Carte d'identité Londres

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- Statut : capitale de l'Angleterre, l'une des nations du Royaume-Uni, et du Royaume-Uni lui-même.
- Superficie : 1 572 km².
- Population : 8,797 millions d'habitants.
- Le Grand Londres est composé de 32 boroughs, circonscriptions administratives, dont 12 forment Londres intra-muros : Camden, Greenwich, Hackney, Hammersmith & Fulham, Islington, Kensington & Chelsea, Lambeth, Lewisham, Southwark, Tower Hamlets, Wandsworth et Westminster.
- Densité : 5 596 habitants/km² (plus de 21 000 à Paris !).
- Monnaie : livre sterling. 
- Maire : Sadiq Khan, membre du patri travailliste, élu en mai 2016.
- Langues : anglais officiellement, mais plus de 300 langues parlées dans la capitale !
- Taux de chômage : environ 4,2 % en 2022.
- Signe particulier : plus de 300 langues parlées dans la capitale !

- Culture : 22 musées nationaux (gratuits !) et plus de 700 musées en tout, plus de 900 librairies (2 fois plus qu’à New York) et près de 200 festivals au cours de l’année.

- Sites inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco : Westminster Palace ; Westminster Abbey et St Margaret's Church ; Tower of London (Tour de Londres) ; le quartier de Greenwich ; Kew gardens, les jardins botaniques royaux.

Économie et Brexit

Depuis les mesures libérales de l’ancien 1er ministre David Cameron, les Anglais se serrent la ceinture. Suppressions d’un grand nombre de postes de fonctionnaires, de nombreux services publics, blocage des salaires... Les 1ers signes d’une reprise de l’économie britannique apparaissent ; des postes se créent, le chômage baisse. Et la croissance de l’Angleterre dépasse les 2 % ! Bien plus que ses partenaires européens, notamment outre-Manche... Des résultats qui ont pesé dans la réélection haut la main de Cameron en mai 2015. Mais ce triomphe fut de courte durée, le 1er ministre s’étant engagé à organiser un référendum sur la sortie ou non du pays de l’Union européenne.
Après avoir tenu en haleine l’Europe entière en 2016, ce débat divisa plus que jamais la société anglaise autour de la question des migrants, entre campagnes de désinformations, fractures identitaires et peurs plus ou moins justifiées. Le 24 juin 2016, le résultat était sans appel : 51,9 % des électeurs avaient voté « Out », donc en faveur du Brexit, autrement dit de la sortie de l’Union européenne. Une victoire avant tout pour l’UKIP, le parti émergent d’extrême droite, le seul parti qui s’était positionné unanimement et officiellement en faveur du « Out », et un sévère retour de boomerang pour Cameron, poussé à la démission. Si la livre a dégringolé de 20 % depuis juin 2016, la consommation a continué de progresser.
La nouvelle 1re ministre, Theresa May, donne le ton : « Brexit veut dire Brexit, et nous allons en faire une réussite ! » lance-t-elle au début de son mandat en 2016. Mais elle est vite confrontée à la détermination et à l’unité du bloc européen : les 27 redoutent un délitement progressif de l’Union. Moins bien organisés, pressés par le calendrier fixé par Bruxelles, les Britanniques se retrouvent vite en position d’infériorité dans les négociations. En juin 2017, Theresa May perd sa majorité au Parlement et est contrainte de s’allier aux Irlandais du DUP (parti ultraconservateur, pour le Brexit) afin de sécuriser sa position en cas de « no deal », de sortie de l’UE sans accord. Entre le gouvernement May et le Parlement dominé par l’opposition, le duel commence.
Entre-temps à Bruxelles, les négociations s’enlisent, notamment autour de la question ô combien épineuse de la frontière irlandaise, qui ravive dans tous les camps de vieux souvenirs de guerre civile et de divisions religieuses. À Londres, les négociations sont assez mal vécues : le Parlement rejette 3 fois l’accord, reprochant à la 1re ministre de faire trop de concessions. Prise en tenaille par la détermination de Bruxelles d’un côté et la ténacité de la Chambre des communes de l’autre, Theresa May finit par démissionner le 24 mai 2019.
Son successeur Boris Johnson parvient à débloquer la situation au prix d’un début de mandat au bulldozer (littéralement) et de nombreuses concessions politiques. Menaçant l’UE d’un « no deal » qui rétablirait les frontières du jour au lendemain, il décroche une renégociation de l’accord. Adoptant le slogan de campagne « Get Brexit done ! » (« Finissons-en avec le Brexit ! »), il remporte en 2019 les general elections (élections législatives) et s’octroie la majorité la plus confortable au Parlement depuis Margaret Thatcher.
Déjà 3 fois reporté, le Brexit entre en vigueur le 31 janvier 2020, mais la partie n’est pas terminée pour autant : jusqu’au 31 décembre, le Royaume-Uni entre dans une phase de transition durant laquelle il conserve toujours les règles européennes. Les experts considèrent que le Brexit entre dans sa phase la plus complexe. Il s’agit désormais de négocier la nouvelle architecture de la relation entre l’UE et le Royaume-Uni. Plusieurs dossiers sont particulièrement délicats. Sur la question de l’accès au marché unique, Boris Johnson a déjà fait savoir qu’il ne souhaitait pas s’aligner sur les règles commerciales de l’Union. C’est pourtant la condition sine qua non imposée par les 27, qui craignent de voir apparaître à leurs portes un concurrent déloyal à l’économie dérégulée. La question est d’autant plus épineuse que 47 % des exportations britanniques sont destinées à l’Europe... La grande question reste de savoir si le Royaume-Uni restera proche du Vieux Continent, ou s’il préférera aller chercher son nouveau partenaire commercial de l’autre côté de l’Atlantique : Donald Trump et Boris Johnson entretiennent alors de très bonnes relations, et le président américain fait depuis longtemps miroiter un « accord magnifique » à l’ancienne métropole. Autre sujet de discorde : l’Écosse, majoritairement europhile, qui renoue avec ses velléités d’indépendance... Et la question de la réunification des 2 Irlande, qui revient sur le devant de la scène.
Pour l’heure, de l’autre côté de la Manche, on veut tourner la page de l’austérité. Le nouveau chancelier de l’Échiquier Rishi Sunak a relevé le budget de l’État de 175 milliards de livres (200 milliards d’euros) pour les 5 prochaines années. Objectifs : développer les infrastructures longtemps négligées du nord du pays (routes, trains, fibre optique...), réservoir électoral de voies conservatrices que Boris Johnson entend séduire, et élever à 2,4 % du PIB les dépenses en recherche et développement du pays, soit plus que les leaders du secteur, les États-Unis et la Chine. Mais aussi amortir le choc économique dû au Brexit...
Avec l’élection de Joe Biden, l’entente reste bonne entre les États-Unis et le Royaume-Uni mais fait moins d’étincelles. En revanche, le Royaume-Uni signe un accord de libre-échange avec l’Australie, le premier de ce type depuis le Brexit. Mauvaise nouvelle pour l’industrie française, le triumvirat Royaume Uni-USA-Australie souffle à la France le « contrat du siècle » portant sur la construction de sous-marins conclu à l’origine avec l’Australie. La zone indo-pacifique devient un enjeu politique et économique majeur face à la Chine. Le climat franco-britannique se détériore, d’autant que par dessus le marché, le Royaume-Uni ne respecte pas sa parole concernant le nombre de licences de pêche accordées aux pêcheurs français pour frayer dans les eaux britanniques. L’entente n’est plus très cordiale entre les 2 meilleurs ennemis de la zone européenne ! La France porte même le problème devant la Commission européenne.

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