1964-1973) qui tentèrent, entre autres, de détruire la piste Hồ Chí Minh, faisant plus de 50 000 morts rien que dans la province de Xiengkhouang.

Des routes encore délicates se fraient un chemin dans leurs spectaculaires paysages montagneux, souvent karstiques.

Hua Phan-Xam Neua : jungle, relief karstique et vestiges de la guerre secrète

Cette province isolée fut le QG des communistes du Pathet Lao, qui l’emporta définitivement sur le gouvernement laotien en 1975.

À une journée de Nong Khiaw, Muang Hiam est la porte d’entrée du parc national de Nam Et. Plus grande réserve naturelle du pays, il abrite nombre d’espèces en danger dont 50 de mammifères et 300 d’oiseaux. Parmi les treks et explos organisés, de 2 à 5 jours, le plus difficile s’attaque au Phou Louey (2 250 m d’alt.), cerclé d’une des rares forêts humides d’altitude du pays, le plus populaire est le safari nocturne en bateau, incluant une nuit en nid d’osier suspendu dans les arbres !

À 1 200 m d’altitude, la capitale Xam Neua exhale encore le parfum des anciens protecteurs soviétiques et vietnamiens. Ses marchés sont pittoresques.

Équipée d’hôpitaux, d’écoles, de marchés, etc., les grottes de Vieng Xay abritèrent 20 000 personnes de 1964 à 1975. Un audio guide bien conçu accompagne la visite.

Plus isolé, le Phu Pha Thi – LS 85, aérodrome et station radio d’où les USA dirigeaient les bombardements, fut annihilé dès 1968 par le Pathet Lao.

Xiengkhouang-Phonsavanh et la mystérieuse plaine des jarres

Plaine des Jarres © Sabine - stock.adobe.com

Depuis Xam Neua, il faut rebrousser chemin jusqu’à Ban Kor Hing et prendre la route 1C via Muang Kham pour rejoindre Phonsavan.

La région compte de nombreux Hmong, une ethnie venue de Chine méridionale. Exploitant leur ressentiment de minorité opprimée par leurs maîtres Viet et Lao devenus communistes, les Français puis Américains s’en firent des alliés pendant les guerres indochinoises.

Énigmatique, la plaine des Jarres ressemble en vérité à un tapis de collines herbues, ondulant sur des centaines de kilomètres carrés à environ 1 000 m d’altitude. Pelée et sculptée par l’épandage d’agent orange et les bombes américaines, elle est semée de jarres ressemblant à de grands « bidons » ovoïdes monolithiques. Sans anses, aux parois épaisses et larges ouvertures, elles sont datées de 500 av. J.-C. à 200 apr. J.-C. !

Confirmée par de récentes découvertes, leur fonction fut probablement funéraire, plutôt que récipient d’eau de pluie ou d’alcool de riz. Des vestiges similaires en Indonésie et Assam renvoient à une civilisation inconnue de l’ère proto-malaise, l’âge de fer régional.

Le + de routard.com :

Trois sites se visitent principalement sur 85 repérés, comptant d’une à des centaines de jarres posées sans plans, mesurant de 1 m à 3 m de haut pour 6 t ! Une rando relie le site 2 au 3, situé 30 mn au sud de la ville et proche d’un village ethnique fabriquant des couverts avec l’acier des bombes.

Prendre la route de Xam Neua sur 3 km et bifurquer à gauche mène à la grotte de Tham Piu où, en 1968, un missile américain tua les 374 villageois qui s’y étaient réfugiés.

Xiengkhouang fut le siège des Thaï Phuan. La splendeur de leur ancienne capitale Muang Kham, 55 km au nord-est de Phonsavanh, disparut à jamais sous les bombes. Des sources chaudes jaillissent dans le coin.

Des villages Taï Dam, Khamu et la Mulberry Silk Farm, proposent leur artisanat.

Fiche pratique

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Se déplacer en bus :

– Au départ de Luang Prabang : Luang Namtha, 7h de trajet ; Nong Khiaw, départs 9h-15h env, 3h de route.

– De Houeixay (frontière lao-thaïe) à Luang Namtha : 5-6h de route.

 Boucle Est : Nong Khiaw/Muang Hiam(Vieng Thong), 5h de trajet ; Muang Hiam/parc Nam Het, 1h ; Muang Hiam/Xam Neua, 4h ; Xam Neua/Phonsavanh, 6h.

Se déplacer en train :

Il dessert les stations de Luang Prabang, Udomxai et Boten (frontière chinoise). Complexité actuelle de la réservation, détails pratiques (contenu des bagages soumis à des restrictions similaires à celles des cabines d’avion) et localisation des gares font que ce mode de transport n’est pas pratique pour les sites décrits dans ce reportage.

Se déplacer en solo :

– le vélo : ok autour de Luang Namtha (VTT env 30 ₭/j. ), ailleurs il faudra de bons mollets ! ;

– la moto : pour les conducteurs confirmés et très prudents (routes en mauvais états et pistes ; s’abstenir en cas de pluie).

Se loger et manger (pdj non compris sauf mention) :

– Luang Namtha :

Zuela : dans une cour en retrait de la rue principale. Tél. : 020-918-234-89. Doubles sans/avec AC, à partir de 15 €, pdj compris. Bien tenu, agréable café-resto. Loc de vélos/moto et agence.

Thoulasith Guesthouse : rue principale, au sud du marché. Tél. : 856-862-121-66. infothoulasith@gmail.com. Doubles à partir de 10 € . 

 Nong Khiaw :

Rive gauche, amont du pont : Sunrise GH/Joys Restaurant, chambres ou bungalow à partir de 7 € ; Nong Khiaw Riverside : les meilleures prestations, à partir de 35 € le bungalow, pdj compris.

Rive gauche, aval : Vongmany, doubles à partir de 10 € ; Meexai Guesthouse, doubles à partir de 7 € ; plusieurs bons petits restos dans le coin.

Rive droite, amont :  Sengdao Chittavong, bien pour ses bungalows en bambou à partir de 7 €.

 Muang Ngoi :

Saylom : tout de suite à droite en venant du bateau. 9 doubles ventilées dont 2 neuves à partir de 6 €. Bon accueil, français parlé.

Veranda GH : rue principale vers l’aval. Doubles 5 €. Familial et simple. Resto.

Nicksa : continuer vers l’aval. Doubles 5 €, un peu vieillottes et humides. À choisir plutôt pour la super terrasse café-resto en surplomb de la Nam Ou.

– Phonsavanh :

Anoulack Khenlao Hotel : doubles à partir de 10 €, pdj compris. Le meilleur rapport prix/confort du centre.

– Xam Neua :

Phasouk GH : proche du rond-point central. Doubles à partir de 5 €. Basique mais bien tenu et bon accueil.

Excursions/Trekking

– Autour de Luang Namtha :

Pour un trek en groupe privé, prévoir env 50 €/j. tt compris sur une base 4 pers.

Agences : chez Zuela, demander Lat (bureau sur la rue) ; Forest Retreat Laos ; The Hiker ; Green Discovery, une référence dans tout le pays, prix plus élevés.

 Autour de Nong Khiaw/Muang Ngoi : plusieurs petites agences proches du pont et des GH-restos proposent des combi rodées de visites et activités (village, ferme organique, trekking, baignade à une cascade et kayak). Bien se faire préciser tous les détails, comparer.

Texte : Dominique Roland

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